L’influence de One dans le monde grandit de manière impressionnante, à tel point que le nouveau messie peut s’en prendre devant les télévisions du monde entier aux institutions catholiques en personne. Un duel qui va prendre une dimension inattendue. En parallèle, Le journaliste Michael yaun continue son enquête sur New-messiah.com, mais sans réel résultat. Mais qui est donc ce One et surtout pour qui travaille-t-il ?
Suite à l’enthousiasme suscité à la lecture du très prenant premier tome, cette conclusion déçoit un peu. Le problème résulte du fait surtout que les réponses apportées par Pierre Paul Verelst n’atteignent pas l’originalité espérée. Le choix du scénariste d’atténuer le conflit opposant One à Michael Yaun, afin d’orienter son récit sur l’idée d’une nouvelle guerre de religion, s’avère également moins judicieux. Le journaliste devient ainsi un personnage trop lisse, plus spectateur qu’acteur.
Le graphisme de ce second tome, quant à lui, tient la route. Le trait de Jesus Redondo est toujours aussi solide et élégant. Le changement de coloriste ne nuit pas à la qualité de son travail, au contraire, les couleurs du dessinateur mexicain Tony Sandoval (jolie collaboration transnationale !), plus appuyées, mettent mieux en valeur les planches du dessinateur.
Malgré la déception suscitée par un deuxième tome scénaristiquement moins convaincant que ce que l’on avait escompté, New-messiah.com reste une série agréable à lire en dépit d’un thème un peu convenu.
(par Olivier Wurlod)
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