Comme dans le film Souviens-toi... l’été dernier, nous voici avec des étudiants sur les routes en pleine nuit, qui percutent quelque chose. Ce sont sept étudiants qui reviennent d’une fête de fin d’étude en voyage à la campagne, de nuit. En chemin, ils quittent, sans s’en rendre compte, l’autoroute pour un chemin obscur où ils percutent une étrange créature. Pensant que c’est une vache agonisante, les sept jeunes gens tentent de l’achever, avant de partir en courant, en découvrant que la bête à leurs pieds a une tête humaine.
Grosse erreur car, comme dans le film susmentionné, mais aussi et surtout dans Destination finale, la mort compte bien reprendre son dû selon un schéma connu d’elle. C’est ainsi qu’elle interdit à l’un d’entre eux de se suicider et qu’elle contacte une à une chacune des personnes présentes dans la voiture, pour prédire que dans les sept jours à venir, elle mourra. Reste à trouver comment lever cette malédiction avant que tous ne décèdent.
Pour la qualité graphique, les traits du visage sont caractéristiques du dessin de Jun Watanabe : un nez fort démarqué, des cils et des sourcils épais et une grosse tignasse pour les hommes. Il se démarque également par certaines découpes de pages atypiques, rendant les scènes plus prenantes, imprégnant le lecteur de cette tension palpable à chaque rencontre avec leur bourreau. Souvent des décors blancs, ou des cases noires, mais qui nous permettent de souffler un peu, entre chaque événement où les détails prennent tout leur sens, surtout au niveau des visages et des expressions, sans oublier les décors reconnaissables de par la minutie du travail.
Malédiction finale plaira essentiellement aux inconditionnels du genre.
(par Marc Vandermeer)
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
Malédiction Finale T1. Scénario & Dessin : Jun Watanabe. Éditeur : Komikku. Traduction : Masaya Morita. 184 pages. Sortie : le 14 juin 2018. Prix : 8,50 euros.
Commander ce livre chez Amazon ou à la FNAC
Lire la chronique Un thriller haletant dynamise la rentrée de Kana