À cinquante ans, Aloys Clark, est un homme en rupture. En rupture d’inspiration, incapable d’écrire une ligne, l’écrivain sillonne la France, de bibliothèque en centre culturel, pour parler littérature. En rupture d’amour et de bonheur, hanté par la mort de son père, l’homme cède à la dépression. Jusqu’au jour où il exhume un livre d’un rayonnage poussiéreux, le livre d’un autre. Ce récit, en apparence autobiographique, respire la joie de vivre. Et décide Aloys à suivre les traces de son auteur.
Avec "Quelques mois à l’Amélie", Jean-Claude Denis, l’auteur de "Luc Leroi" et de L’Ombre aux tableaux (Prix des libraires 1991), signe certainement l’un de ses ouvrages les plus personnels. À travers la dérive de cet écrivain qui va, grâce à un livre, retrouver le goût de l’écriture et surtout, goût à la vie, il livre un récit d’une grande maîtrise, aux scènes intimistes d’une grande justesse, alternant passé et présent avec un rare bonheur. Son arrivée dans la collection "Aire Libre" est un événement.
(par Patrick Albray)
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L’un des plus beaux romans de la bande dessinée. Une histoire superbe, sensible et émouvante, dont le mystère ne se dévoile que dans les ultimes pages. Où fourmillent une multitude de petites touches de peinture que sont des rencontres fugaces avec des personnages de passage, des lieux apparemment anodins, de petites tranches de vie, des anecdotes glanées de ci, de là. Et qui font toute la richesse de ce récit romanique et attachant que l’on relit et relit encore pour en savourer tous les détails. Jean-Claude Denis est un fin observateur du quotidien et chaque case de ce livre sonne vrai.
La première édition comporte le début du (vrai) livre écrit par Jean-Claude Denis, devenu ici le nègre littéraire de son personnage Aloys Clark.
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