Devant la grille du lycée privé Seinagi, Taiga enrage. Lui qui rêvait d’intégrer ce prestigieux établissement a été recalé lors de l’examen d’entrée. Et il en est sûr, c’est la faute de cette fille qui s’est moquée de lui ! Malgré tout, à la suite d’un malentendu, Taiga pénètre dans l’enceinte du lycée et découvre vite son secret : il est en effet réservé aux ados disposant d’aptitudes à la magie, ce qui n’est évidemment pas son cas. Dès lors, tout s’enchaîne. Il se retrouve bien malgré lui propulsé aux yeux des autres élèves comme étant le plus doué d’entre eux. Et pour achever le tableau, il est attiré par celle qui avait ri de lui et qui se trouve être la fille d’un professeur qui ne peut pas le voir en peinture... Et réciproquement.
Oui, les pouvoirs magiques semblent décidément intéresser les mangaka. Mais Yasuhiro Kano évite de tomber dans la facilité et nous offre une approche moderne assez originale. Dans M Zero, il ne suffit pas d’avoir des aptitudes naturelles pour utiliser la magie. Les élèves et enseignants possèdent chacun une "Magic Plate", carte indispensable pour pénétrer dans l’établissement et sur laquelle on "installe" des sorts dans la limite de la place disponible. Il existe différents types de Magic Plates selon le niveau de l’utilisateur, la Gold Plate étant réservée aux plus doués. C’est d’ailleurs parce que certains élèves ont vu Taiga en possession d’une Gold Plate, appartenant en fait au professeur avec lequel il avait quelques démélés, qu’il est considéré comme un surdoué. C’est donc contraints et forcés que le jeune homme et l’enseignant devront s’unir afin de ne pas dévoiler la supercherie.
Précisons les choses : l’humour est omniprésent du fait de la situation dans laquelle Taiga est plongé. Et ce ne sont pas certains sorts farfelus qui changeront la donne. En effet, avec une Magic Plate de haut niveau, il est par exemple possible de littéralement se dévisser la tête. Ou en l’occurence, celle d’une tierce personne. C’est d’ailleurs ce cocktail de quiproquos et de situations décalées qui fait de M Zero une série prometteuse que l’on suivra avec un certain plaisir.
(par Baptiste Gilleron)
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