PLG N°38 - Bilal / Rochette - 2004

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Cela fait 26 ans (26 ans !) que PLG entretient sa passion pour la bande dessinée. Si longtemps que son animateur principal (et bénévole) depuis tout ce temps nous en rappelle la signification : PLG veut dire : « Plein La Gueule ». Dans les premiers numéros, ils ajoutaient : « Pour Pas Un Rond ». Enfin, pas un rond... Même si le badaud devait y mettre son écot, il en avait toujours pour son argent.

Après Bang, après Storyboard, PLG se devait, c’est de saison, de tresser des lauriers à Enki Bilal, sa vie, son œuvre, son film. Il faut dire que Bilal accompagne depuis plus de vingt ans le fanzine devenu pro aux questions duquel il a dû sacrifier plus d’une fois. Philippe Morin et Dominique Poncet ont un peu moins d’acné, même s’ils ressemblent toujours à des adolescents. Bilal non plus n’a pas changé, qui leur livre ce nouveau rapport d’étape.

L’originalité de cette interview, c’est qu’elle est croisée avec celle de Jean-Marc Rochette. Cet homme-là est plus rare : son témoignage est d’autant plus précieux qu’il se répand moins que le médiatique Bilal. PLG a eu l’intelligence d’interroger les deux artistes sur les points communs de leurs carrières respectives. On apprend ainsi qu’ils doivent l’un et l’autre une partie de leur carrière à un renoncement de Jacques Tardi.

Pour le reste, PLG fait le bilan (2003) d’une année de BD. Elle commence à Angoulême où ils ont vu le roi des Belges, c’est dire l’état avancé de leur éthylisme. Elle s’égrène avec les albums qui ont retenu leur attention au gré des 12 mois. Elle se termine par une énumération des fanzines parus dans l’année. A cela s’ajoute des planches de jeunes auteurs inconnus, souvent de qualité. Ils laisseront ainsi une trace dont les gens de PLG se rappelleront opportunément quand ils feront leur interview dans... 26 ans.

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

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