Phoenix Wright dirige le cabinet Wright & Co. Avec l’aide de son assistante Maya qui possède des dons paranormaux, le jeune avocat résoud des affaires bien souvent complexes et défend ses clients avec ardeur pour que triomphent justice et vérité. Pour commencer, Phoenix doit voler au secours de son vieil ami Paul, indécrottable poissard accusé d’un meurtre qu’il n’a pas commis. Mais ce cas n’est rien comparé à cette nouvelle affaire qui prend place autour d’une effrayante maison aux araignées.
Apparue au Japon en 2001 puis arrivée en Europe en 2006 dans sa version Nintendo DS, la série vidéo-ludique Phoenix Wright (Ace Attorney comportant par la suite des déclinaisons ayant d’autres personnages principaux) s’est forgé un beau succès grâce à son savant mélange d’enquêtes et de plaidoiries. C’était donc logique, Japon oblige, que l’avocat ait droit à son adaptation en manga. Et celle-ci n’est heureusement pas purement opportuniste.
Tout d’abord, le joueur ne sera pas dépaysé. On y retrouve les différents personnages récurrents, aisément reconnaissables, l’ambiance sérieuse mais pas trop ainsi que divers éléments indissociables du jeu vidéo. En revanche, on peut regretter que le trait de Kazuo Maekawa paraisse trop impersonnel. Habitué des romans à suspense, et même s’il s’agit de son premier manga, Kenji Kuroda sait construire son récit pour que l’on entre dans l’intrigue et prenne plaisir à chercher des indices en même temps que Phoenix.
En reprenant certaines affaires de la saga et en en amenant de nouvelles, la déclinaison manga de Phoenix Wright : Ace Attorney saura trouver facilement son public auprès des fans et des amateurs du genre policier. Pas d’objection !
(par Baptiste Gilleron)
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