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Par des temps incertains - Valérian, n°18 - Christin et Mézières - Dargaud

Par Patrick Albray le 8 septembre 2001                      Lien  
En 1967, un agent spatio-temporel nommé Valérian rencontrait la jeune Laureline lors d'un de ses voyages dans le temps. Depuis, ils ne se sont presque plus quittés, voyageant de planète à planète, se jouant des paradoxes temporels, et nous faisant découvrir des univers fabuleux. Avec ce dix-huitième album, ils reviennent sur Terre, emportant avec eux une sacrée nostalgie de leurs aventures passées et des petits bouts de bien d'autres albums.

Le cataclysme nucléaire de 1986 a-t-il ravagé la Terre ? Ou a-t-il été annulé par opération humaine ? Les avis divergent. Par des temps incertains - Valérian, n°18 - Christin et Mézières - Dargaud 
En tout cas, Valérian et Laureline, derniers représentants d’une civilisation oubliée, errent à bord de leur astronef dans les méandres de l’espace-temps.

Pendant ce temps ou à peu près - la notion en étant relative ici -, Dieu est de mauvais poil. Il vit dans un taudis avec son fils et un saint-esprit déglingué, tandis que les gens de la société Vivaxis (biotechnologie, recherche génétique, etc.) se prennent pour les maîtres du monde. Dieu désapprouve certaines de leurs expériences, susceptibles de modifier la nature humaine. Et il manifeste son courroux divin en explosant la tour Vivaxis, Paris, 2001.

Sat, archange déchu d’Hypsis qui a perdu son immortalité, se crève à la tâche dans les soutes de Point-Central. Il rumine un projet terrestre : prendre le contrôle de Vivaxis. Signes particuliers : il est équipé d’une queue, d’une paire de cornes et d’une odeur qui attire les mouches.

Les Shingouz contactent Valérian et Laureline et leur livrent gratuitement des renseignements concernant cette affaire. Les deux agents débarquent donc sur Terre et s’intéressent aux expériences désapprouvées par Dieu. Mais, sachant que "ça déconne" sur notre planète, Dieu décide d’y descendre. Et tout le monde se retrouve à Paris, au palais des Congrès, où Vivaxis, en butte à toutes sortes de rumeurs, décide de "joueur la transparence". Evidemment, la rencontre Dieu-Sat-Vivaxis, arbitrée par Valérian et Laureline, est plutôt gondolante.

(par Patrick Albray)

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Etrange album, qui multiplie les références aux autres albums de la série, au point que vous risquez de ne pas y comprendre grand chose si vous ne commencez pas par une relecture des anciens épisodes. On regrette que l’imaginaire et la poésie des premiers épisodes aient laissé la place à une grosse farce satirique facile, où l’on se moque sans la moindre finesse de dieu, des financiers,... sorte de fourre-tout où les fans de la série auront du mal à retrouver les ingrédients qui en ont fait le succès.

Quelques belles images mais, malheureusement, aussi quelques scènes étrangement bâclées (voir, par exemple, les premières vignettes de la page 30, inconcevables pour une série ayant une telle notoriété).

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