C’est la canicule. Ce soir, Jean Bath et Gaby organisent une fête et toute la bande ? ou presque ? doit se retrouver. Chacun avec son petit bagage de soucis et de tracas, mais avec les copains, il y a toujours une oreille amie à laquelle se confier. De quoi animer et pimenter une belle soirée d’été, avec un peu d’orage dans l’air.
En décidant de laisser l’action se dérouler sur une seule journée, Peyraud nous livre un concentré d’humour qui se déguste d’une seule traite.
Avec ce troisième volume se termine le premier cycle des histoires de "Premières chaleurs".
(par Patrick Albray)
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"Franchement, que peut-on attendre d’une société qui se soucie plus de la façon de se nettoyer le trou de balle que de la qualité des aliments qu’elle ingurgite ?" Dès la première planche, le ton est donné. "Premières chaleurs..." est une série que l’on aime avant tout pour la qualité de ses dialogues. Le niveau, ici, est élevé. C’est aussi une série que l’on apprécie pour la qualité des personnages qu’elle met en scène. Et l’on ne peut que s’attacher à cette brochette de jeunes adultes, homo ou hétéros, célibataires ou en couple, dans des tranches de vie qui sont proches de celles que tous les jeunes trentenaires ont vécues. Le dessin, léger, de Jean-Philippe Peyraud, accompagne à la perfection cette bande de joyeux drilles. A un détail près : son tic graphique pour représenter les nez, qui devient vite agaçant.