Retenue prisonnière par les Kidriks, Marlysa apprend que son fils qu’elle croyait mort-né est toujours vivant. Les mystérieuses « nonnes noires » qui s’étaient occupées d’elle ont donc menti pour s’emparer de l’enfant… Mais dans quel but ?
Marlysa s’échappe alors du campement Kidrik pour retrouver les traces de son fils. Cilia, Stirius et Ossian l’accompagnent dans son périple. Progressivement, ils vont découvrir des changements dans l’attitude de la guerrière masquée. C’est une nouvelle Marlysa qui fait son apparition…
Ainsi que nous l’expliquions précédemment, le tome 9 lançait un nouveau cycle qui semblait renouer avec l’énergie des débuts de l’aventurière masquée. Malheureusement, le tome suivant laissait sur sa faim : trop de poursuites et de rebondissements téléphonés pour une dose de réponses bien réduite.
Heureusement, ce tome 11 remet de l’ordre dans tout cela ! Tout d’abord, Marlysa et Tartin s’avouent enfin leurs petits secrets, mais surtout on n’arrête de suivre deux groupes distincts de personnages pour avancer plus rapidement dans l’intrigue dans une jonction bienvenue.
La seconde moitié de l’album tient alors toutes ses promesses en atteignant un niveau qu’on n’avait plus observé depuis longtemps : entre flashbacks et nouveaux venus dans le bestiaire, on lit avec avidité ce mélange bien dosé d’actions-révélations. Surtout que Danard semble retrouver une fougue et une finesse qu’on croyait abolie à force d’enfiler les pages.
Cerise sur le gâteau, cette belle héroïne, parfois trop sage, se transforme pour laisser apparaître un aspect sombre bien attirant. De plus, et même si la ficelle est énorme, on savoure d’emblée la possible future opposition entre Marlysa et son rejeton précoce. C’est le moment où jamais pour renouer avec cette série, si vous en aviez fait l’impasse, tout en espérant que Gaudin poursuivra sur cette lancée !
(par Charles-Louis Detournay)
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