La saga Pandala suit les aventures du jeune Pandhravan devenant un adulte. Son ami Leopardo l’emmène dans un voyage à travers la mer, recherchant l’emplacement d’un mystère encore tenu secret. Aux prises avec un troupe de tortues armées et un singe particulièrement belliqueux, les deux héros vont avoir fort à faire dans une jungle pas uniquement paradisiaque.
Destiné aux adeptes des magnifiques paysages des œuvres de Miyazaki, Pandala est l’ouvrage non stressant par excellence. L’absence de texte et de bulle met évidemment en valeur les décors peints dans un très joli rendu aquarellé.
L’album n’en est que plus déconcertant lorsqu’on se penche sur les personnages. Malheureusement, ils donnent l’impression d’avoir été ajoutés sur les arrières-plans sans grande cohérence. En effet, cernés par un trait noir assez gênant leur enlevant toute possibilité d’intégration avec un décor empreint de douceur, les personnages apparaissent grossiers, et plombent un plutôt bel objet.
Le lecteur contrarié par ce détail se concentrera donc plutôt sur les ambiances et les dernières pages, compilant diverses revisitations de l’univers de Pandala par différents artistes, mais surtout quelques recherches préparatoires témoignant de la beauté d’une ambiance vierge de tout élément parasite.
(par Thomas Berthelon)
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