Dans ce tome 1 de Meka, aucun arrière-plan, aucune introduction ne vient perturber l’essentiel : l’action et les interactions entre les deux personnages principaux, respectivement pilote et mécanicien, enfermés dans un robot géant. On ne sait pas pourquoi ils se battent, ni contre qui, mais on est pris dans un tourbillon de combats qui laisse KO, comme finissent par l’être les personnages.
On dirait que Morvan reprend un principe du manga en le poussant dans ses derniers retranchements. En effet, l’histoire commence là où s’arrête la mythologie habituelle et nous montre l’humanité de personnages coincés à l’intérieur de leur robot.
Les dessins du nouveau venu Bengal correspondent parfaitement au projet du scénariste et font merveille dans les scènes d’action. Son trait est ultra-dynamique et ses couleurs donnent à son graphisme une beauté cyber indéniable.
La série est prévue en deux tomes, mais dès le premier, on peut dire que Meka est une trés trés bonne surprise. Un album qui va droit au but en réussissant parfaitement son contrat de divertissement avec le lecteur.
(par Laurent Queyssi)
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