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Maryse & Jean-François Charles : "C’est un cycle basé sur la guerre, mais surtout sur ses dommages collatéraux"

Par Charles-Louis Detournay le 15 novembre 2009                      Lien  
Le couple d'auteurs qui vient de sortir la conclusion de War & Dreams revient sur les éléments forts de la série. C'est aussi l'occasion d'évoquer leurs futurs albums : Africa Dreams, une série multi-dessinateurs se déroulant en Égypte, un roman graphique... et le retour vers l'Inde !

Vous nous aviez annoncé que War & Dreams comprendrait quatre volumes, et voilà que cela se conclut en une trilogie …

Maryse : Nous nous sommes rendus compte que nous aurions plutôt besoin de cinq, six, voire sept volumes pour boucler la globalité de notre récit. Nous avons donc décidé tout ramener sur un troisième épisode final reprenant les grands éléments, et un quatrième qui relaterait sous forme de récits tous les épisodes peut-être moins importants, mais permettant de raccrocher les diverses chronologies des personnages comprises entre la fin de la guerre et la période plus contemporaine. Nos ‘héros’ se croisent d’ailleurs dans le musée, car ils sont tous concernés par le village de Mimoyecques, le fameux Repaire du Mille-Pattes.

Comment ce Mille-Pattes, cette nouvelle arme à multiples obus destinée à lancer des V3 sur Londres à partir de ce fameux bunker de Mimoyecques, s’intégre à votre récit ?

Maryse & Jean-François Charles : "C'est un cycle basé sur la guerre, mais surtout sur ses dommages collatéraux"JF Charles : Notre histoire se construit bien entendu au fur et à mesure : nous avions le cadre, nous nous habituons petit-à-petit à nos personnages, qui prennent de plus en plus de consistance et, presqu’à la fin du deuxième tome, nous avons découvert cette forteresse de Mimoyecques, en visitant les environs de notre habitation. Cette visite a été pour nous extrêmement émouvante, car c’est une véritable nécropole, dont les milliers de travailleurs, voire d’esclaves, ont été ensevelis par les tonnes de bombes alliées.

Maryse : Nous savions que nous allions utiliser un site proche des deux Caps. Cela aurait pu être la Coupole d’Helfaut ou un autre lieu riche historiquement, mais nous avons choisi le site des V3 car il nous permettait de mieux rapprocher nos personnages, un lieu où leurs destins se sont noués.

Ce troisième tome regorge de situations intenses en émotion, pas toujours simples à réaliser.

JF Charles : On a mis toutes nos tripes pour privilégier l’efficacité afin de faire passer le message d’émotion de ces gens arrivés au soir de leur vie. Grâce au paysage qu’ils regardent, ils se replongent dans leurs souvenirs : Archie regardant les falaises anglaises, se remémore les femmes qu’il a aimées ; Erwin l’Allemand qui repeint ses chères plages et la mer dans l’attente de son aimée ; puis, l’Américain Joe qui n’en a plus pour longtemps à vivre, refuse même de se faire soigner car il est rongé par le secret qu’il a enfoui, sans parler de Lucien ! Toutes ces émotions, c’est que nous avons ressenties lorsque nos parents nous ont expliqué leurs moments de guerre : mon père a été prisonnier, celui de Maryse était dans la Résistance, et c’est un peu ce regard-là que nous voulions transmettre.

Le quatrième tome navigue entre textes et illustrations

C’est plus difficile de mettre en scène les passions intenses ?

JF Charles : Non, au contraire, cet album est passé très vite ! Chaque fois que le scénario est fort, je ne vois plus les difficultés techniques, car je me laisse emporter par la force évocatrice. J’espère que, dans l’avenir, on pourra privilégier ce type de moments où l’on peut réellement se laisser aller. Je trouve que la bande dessinée a évolué, et aurait tendance à travailler avec le moins d’images possibles, voire une seule case, comme dans une peinture. Mais cela demande autant de travail, si pas plus, car il faut exécuter cette approche le plus intensément possible. Pour ma part, j’ai besoin de cette alternance de séquences, car je suis vite lassé d’un lieu ou d’une scène. J’aime que ça bouge, que les décors changent, comme un enfant qui a du mal de rester en place, et qui doit être remotivé.

Vous proposez donc un quatrième tome reprenant des dessins et des croquis, axés autour d’un fil conducteur liant des souvenirs inédits de vos quatre ‘héros’ ?

JF Charles : Ce livre final est une récompense. Nous avions envie d’expliquer ce que les personnages avaient vécu entre les moments forts du récit, afin de renforcer leurs caractères humains. Dans son scénario, Maryse fait de longs narratifs et je trouvais dommage qu’on ne puisse pas les exploiter. C’est la cerise sur le gâteau, en dehors du format de la case de bande dessinée. Je peux prendre une grande feuille sur laquelle je me mets à dessiner.

De belles aquarelles égayent le tome 4.

Maryse : Le père de Jean-François avait ainsi reçu une lettre lui demandant de témoigner de ce qu’il avait vécu. Je suis repartie sur le même schéma en imaginant une étudiante qui joint nos différents personnages.

JF Charles : Lors de la réalisation d’un album, je crayonne beaucoup, mais je n’utilise qu’une partie des crayonnés parce que parfois, j’en réduis le cadrage pour l’intégrer dans la planche. Il reste donc pas mal de matière que nous utilisons dans ce quatrième tome. Il faut savoir que je crayonne aussi énormément après mes heures de travail, je fais également des essais de couleurs. On accumule tout cela dans un coin et c’est donc agréable de pouvoir les sortir des cartons. Lorsqu’on a alors eu l’autorisation de faire ce tome 4 et que la dernière planche du troisième tome fut terminée, j’ai pris alors beaucoup de plaisir à me laisser aller. En bande dessinée, cela m’ennuie parfois de devoir réaliser la suite de l’illustration précédente, en variant le cadrage par exemple. Je suis bien sûr un dessinateur de BD, mais j’ai parfois d’autres aspirations. C’est pour cela que ce travail d’illustration à la clôture du récit est un réel amusement.

On voit qu’il y a effectivement pas mal de cases qui sont différentes dans de la mouture finale …

En suivant le périple de Joe l’Américain, on en profite pour évoquer la guerre du Pacifique

JF Charles : Pas mal de ces illustrations ont été réalisées auparavant, car pour camper un personnage, je dois faire des essais de posture. Bien entendu, on retrouve aussi des illustrations couleurs et des projets de couvertures. Auparavant, je prenais deux-trois mois entre chaque album pour faire des illustrations en couleur qui me faisaient plaisir, mais depuis que j’ai pu intégrer la couleur directe, je n’ai plus la même frustration car je me fais plaisir quotidiennement. En travaillant des années sur un projet, on accumule pas mal de documentation que nous n’utilisons pas entièrement, toujours dans un souci d’efficacité, mais j’avais tout de même envie de faire des illustrations sur le Pacifique, et c’est ainsi qu’on en retrouve dans cet album bonus. J’en avais d’ailleurs réalisé bien plus sur ce thème, mais lorsque j’ai livré une quantité de dessins pas encore suffisante selon moi pour ce tome 4, on m’a dit qu’il y en avait déjà trop et qu’il a fallu faire un choix !

Votre récit traite de la guerre, mais on y retrouve surtout des situations humaines très dures…

Dans le quatrième tome, des croquis évoquent les années d’après-guerre

Maryse : C’est un cycle basé sur la guerre, mais surtout sur ses dommages collatéraux, si on peut ainsi les nommer, c’est-à-dire les victimes directes de ces batailles, à savoir les civils, les femmes et les enfants. Je pense en particulier à l’avis que nous reproduisons dans le musée de la Batterie Todt, au sein du premier tome, qui annonce les représailles sur les familles des saboteurs présumés : c’est tout simplement horrible. Comme tout état de crise, la guerre est un révélateur du caractère de l’homme. Mais on ne peut pas aborder cela de front, comme pour une histoire d’amour d’ailleurs, il faut pouvoir l’enrober dans un contexte pour lui donner toute sa dimension.

Sans dévoiler tout le contenu du troisième tome, il est fort question de trahison, d’amour passionnel qui conduit au pire. Pour autant, vous mettez la rédemption en avant…

Maryse : On peut toujours pardonner aux autres, mais c’est souvent plus dur de se pardonner à soi-même. L’exemple est donné par la femme d’Archie, qui a pourtant un rôle dans l’ombre de ce récit, mais de nouveau ; et sans les excuser, ces dérapages sentimentaux et criminels font partie des dommages collatéraux. En tant que fille unique, mes parents évoquaient souvent cela avec moi : le bourgmestre de Gouy-lez-piétons exécutés par les Français, une collabo fusillée devant son enfant de quatre ans, etc.

Tout ceci est bien entendu fort bien rendu par l’allure graphique de votre technique !

JF Charles : Je ne cherche pas à coller à un style, ou à donner un effet à mes dessins, je les réalise comme je le ressens. Bien sûr, en vivant dans ces paysages, au cœur du village, je n’ai qu’à me pencher à ma fenêtre pour dessiner l’église se trouvant devant chez moi. Bien sûr, l’important est de faire passer le plus d’émotions grâce aux couleurs, et en jouant sur la lumière. En réalité, en bande dessinée, on n’a pas tellement de cases pour raconter son histoire, il faut donc profiter de ce souci d’efficacité pour faire passer au mieux son message. Je réalise donc des essais de plusieurs cases, avant de trouver la bonne, qui n’est pas nécessairement la plus belle. Il ne faut pas non plus lasser le lecteur, mais plutôt lui donner envie de tourner la page pour s’aventurer plus loin dans le récit.

Le fascicule reprend des pastiches de publicités

Ainsi, il y a presque deux pages muettes, qui vibrent pourtant d’intensité.

JF Charles : Effectivement, il s’agit du retour du travail obligatoire en Allemagne, le STO, et le mariage à l’église. Je me suis fort inspiré de toiles de peintres pour donner les bonnes couleurs aux champs de blé, ainsi qu’à la rose première qui est à l’avant-plan de la scène. C’est une fois de plus une séquence importante, composée de peu de cases, et où les mots semblent ici secondaires face à l’image. Nous avons même retiré les ‘dong’ des cloches, en nous disant qu’ ils étaient absents dans une peinture, mais que cela n’empêchait de savoir qu’elles sonnent. Bien sûr, quand je passe une semaine sur une planche, je glisse des petits détails à gauche et à droite pour qu’il y ait autant de plaisir à la seconde ou à la troisième lecture. C’est d’ailleurs pour cela que la bande dessinée a toujours de beaux jours devant elle : à la différence d’un film par exemple, on est maître de son temps de lecture. Lorsque mes frères et moi lisions un illustré étant enfants, nous n’avancions jamais au même rythme, je pouvais regarder une page pendant une demi-heure, alors qu’un de mes frères ne s’intéressait qu’à l’action. J’essaye donc que le lecteur puisse se plonger dans une vignette s’il le désire, mais le revers de la médaille, c’est que je dessine de moins en moins de scènes pénibles car je n’aime pas m’y investir pleinement.

Cela ne vous plaît donc pas de devoir dessiner un nazi, mais cet aspect est tout de même décrit dans votre album. Un devoir de mémoire obligatoire ?

Maryse : Obligatoire, je ne sais pas, mais les Juifs et les Slaves ont été vraiment des victimes de la guerre et du bombardement de Mimoyecques, un moment important du récit. Il faut pouvoir rappeler qu’ils étaient traités moins bien que des bêtes. Mais si on parle d’antisémitisme, ce sentiment n’était pas uniquement ancré chez les Allemands, c’est pour cela qu’on l’évoque aussi chez les Anglais. Bien entendu, sans les débordements horribles que cela a entraînés.

Comment se déroule votre séparation des tâches dans l’élaboration d’une planche ?

Maryse : C’est plus une partie de ping-pong permanente. Nous élaborons ensemble le synopsis, puis je compose le scénario, dont nous rediscutons constamment.

JF Charles : Quand on parvient à la composition de la planche, on se rend compte que l’efficacité globale de la scène gagnerait en modifiant ceci ou cela. C’est l’humilité de part et d’autre ! Parfois, je me cantonne à illustrer, mais à un autre moment, je fais valoir une autre piste qu’un personnage emprunterait par rapport à un évènement donné. Heureusement, c’est très facile de travailler avec Maryse, car elle ne se braque jamais et rentre très rapidement dans la vision de quelqu’un d’autre, ce dont je ne suis incapable !

Maryse : Pour moi, je fais des propositions, mais c’est le dessinateur qui reste le metteur en scène. Rien n’est jamais arrêté, même au milieu d’une planche, Jean-François me dit parfois qu’il voudrait retirer cela, ou donner une plus grande case à cet endroit-là. Mais lorsqu’on arrive à la fin de l’album, je lui rappelle tout de même qu’il faut rendre le nombre de pages prévu ! (rires)

Un petit mot sur ce surprenant fascicule graphique qu’on trouve dans le coffret et qui reprend un pastiche de revues de guerre allemande et américaine...

JF Charles : Au cours du temps, j’ai constitué toute une documentation importante sur le sujet, composée entre autres des revues de propagandes allemandes publiées pendant la guerre, Signal, et pour laquelle ils utilisaient pour la première fois de belles photos couleurs, ainsi que des illustrations de grands artistes. Bien plus tard, mon univers graphique s’est enrichi de la revue couleurs Life, dans laquelle il y a avait également de très beaux dessins, dont les publicités Coca-Cola. Lorsqu’on m’a proposé de placer un fascicule dans les coffrets, j’ai pensé à créer un double faux numéro de Signal et de Life, que j’ai transformé en Live pour d’évidentes raisons. J’ai d’ailleurs conservé de réelles publicités d’époques, ici pour une voiture que j’ai transformées en MW. Attention, les textes de propagandes de Signal étaient très ‘puants’, mais cela donne une idée des revues d’époque, avec quelques clins d’œil glissés ça et là. Maryse a fait des textes sympathiques, j’ai redessiné des Pin-ups et des publicités, nous nous sommes vraiment bien amusés !

Toujours dans le fascicule, une tranche de vie du Pas-De-Calais

Que cela soit pour l’Inde ou ici pendant la guerre, votre dessin colle très bien aux périodes choisies. Est-ce que votre genre prédéfinit la période que vous allez prochainement traiter ?

JF Charles : Tout cela reste à confirmer, mais nous voudrions repartir vers un nouveau cycle indien, comme une suite à India Dreams, mais se déroulant presque un siècle plus tôt, à Calcutta, pendant le RAJ. Avouons-le, le rêve et le plaisir de la couleur des Indes nous ont manqué.

Maryse : Nous allons donc évoluer dans le Cachemire, mais nous voulons d’abord être également certains que cela soit graphiquement intéressant pour Jean-François. Nous connaissons déjà le début de l’histoire qui se déroulera vers 1860-1880. Nous sommes en train de réunir la documentation, ce qui est une énorme partie du travail car nous ne voudrions pas entamer le récit, et se rendre compte quelques mois après que nous sommes passés à côté d’une information passionnante.

Quels sont vos autres projets ? Comptez-vous prolonger la série de portraits de Rebelles ?

JF Charles : Nous avons des idées concernant de nouveaux Rebelles, mais d’autres albums nous accaparent actuellement. Cette série nous a surtout permis de rencontrer d’autres auteurs, avec qui nous nous sommes liés d’amitié, et parfois de nouvelles associations peuvent subvenir.

Les Charles, accompagné de leur éditeur, Arnaud de la Croix

Maryse : Nous avions ainsi vraiment envie de retravailler avec Frédéric Bihel, avec qui nous avons donc créé la série Africa Dreams dont le premier tome sort au mois de mars. À l’époque de colonisation belge sous Léopold II, nous évoquerons les dérives authentiques qui se sont produites lors de la collecte du caoutchouc. Un séminariste arrive donc au Congo et recherche son père qu’il n’a presque pas connu, un médecin qui lui semblait détestable, mais qui ne serait peut-être pas le méchant que l’on croit. On rejoint peut-être encore cette idée de rédemption.

Vous allez également lancer une série multi-dessinateurs chez Glénat ?

Maryse : Effectivement, celle-ci prendra place à diverses époques et tournera autour de l’Égypte. Jean-Charles dessinera les planches contemporaines, à savoir une dizaine par album, les autres étaient respectivement dédiées à André Taymans pour la découverte du Tombeau de Toutankhamon, puis le canal de Suez par Francis Carin, Brice Goepfert pour le moyen-âge, Christophe Simon pour la période antique.

Toujours chez Glénat, vous poursuivez les Mystères d’Osiris et les Pionniers du nouveau monde ?

Pour l’adaptation de Christian Jacq, nous terminerons avec un quatrième tome reprenant une partie de l’intrigue du dernier de ses romans. On s’est rendu compte que le rythme du roman est parfois difficilement transposable en bande dessinée, surtout quand le pharaon guerroie contre les sept chefs de province. C’est vite répétitif en album. Le tome 17 des Pionniers du nouveau monde vient de sortir, et nous voudrions que le tome 18 suive déjà l’an prochain. Il sera intitulé le grand Rendez-vous , et évoquera les retrouvailles entre Benjamin et Billy, puis sans doute avec Louise un an plus tard. Par après, nous pensons à faire un saut dans le temps, pour aborder la période où les futurs Américains pensaient s’allier aux Canadiens contre l’Angleterre. J’aime beaucoup faire ainsi évoluer d’un coup nos personnages, pour peut-être évoquer des histoires d’amour entre les enfants. Ainsi, un couple maudit comme Louise et Benjamin pourrait ne pas être parents des mêmes enfants, mais avoir des petits-enfants en commun.

Vous êtes en train de réaliser un roman graphique avec le dessinateur Gambriele Gamberini ?

Oui, nous avions publié ensemble le diptyque Red Bridge chez Casterman, et là nous travaillons sur le concept d’un road-movie en bande dessinée de plus ou moins 140 pages. En 1976, nous avions fait un tour des États-Unis de 18.000 kms avec Jean-François, la famille de son oncle et notre premier enfant de 18 mois. Je me base sur une partie de notre itinéraire pour ce nouvel album : il s’agit d’un très jeune camionneur qui rencontre une femme d’âge mûr, et ensemble ils vont traverser les États-Unis, du Québec à l’Arizona, dans les années 1980. C’est une nouvelle façon de travailler pour moi, car le rythme des pages est plus rapide, et ce n’est pas toujours évident de décrire de longs trajets qui ne sont pas toujours ponctués de grandes discussions : un beau défi !

JF Charles s’est inspiré entre autres de tableaux de Van Gogh

(par Charles-Louis Detournay)

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Voir le film de présentation de la série, raconté par les Charles

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Lire également notre chronique à l’occasion de la sorties des tomes de War & Dreams
Voir les premières pages du T4 de War & Dreams
Lire les planches du dernier Pionniers du nouveau monde et du tome 3 des Mystères d’Osiris

 
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