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Pour Noël, que peut-on offrir à un collectionneur ?

Par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 20 décembre 2014                      Lien  
Qu'est-ce qu'un bédéphile peut bien vouloir inscrire sur sa liste au Père Noël ? Le dernier Blake et Mortimer? Malheureux!, il l'a déjà, et dédicacé qui plus est ! Le dernier XIII ? Il préfère ceux de Van Hamme et Vance... Bref, ce n'est pas simple. Apprenez donc à sortir des sentiers battus.

Faire plaisir à un amateur de bande dessinée, que ce soit pour un anniversaire ou lors des fêtes de Noël, ce n’est pas évident, parce que le risque est grand d’offrir un livre qu’il possède déjà ou pire, qui ne corresponde pas à son degré d’exigence... Que faire ?

Première chose : renseignez-vous. Demandez au collectionneur de vous montrer sa collection. Pas d’inquiétude : en général, il adore faire ça (si vous ne touchez à rien...). La collection part presque toujours d’une Madeleine de Proust, d’un souvenir d’enfance que l’on essaie de retrouver, puis de compléter. Au début, la curiosité est de la partie, elle devient bientôt une passion.

Pour Noël, que peut-on offrir à un collectionneur ?
Ne vous laissez pas impressionner par le stress de votre libraire. Choisissez, c’est ce que vous avez de mieux à faire.
Animal Lecteur de Sergio Salma et Liban. (c) Ed. Dupuis
Un cadeau, c’est bien. Deux, c’est mieux (L’Association).

Toute collection se constitue de "trophées de chasse" et chaque ouvrage porte son lot d’anecdotes, de détails sur l’auteur, sur l’œuvre ; chaque trouvaille est le produit d’une aventure. Au bout de quelques années, le collectionneur devient un savant qui connaît mieux le sujet de sa passion qu’un libraire, parfois mieux que certains spécialistes du sujet ou même -c’est possible !- que l’auteur lui-même, infichu de repérer une première d’une deuxième édition de ses œuvres ! Au bout d’une heure (soyez patients, il faut bien ça pour y voir clair sans que votre interlocuteur se doute de quelque chose...), votre profil (pour utiliser la terminologie de certains feuilletons TV) sera établi.

Typologies

Car il y a autant de collectionneurs que de genres de bande dessinée, mais le profil culturel du sujet aide à se faire une idée : soit nous avons affaire à un généraliste, à quelqu’un qui s’intéresse au graphisme en général, à la fiction, à la bande dessinée comme genre, et qui se laisse porter par la curiosité. Celui-ci ne sera pas difficile à satisfaire, un titre curieux d’un label comme L’Association fera l’affaire, comme, tiens, justement, Un Cadeau de Ruppert & Mulot, un livre qui "s’épluche", se découpe, "s’autodétruit" dans la lecture. Un crève-cœur pour le collectionneur qui devra en racheter un autre (s’il l’a apprécié) pour en conserver un "en parfait état".

Soit vous avez affaire à un amateur d’art, de rock, de SF, de Polar, de série TV, de cinéma, de musique, de littérature... Pour chacun de cs sujets, il existe des bandes dessinées dédiées. Ne vous laissez pas impressionner par la (sur-) production. La qualité, cela se choisit.

Où sont les femmes dans la BD ? "Elles" y répond (Huginn & Muninn)

La saison offre mille et une occasions de trouver des publications qui proposent des angles inédits qui sortent du champ de perception de l’amateur souvent enclin à collectionner un certain genre de séries ou quelques auteurs bien ciblés : portefeuille oblige, on ne peut tout collectionner ! Musardez dans les librairies, les brocantes, les salles de vente, vous trouverez des tas d’idées !

On peut par exemple lui trouver des beaux livres aux thématiques transversales qui invitent à la découverte. Par exemple :

- "Elles, Grandes aventurières et femmes fatales de la bande dessinée" de Christophe Quillien (Ed. Huginn&Muninn) est une belle idée : ce fort volume de 216 pages rassemble quelques-unes des héroïnes les plus marquantes de la bande dessinée : Calamity Jane dans Lucky Luke, Jill Bioscoop de Bilal, Susan Storm des Quatre Fantastiques, Emeraldas (la flibustière d’Albator), Pélisse dans La Quête de l’oiseau du temps, Jones dans XIII, Sophie d’Alack Sinner, Olivia Sturgess, le binôme d’Albany, Julie Saintange dans Sambre, Bonemine dans Astérix, Mary-Jane Watson dans Spider-Man, Aaricia dans Thorgal, Mademoiselle Jeanne dans Gaston Lagaffe, Colombe Tiredaile dans Olivier Rameau, Tank Girl, Adèle Blanc-Sec, Isa dans Les Passagers du vent, Barbarella, Gemma Bovery, Pravda la survireuse, Wonder Woman, Sakara Haruno dans Naruto, Catwoman, Nävis, Laureline (de Valérian), Lady Oscar, Modesty Blaise, Satanik, Lady Snowblood, Elektra Natchios, Bouche dorée dans Corto Maltese, Supergirl, Bécassine, Natacha, Yoko Tsuno, l’espiègle Lily, Aya de Youpogon, Mafalda, La Schtroumpfette, Agrippine, Raymonde Bidochon, Nadia dans Titeuf, Lucy Van Pelt dans les Peanuts, Lou, Bianca Castafiore, Ma Dalton et même l’intrépide Tartine font partie du générique. Et on dit que les auteurs de BD sont misogynes ?

12 pilotes de légendes chez Dupuis

- 12 Pilotes de Denis Sire & Jean-Marc Thévenet (Aire libre - Dupuis). Ce n’est pas de la BD, mais un livre fait par un auteur de BD, Denis Sire, l’un de dessinateurs les plus sophistiqués de la revue Métal Hurlant. Ici, ce sont les moteurs qui hurlent, dans les courses automobiles des années 1960. Derrière le volant, 12 pilotes de légende : Graham Hill, Jacky Ickx, Bruce McLaren, Lorenzo Bandini, François Cevert... Denis Sire charbonne au crayon, achève à la gouache. Dans la mêlée de ses traits surgissent les Ferrari, les Lotus, les Chaparral, les Aston Martin... Le texte de Jean-Marc Thévenet, comme dans le vrombissement d’une course, accompagne cette épopée d’une façon vive et très documentée. Chaque volume de cet ouvrage limité à 3000 exemplaires porte en frontispice une estampe signée par le dessinateur.

Rires et BD chez Huginn & Muninn

- Il y a aussi cette Anthologie de la bande dessinée d’humour de Vincent Bernière (Huginn & Muninn) qui n’apporte rien au niveau historique, si ce n’est des clichés éculés dignes d’Henri Filippini (on peut s’abstenir de lire les introductions de ce point de vue, sauf pour glaner quelques éléments contextuels genre date et lieu de publication) mais qui a l’avantage de structurer de façon maligne les plus grands noms de la BD d’humour, de Popeye de Segar au Baron noir de Pétillon & Got, du Chat de Geluck aux Freak Brothers de Shelton, des Pieds Nickelés de Pellos à La Femme assise de Copi, de Reiser au Concombre masqué de Mandryka, de Franquin et Hergé à Daniel Goossens et François Boucq..., avec une segmentation curieuse mais cependant originale : Comic, Strip, Grand Public, Underground, Anthracite et Absurdus. Elle se défend mais comme toute étiquette, elle n’arrive jamais vraiment à enfermer les mille et une facettes de l’humour dans une définition uniforme. L’humour aussi est enfant de Bohême...

Les tourments du complétiste

On peut tenter de repérer les dernières intégrales qu’il n’a pas encore achetées. La saloperie, c’est de lui offrir un numéro un, car cela l’obligera, s’il est séduit, à acheter la suite. Mais peut-être vous en sera-t-il éternellement reconnaissant d’avoir pris cette initiative. On notera dans les publications de ces derniers jours :

L’intégrale Tuniques bleues entame sa chevauchée fantastique (Ed. Dupuis)

- Le premier tome de L’Intégrale des Tuniques bleues de Salvérius & Cauvin (Dupuis) où l’on retrouve les premières pages de ce chef d’œuvre du western humoristique antimilitariste. On est surtout séduit par l’introduction savante de Patrick Gaumer qui a particulièrement bien bossé. Car que savions-nous de Salvérius disparu en pleine gloire naissante à l’âge de 38 ans ? Peu de choses. Jusqu’ici, même sa date de naissance était mentionnée de façon erronée dans les notices biographiques. Après une véritable enquête, dans laquelle il a glané une multitude de documents dont il fait profiter ses lecteurs, Gaumer rétablit la biographie de cet inconnu célèbre. On retrouve son dessin rond et enjoué patiemment mis au point pendant des années d’apprentissage dans les studios de Dupuis où s’élaborent les journaux mais aussi les dessins publicitaires, les titrailles et autres travaux graphiques rédactionnels pour les magazines du groupe, mais aussi les premiers dessins animés de l’éditeur de Marcinelle. Gaumer, en historien scrupuleux qu’il est, rétablit le contexte de cette création sur la base de documents de première main, irréfutables. Ça nous change de Bernière et de Filippini... Ici se distingue le style de Salvérius qui a la lourde tâche de succéder à Morris et à Lucky Luke dans Spirou (le Poor Lonesome Cow Boy est allé chevaucher à la concurrence, chez Dargaud) : il arrive à proposer un western humoristique qui n’est pas un plagiat, subtilement servi par le scénario d’un Cauvin qui signe là son premier best-seller et qui a compris que le meilleur moyen de rivaliser, si c’est possible, avec René Goscinny, c’est de s’exprimer avec sincérité. L’histoire lui a donné raison.

L’Intégrale Buck Danny accumule les heures de vol (Ed. Dupuis)

- Les "complétistes" n’auront peut-être pas encore acheté le tome 10 de l’Intégrale de Buck Danny. Là encore, c’est Patrick "Cosinus" Gaumer qui est aux manettes pour l’introduction. Jean-Michel Charlier & Victor Hubinon sont au sommet de leur art. Nous sommes au cœur des années 1960. La "Pax Americana" s’illustre par une série de conflits régionaux que l’histoire retiendra comme la "Guerre Froide". Charlier en dessine bien les contours : la rivalité nucléaire fige les blocs, Alerte atomique (1966) est là pour le rappeler qui se situe quelque part en Amérique latine. Un avion de l’US Navy portant une bombe atomique s’égare en territoire ennemi. À charge pour l’aviateur blond à la mâchoire carrée et ses amis d’aller la rechercher... La confrontation avec le rival soviétique se fait aussi dans les shows d’aviation où le team US doit s’imposer face à une équipe russe composée -perfidie suprême- de femmes. Lady X n’est évidemment pas loin... Contextualisation savante et bonus accompagnent cette excellente lecture.

Livres savants et références

Tant qu’on est dans le domaine des ouvrages de référence, on peut tenter aussi de lui offrir des monographies ou des ouvrages qui éclairent sa collection ou qui lui ouvrent des nouveaux horizons. En voici un florilège :

Le Siècle des Lumières en BD analysé par une brochette d’historiens (Ed. Kathala)

- Le Siècle des Lumières en bande dessinée - De poudre et de dentelles de Paul Chopelin & Tristan Martine (Dir.) aux éditions Kathala offre une thématique originale. Car avec 5000 nouveautés par an, autant se choisir une angle qui préserve sa collection de toute dérive inflationniste. "À chacun ses lumières" proclame d’ailleurs le texte introduction de ce petit ouvrage qui analyse et évoque les bandes dessinées qui abordent le XVIIIe siècle : de Oumpah-Pah de Goscinny & Uderzo, aux Passagers du vent de Bourgeon, en passant par Giacomo C de Dufaux & Griffo, Le Scorpion de Desberg & Marini, elles ne manquent pas les BD sur cette époque. Ce collectif d’historiens en reprend les principales avec, en prime, un long entretien avec Patrice Pellerin, créateur de L’Épervier, sans doute l’auteur de BD contemporain le plus pointu et le plus raffiné dans le genre.

Un hors-série de qualité de la revue Lire à 8.90€

- Nul n’est besoin de dépenser des fortunes pour acquérir un livre de référence. Pour 8,90€, le hors-série de Lire, Franquin - Le Géant du rire, fera l’affaire. Outre une série d’articles avec des angles inédits, notamment les relations de Franquin avec M. Dupuis et une réflexion sur le "style Franquin" par Serge Clerc, c’est un ouvrage très complet qui nous est offert qui a recours à de nombreux spécialistes. Il est truffé de documents inédits ou très peu vu. Un ouvrage "grand public" qui ravira jusqu’aux spécialistes.

Les pensées de Goscinny au Cherche-Midi

- Pour 15 euros, on peut acquérir les "Pensées" de René Goscinny publiées sous le titre "René Goscinny raconte les secrets d’Astérix" (Le Cherche-Midi éditeur). Sous un titre un peu racoleur, on trouve de nombreuses sentences exprimées par Goscinny au cours de sa vie. Nous avons affaire là à un moraliste comique à la Alphonse Allais ou à la Pierre Dac, mais appliqué au monde de la bande dessinée. Quelques exemples ? "Un candidat, dont j’ai oublié le nom et la tendance, s’est servi d’Astérix sans notre autorisation. Comme je n’ai plus de nouvelles, je pense qu’il a été battu par un candidat qui s’est peut-être servi de Tintin" ; "Avec cet Astérix, je suis reçu dans des salons où l’on ne me recevrait pas" ; "J’aime bien les soldats en retraite, en débandade. Ceux qui avancent m’ennuient." ; une dernière qui satisfera beaucoup de monde :"L’humour n’a rien à voir avec l’intelligence. Je connais des imbéciles qui ont beaucoup d’humour."

Un monographie originale sur Wallace Wood par Guillaume Laborie (PLG Editions)

- Enfin, pour les amateurs de comics, on ne passera pas à côté de cette petite monographie sur Wallace "Wally" Wood : Si c’était à refaire par Guillaume Laborie (PLG éditions). On y découvre un artiste puissant qui, après des débuts où il recueille les conseils de Will Eisner, d’Harvey Kurtzman et de Burne Hogarth, accompagne la révolution de la BD dans les années 1950-1960, entre science-fiction et érotisme, comics mainstream et production alternative. Un probe artiste qui a marqué l’histoire du genre.

La tentation originale

Pour ceux qui ont peur de ramener au collectionneur un "doublon", il y a une solution radicale : le dessin ou la planche originale. C’est un objet unique par définition. Évidemment, inutile de viser -à moins que vous en ayez les moyens et que votre générosité est sans bornes- un original d’Hergé à 2,6 millions d’euros ou une planche de Bilal à plus de 170 000 euros. Récemment, dans une vente publique organisée par l’étude de Cornette de Saint-Cyr à Paris, nous avons vu une planche de Jordi Bernet (Paul Foran, parue dans Spirou), l’un des meilleurs dessinateurs espagnols partir à 80€, un dessin de Bibi Fricotin de Pierre Lacroix se lâcher à 60€, une magnifique planche de Poncho Libertas de Le Rallic, l’un des meilleurs illustrateurs des années 1930-1950 à 60€ ou d’Antonio Parraz issue du Lièvre de Mars à 80€. 100€ pour un Charlot de Thomen ou 90€ une jolie petite illustration de Dupuy & Berberian. 200€ pour une planche des Pieds Nickelés de Pellos, 150€ pour un Hultrasson de Marcel Remacle, un joli classique de Spirou des années 1960...

Tout cela reste très raisonnable et on en trouve par dizaines dans certaines galeries (choisissez celles qui ont pignon sur rue et exigez des certificats, car les faux commencent à circuler...). Pour un collectionneur, il n’y a pas de cadeau plus... original.

Une magnifique planche de Le Rallic à 60€
DR

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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- Le Hors Série de la revue Lire "Franquin - Le Géant du rire" est disponible en kiosque.

- Les résultats de la vente Cornette Saint-Cyr du 13 décembre 2014 sont ICI

 
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5 Messages :
  • Pour Noël, que peut-on offrir à un collectionneur ?
    20 décembre 2014 17:00, par J-Pierre

    C’est vrai qu’un dessin original est un bien beau cadeau, mais ça demande quand même des moyens.

    Répondre à ce message

  • un moment.... pour la vente aux enchères, ça a commencé à 60 euros et ça s’est terminé à combien ??

    Répondre à ce message

    • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 20 décembre 2014 à  18:17 :

      On vous a mis un lien en fin d’article, avec les résultats définitifs de vente. Eh oui, ce bel original est parti à 60 euros.

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      • Répondu par Michel Dartay le 20 décembre 2014 à  20:40 :

        Exact, merci pour ce lien, cher Didier, cette vente avait échappé à ma vigilance. Quand on parle d’affolement au niveau des prix atteints pour certains originaux (Hergé, Jacobs et Martin, Franquin, Peyo, Uderzo, Morris, Bilal, Tardi, Bilal et Moebius), il ne faut pas oublier que ces records ne concernent qu’un nombre très limité d’auteurs, les autres restant en général abordables, à moins de 500 euros pour une pleine page ! De quoi en effet faire plaisir et décorer agréablement ses murs, même si là, il faut mieux connaitre très en détail les goûts de la personne à qui l’on destine un cadeau ! ebay présente l’avantage de ne pas avoir de frais pour l’acheteur, mais attention, des escrocs y sévissent !

        Répondre à ce message

  • Pour Noël, que peut-on offrir à un collectionneur ?
    23 décembre 2014 12:37, par Oncle Francois

    Une nouvelle pipe est toujours la bienvenue, bien sûr !

    Arf arf arf, la bonne ....blague à tabac !°)

    Joyeux Noêl à toutes et à tous, et ne laissez pas le gang des cambrioleurs barbus vêtus de rouge s’introduire dans vos cheminées privées, le ramonage gratuit n’étant pas encore au programme de François Premier de Hollande ! N’en déplaise à certains...

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