Martin Eden - Par Aude Samama & Denis Lapière, d’après Jack (...)

Martin Eden - Par Aude Samama & Denis Lapière, d’après Jack London-Futuropolis

Par David TAUGIS le 31 mars 2016

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Martin Eden - Par Aude Samama & Denis Lapière, d'après Jack London-Futuropolis

Le classique de London adapté en peintures par Aude Samama, toujours accompagnée de Denis Lapière pour l'adaptation. Un style unique qui donne une grande puissance émotionnelle au récit.

Martin Eden, marin entre deux bateaux, rencontre une femme, Ruth, qui va changer sa vie... Une demoiselle cultivée, bourgeoise, curieuse, qui lui donne envie de se plonger dans la lecture et le savoir. Martin fonce à la bibliothèque, et son appétit de culture grandit à la mesure de son amour pour Ruth. Elle devient son professeur, son guide, et semble elle-même céder au sentiment amoureux. L’ambition de Martin grandit, qui se voit bientôt écrivain, et s’imagine vivre le grand amour avec Ruth. Mais le réalisme de la famille bourgeoise et les déceptions littéraires vont bousculer ce rêve romantique.


© Futuropolis 2016

Ce roman de Jack London, c’est son livre le plus connu, voire son chef d’œuvre. Un immense classique lu dans le monde entier. Avec l’esthétique choisie par les auteurs, qui signent leur troisième collaboration, on entre dans un monde entre récit illustré et roman graphique. Et comme d’habitude avec les peintures singulières d’Aude Samama, on gagne en sensations ce que l’on perd en précisions. Car on ne peut pas toujours détailler les contours d’un visage, les subtilités d’un regard, dans des cases format BD, avec un pinceau. Le charme de ces images, c’est notamment les variations entre planches davantage axées sur des ambiances colorées, et images plus larges, s’offrant alors ces détails qui frappent. Les peintures pleine page sont particulièrement somptueuses.

Cette volonté de trancher avec le dessin réaliste modifie radicalement l’expérience de lecture. Et pour un roman aussi célèbre, permet autant d’émotions de lecture aux familiers de l’œuvre originale qu’aux autres, dont je dois avouer faire partie. Mais une fois cet album fermé, aucun doute que la lecture du roman de London suivra, et de quelques autres, pour moi, et pour vous aussi probablement...

(par David TAUGIS)

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