Actée morte. Lucius Murena décide de quitter la Gaule pour revenir à Rome et se venger de Néron, qu’il accuse d’être responsable du décès de sa belle. Un retour qui ne plaît pas à l’Empereur, et cela d’autant plus que ce dernier souffre de la mort récente de sa fille de quatre mois, Claudia Augusta. La lutte entre les deux anciens amis risquent d’être explosive, ce qui peut-être dangereux dans une Rome caniculaire.
Rome doit brûler ! C’est écrit dans l’histoire. Mais croire que Néron en fut la cause et le déclencheur est une fausse croyance populaire. « On peut conclure que l’image d’un Empereur livrant aux flammes sa propre capitale et se réjouissant de la voir brûler n’est qu’une invention, issue de témoignages mal interprétés ou intentionnellement déformés. », a écrit Jean-Michel Croisile dans le numéro spécial du magazine L’Histoire consacré à La Rome au temps de Néron [1]. Du coup, la difficulté des auteurs était de trouver une source valable à l’incendie qui ravagea Rome en cet été 63. Sans la révéler, il faut souligner que Jean Dufaux a su en imaginer une particulièrement intéressante.
Pas besoin de revenir sur le trait de crayon toujours aussi impeccable de Philippe Delaby. Les planches de ce septième tome sont d’une beauté et d’un réalisme exceptionnel. À noter aussi la pertinence du choix de couverture.
(par Olivier Wurlod)
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
Commander cet album chez Amazon ou à la FNAC
Lisez l’interview de Philippe Delaby
[1] avec des illustrations tirées de Murena.