Alors que Gil, Alice et Oz sont en ville, ce dernier vient en aide à un jeune garçon maltraité par d’autres enfants. Rapidement, les deux garçons se retrouvent face à une jeune fille peu conciliante qui cherche un appât. En réalité, le père du jeune garçon est un contractant illégal associé à un évadé du QG de Pandora.
Dans le tome 4, Oz et Gilbert mettent la main sur un nouveau fragment de mémoire d’Alice et pas des moindres puisqu’il s’agirait du souvenir qui est à la base de toute cette affaire. Le lien se fait peu à peu avec un événement survenu un siècle plus tôt, approfondissant encore, s’il est besoin, une intrigue déjà riche en mystère.
Le personnage de Oz, particulièrement optimiste et volontaire malgré les évènements, prend une nouvelle dimension dans le volume 3, une dimension un peu plus sombre et troublante qui plus est.
La relation avec l’ Alice de Lewis Carroll est aussi affirmé avec l’introduction d’un nouveau personnage : le chat de Cheshire.
Ces deux volumes, qui dévoilent de nombreux éléments importants, se révèlent aussi très drôle, notamment avec le premier chapitre du tome, montrant un Oz taquin, une Alice casse-pied et un Gilbert prêt à tout pour récupérer son chapeau. Ils s’avèrent aussi très émouvant en révélant aux lecteurs un pan malheureux du passé d’Oz ou en racontant les évènements qui ont amené Gilbert où il en est aujourd’hui.
Encore une fois, le style de Jun Mochizuki fait mouche avec ses personnages fins et élégants, aussi bien dans leurs expressions que dans leurs tenues, ses décors magnifiques et sa mise en page dynamique.
(par Stéphanie Francqueville)
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