Please love me ! T1 - Par Aya Nakahara - Delcourt Manga

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Après avoir perdu son emploi, Michiko, 29 ans, accepte en désespoir de cause de travailler pour son ancien responsable qui monte un restaurant. Seul problème : elle le déteste ! Par l’auteure de « Lovely Complex ».

Ce nouveau Josei manga [1] d’Aya Nakahara [2] nous propose de suivre les mésaventures de Michiko, 29 ans, qui nous vient avec deux gros problèmes : sa société vient de faire faillite et elle entretient, assez généreusement, un étudiant !

Sans le sou, elle recherche désespérément un nouveau job alors que ses économies fondent à grande vitesse en cadeaux pour son protégé qui semble profiter cyniquement de la situation avec un joli sourire innocent.

C’est dans ce contexte, où ses repas se résument à quelques choux, qu’elle croise Kurosawa, son ancien responsable, lui aussi désormais sur le marché de l’emploi… À la différence qu’il a décidé de son côté de réouvrir un établissement.

De fil en aiguille, il lui propose de l’embaucher dans son affaire et notre héroïne, qui n’a pas le choix, accepte, même si elle ne l’apprécie guère. En effet du temps de leur ancienne société, ce dernier se montrait autoritaire et impitoyable avec elle.

Dans cette nouvelle série, débutée en 2013 et comptant à ce jour sept tomes, Aya Nakahara pose une situation de romance bien connue : d’un côté une héroïne qui manque de maturité, cause de ses mauvaises décisions, et de l’autre deux Love Interests : le premier d’apparence parfaite aux intentions douteuses, le second peu avenant mais à la personnalité droite et sérieuse.


Couvrir son jeune et beau amant de cadeau : bonne idée ?: © 2013 Aya Nakahara / SHUEISHA / Delcourt Manga

Ce schéma classique offre peu de surprises aux lecteurs rompus à ce genre d’histoire : Michiko se fait plus ou moins durement traiter par son nouveau patron, qui n’est pas un mauvais bougre et qui fait preuve d’attention en dépit de son air bourru. Le récit se trouve ici pimenté par le fait que Kurosawa ait déjà une petite amie qui désapprouve sa décision de réouvrir un restaurant.

En dépit d’un point de départ rebattu, il faut reconnaître le savoir-faire d’Aya Nakahara qui sait comment donner vie à ces archétypes pour les rendre sympathiques, amusants et attachants, et notamment l’envie de savoir si Michiko va un jour se rendre compte qu’elle cherche l’amour au mauvais endroit. Avec son peu de variations sur les situations ou les personnages, Please love me ! se révèle néanmoins une lecture agréable et amusante, grâce à une auteure qui maîtrise parfaitement son sujet.