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Raoul Cauvin (Pierre Tombal) 1/3 : « Écrire un scénario, cela prend du temps. Se le faire refuser, c’est l’affaire de quelques secondes. »

Par Nicolas Anspach le 28 mars 2011                      Lien  
{{Raoul Cauvin}} est incontestablement un poids lourd du monde l’édition, et de la bande dessinée en particulier. Ses ventes cumulées frôlent les 50 millions d’albums. Le public s’est accaparé ses créations, et ses personnages font aujourd’hui partie de l’imaginaire collectif, que cela soit {Cédric}, adapté en dessin animé, Blutch et Chesterfield des {Tuniques Bleues}, {Pierre Tombal}, le Dr Ménard (le fameux {Psy}) ou encore le personnel médical des {Femmes en Blanc}.

Si ses chiffres de vente peuvent donner le vertige, ce roi de l’humour tout public reste simple, modeste et se montre surtout accessible via son blog ou dans les festivals. Nous avons rencontré ce conteur facétieux retrace avec nous les grandes étapes de son parcours atypique dans une interview en trois volets. Rien ne prédestinait cet imprimeur-lithographe à devenir l’un des maîtres du scénario humoristique de notre temps.


Raoul Cauvin (Pierre Tombal) 1/3 : « Écrire un scénario, cela prend du temps. Se le faire refuser, c'est l'affaire de quelques secondes. »
1968, la création des Tuniques Bleues marque la fin de la période "savonette" de Raoul Cauvin

Vous avez suivi une formation de lithographie publicitaire à l’Institut Saint-Luc de Tournai à la fin des années 1950. Marcel Marlier, l’illustrateur de Martine, fut votre professeur.

C’est vrai ! Marcel Marlier était mon professeur de dessin et de croquis. Il nous emmenait souvent à l’extérieur dessiner d’après nature, que cela soit des paysages, des arbres ou des animaux. Il nous demandait alors de dessiner ce que l’on voyait, mais je dois vous avouer que ce n’était pas terrible.

À l’époque, il avait déjà créé Martine, il avait un de ces talents ! Je suis heureux de l’avoir connu durant les années 1956 et 1957. À l’école, je n’étais pas très doué pour le dessin. Je ne le suis pas plus maintenant, d’ailleurs ! Même si je dessine mes scénarios, je dois rajouter mes commentaires au-dessus des éléments pour mieux me faire comprendre des dessinateurs.
On se voyait régulièrement dans les festivals. Marcel Marlier m’avait dit un jour : « Tes dessins n’étaient vraiment pas terribles. Mais tu avais déjà une grande gueule à l’époque. Tu vois, cela t’a bien servi ! ». Et c’est vrai (Rires).

Quel genre de professeur était-ce ?

… Taiseux ! On lui montrait nos croquis, et il se taisait ! Je comprends aujourd’hui pourquoi... (Rires). Renaud, le dessinateur de Jessica Blandy, a également eu Marcel Marlier comme professeur dans cette même école. Il était deux ans au-dessus de moi. Il était plus doué, lui. Dans ma classe, on se valait tous. C’est-à-dire, qu’aucun de nous n’était doué pour le dessin. C’est pour cette raison qu’il était taiseux. Il ne pouvait rien dire, tellement c’était mauvais !

Après vos études, vous avez été ouvrier dans une usine de boules de billard !

Oui. Quand j’ai quitté l’école, j’ai eu une période de flottement avant le service militaire, qui était alors obligatoire. J’ai travaillé dans une usine de boules de billard pendant quelques mois. Mais je n’ai jamais participé à la fabrication de boules. Cette usine façonnait le plastique et avec cette matière, ils fabriquaient aussi des crucifix. Pendant six à huit mois, je me suis appliqué à enlever des arrêtes sur des christs, à les patiner pour leur donner un effet de bronze, de chêne ou de métal. J’en ai fait des crucifix ! (Rires). De temps en temps, j’allais voir comment on fabriquait des boules de billard. Cela m’intéressait plus que mon propre boulot.

Dans le dernier album des Psy (avec Bedu, au dessin), vous aviez écrit une histoire avec le christ qui quitte sa croix pour aller se confier chez le psy. Cela vient de là ?

Ah ! Non. Mais c’est curieux. Je n’ai pas reçu de lettres de protestation par rapport à l’histoire que vous évoquez. J’ai évoqué Lazare dans Les Grandes Amours contrariées avec Philippe Bercovici (en 1982). En moins de quinze jours, l’éditeur a dû recevoir quarante lettres nous demandant de nous virer. J’ai été parfois maudit et damné pour mes histoires. J’ai même reçu des morceaux d’évangile par la poste ! J’ai tout eu durant ma carrière. Mais là, rien, c’est étonnant. Mais bon, c’est vrai que ce récit n’est pas bien méchant. Un christ qui se dépend de sa croix pour aller consulter un psy, ce n’est pas très grave. Dieu sait s’il n’en aurait pas besoin avec tout ce qui se passe dans notre monde ! (Rires).

Après le service militaire, vous avez été engagé aux éditions Dupuis ?

Oh, non ! J’ai d’abord cherché une place dans une imprimerie. J’ai passé pas mal de temps à rechercher un emploi chez les imprimeurs du nord de la France et dans la région bruxelloise. Je voulais devenir lithographe. Un métier qui n’existait plus. Et pourtant, je l’avais étudié quelques mois plus tôt à Saint-Luc, à Tournai ! Puis, effectivement, je suis entré chez Dupuis. J’avais rencontré à l’armée Francis Bertrand, qui dessinera plus tard La Ford T. Il travaillait déjà chez Dupuis et m’a tuyauté pour que je puisse y entrer. J’ai fait mes trois mois d’essai où j’ai enchaîné les petits boulots dans le bureau de dessin. J’y réalisais par exemple de la mise au net de Mots fléchés. Mais aussi du lettrage des bulles en néerlandais. C’était vraiment le temps des bricoles. Je ne m’en sortais pas vraiment. On m’a même dit que mon avenir n’était pas chez Dupuis. Puis, je suis devenu caméraman pour le studio Dupuis TV-Animation (Studio TVA).

Aviez-vous déjà des velléités d’écriture à cette époque ?

Pas du tout ! J’admirais des gens comme Franquin, Peyo et Roba qui étaient des auteurs complets. Ils dessinaient, mais réalisaient aussi leurs propres histoires. Je me suis aperçu que beaucoup d’excellents dessinateurs étaient à la recherche d’histoires. J’ai alors eu envie de m’essayer à l’écriture. J’ai donc commencé à écrire des scénarios pendant cette période où j’étais caméraman pour le studio TV-Animation (studio TVA). Eddy Ryssack me donna un sacré coup de main !

Les premiers scénarios de Cauvin
(c) Ryssack, Cauvin.

Mais Yvan Delporte ne vous aimait pas et refusait systématiquement vos projets.

Dieu ait son âme ! Oui. C’est vrai. Il n’aimait pas mon travail. Je n’ai jamais su la raison, d’ailleurs. Heureusement, Charles Dupuis croyait en moi, et m’a lancé [1].

Vous étiez tenace puisque cette période où l’on vous refusait des histoires a duré des années. Pourquoi continuiez-vous à présenter des projets ?

Je ne sais pas. C’était peut-être dans mon caractère. Je n’aime pas être battu ! Lorsque l’on m’envoyait une fin de non-recevoir, c’était terrible. Écrire un scénario, c’est un travail de plusieurs semaines. Et entendre un « non » d’un éditeur, cela ne dure que quelques secondes. Pourquoi je me suis accroché ? Je n’en sais rien. J’avais envie de faire du scénario, mais je ne pensais pas en vivre. Et pourtant, c’est ce qui s’est passé !

Le studio TV-Animation de Dupuis réalisait à l’époque des dessins animés d’une manière artisanale, en animant des silhouettes de papier découpé.

Tout à fait ! A l’époque, je travaillais avec Charles Degotte (Les Motards), et Michel Matagne qui assurait les décors. Des femmes étaient chargées de découper les silhouettes en papier. On les posait sur un décor. Je les bougeais avec des gants blancs et des pinces à épiler. Puis, je filmais. Et on recommençait ensuite à l’infini pour suggérer le mouvement… Lorsque je suis entré au Studio TVA, j’ignorai tous des techniques de l’animation. Je n’avais jamais vu une caméra et je savais à peine ce qu’était un film. J’ai tout appris sur le tas, grâce à Eddy Ryssack. Il m’a appris à filmer, à bouger les personnages, etc. C’était un magnifique souvenir. Même si pour mon malheur, j’y ai laissé une partie de ma vue. On était surexposé à la lumière. J’avais des spots continuellement dans les yeux. À cette époque, je quittais le studio le matin, pour ne revenir parfois que deux, voire trois jours après. On tenait grâce aux cafés et aux cigarettes. Cela peut paraître effrayant aujourd’hui d’avoir ce rythme de vie. Mais c’était notre boulot, et on l’aimait !

J’ignore toujours pourquoi on utilisait la technique de la « découpe », alors que le Studio Belvision, de Raymond Leblanc, réalisait ses dessins animés avec des cellophanes.

Ceci dit, j’aimerais bien revoir l’un de ces dessins-animé. Si quelqu’un sait où en trouver, je suis preneur ! On avait fait de nombreux films sur les Schtroumpfs, le Crocodile majuscule, Teeth is money, etc.

Photographie d’une scène d’un dessin animé des schtroumpfs réalisé grâce à la technique de la découpe
Raoul Cauvin était alors le caméraman du studio TV-Animation de Dupuis (c) Peyo, IMPS.

Puis, vous avez commencé à vous lancer dans le scénario.

C’était ma période marchand de savonnettes ! J’allais trouver les dessinateurs en leur proposant mes histoires et ils me recevaient souvent d’une manière un peu brutale. J’ai commencé par des histoires courtes dans le journal. Eddy Ryssack m’a appris les ficelles du métier et la manière de découper un court récit. Avec lui, je réalisais surtout des animations pour le journal de Spirou pour des numéros thématiques (Noël, etc).

En 1968, nous avons créé une série mettant en scène des petites puces, Arthur en Léopold [2]. Il a été très important pour moi. Il m’a appris le métier, et le métier de cameraman, que j’ai exercé pendant longtemps. Plus tard, Maurice Tillieux m’a appris à mieux me structurer, à développer des scénarios qui tenaient sur un album entier. Maurice me disait que pour un « 44 planches », il fallait que le lieu et le début de l’intrigue soient évoqués dans les quatre ou cinq premières planches. Les personnages devaient savoir pourquoi ils partaient à l’aventure ! Il m’a aussi appris à ne pas surcharger les bulles. Maurice Tillieux était mon père spirituel dans la BD, tout comme il l’était aussi pour François Walthéry. J’ai eu beaucoup de difficulté à me remettre de son décès. Je l’aimais énormément. Nous avons passé de merveilleux moments ensemble.

(c) Ryssack, Cauvin.
A la mort de Salvérius, Willy Lambil dessina les dernières pages de Outlaw. Deux recueils d’histoires courtes, signées par Salvérius & Cauvin, sortirent encore par après.

En 1968, vous créez les Tuniques Bleues avec Louis Salvérius.

Oui. C’était la fin de ma période « Buiten ! » (NDLR : terme flamand signifiant : « Sortez ! »). Cette série a permis de faire prendre conscience aux autres que j’étais sérieux !

Quand Morris a quitté Dupuis pour rejoindre Dargaud avec Lucky Luke, j’ai directement été proposer un scénario à Louis Salvérius. Je savais qu’il aimait le western. Seulement, je n’étais pas seul sur le coup, il y avait déjà trois ou quatre scénaristes qui lui avaient envoyé des histoires. Heureusement, j’étais le seul à lui proposer le thème des « tuniques bleues ». Louis, par gentillesse, ne voulait décevoir aucun d’eux. Il a laissé le soin à Charles Dupuis de choisir quel scénariste était le plus à même de travailler avec lui. Je ne sais pas si cela s’est joué sur l’originalité de la thématique, mais Charles Dupuis m’a choisi ! À partir de ce moment-là, je n’ai plus dû aller vers les dessinateurs pour placer un scénario. Ils venaient me trouver. Et s’ils venaient vers moi, c’était parce qu’ils appréciaient mon travail… C’était plus confortable.

Vous évoquiez Louis Salvérius. Quel genre d’homme était-il ?

Je n’ai jamais compris les raisons de son décès. Il est mort en 1972, à 37 ans… d’un infarctus. Il a longtemps travaillé au studio de dessin des éditions Dupuis, près de l’avenue Louise à Bruxelles. Son train s’arrêtait à Bruxelles-Midi, et il se rendait, à pied, à la rue de Livourne, près de l’avenue Louise. Il faisait du sport, car cela montait ! Mais c’est vrai que c’était un grand stressé.

Je me souviens d’une conversation au restaurant. Il venait de quitter le studio de dessin pour se consacrer uniquement à ses planches. Il était devenu indépendant. Il était angoissé car cela comportait des risques. Louis m’a dit : « Surtout, ne me laisse jamais tomber, Raoul  ». On était partis pour faire équipe à deux pendant de longues années. C’était vachement important pour lui qu’il puisse compter sur moi. Je ne l’ai jamais laissé tomber. C’est lui qui m’a laissé tomber, malheureusement. C’était un mec bien !

C’est lui le créateur des Tuniques Bleues. Je m’en rappellerai toujours. Salvé [3] est le premier dessinateur de cette série, de ses personnages. Même si on n’a fait que quelques albums ensemble. Et puis, Willy Lambil est arrivé et a installé d’une manière admirable son style graphique.

(À Suivre)

Le tirage du 25e album de Cédric avoisine les 160.000 exemplaires.
L’adaptation en dessin-animé est toujours diffusée en France et en Belgique. Sur la photo : Raoul Cauvin signe un dessin de Laudec en 2009 - (c) Nicolas Anspach

(par Nicolas Anspach)

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Lire aussi sur actuaBD, des interviews :
- « Je sers le café chez Dupuis, cela m’inspire ! ». (Août 2009)
- « L’humour est mal vu dans la bande dessinée » (Avec Tony Laudec, Avril 2008)
- « Ce n’est pas un secret, j’ai vendu 45 millions d’albums » (Septembre 2006)

Des actualités :
- La série Cédric célèbre ses 20 ans par une expo ludique à Charleroi. (Septembre 2009)
- A ta santé, Poje », l’adaptation théâtrale de la BD de Cauvin et Carpentier (Avril 2009)
- Raoul Cauvin : quatre incunables et un missel (Novembre 2008)

Des chroniques d’albums :
- Cédric T25, T24, T23, T20, T15
- Les Tuniques bleues T54, T50, T47
- Les Psy T17, T14
- Les Femmes en blanc T24, T23
- Sammy T40, T37
- Mirliton T1
- Coup de Foudre T2
- Les Paparazzis T8

Et les interview de ses dessinateurs :
- Daniel Kox : "L’Agent 212 n’a pas été créé pour durer !" (Janvier 2010)
- Lambil : "On parle bien plus d’un auteur qui vend 5.000 albums à la nouveauté que du nouvel album des Tuniques Bleues" (Novembre 2009)
- Marc Hardy : "Rigoler de tout est un fameux purgatif !" (Novembre 2008)
- Bédu : "J’ai dû travailler pour cerner les expressions des personnages" (Avril 2008)
- Bercovici : "J’écris comme il dessine" (avec Bob De Groot, Janvier 2007)

Lien vers le Blog de Raoul Cauvin


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En médaillon : Raoul Cauvin, en mars 2011. (c) Nicolas Anspach

[1NDLR : Yvan Delporte fut rédacteur en chef du journal de Spirou entre 1955 et 1968. Cauvin débuta réellement dans le journal en 1968, l’année de création des Tuniques Bleues

[2NDLR : À la même époque, Raoul Cauvin et Claire Brétécher créent les Naufragés.

[3NDLR : Diminutif de Louis Salvérius

 
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6 Messages :
  • Il y a une typo dans [1] NDLR : Yvan Delporte fut rédacteur en chef du journal de Spirou entre 1955 et 1968. Cauvain débuta réellement dans le journal en 1968, l’année de création des Tuniques Bleues

    C’est Cauvin, pas Cauvain...

    Ne vous sentez pas oblige de publier ce message, juste de corriger la faute :-)
    Et merci de nous parler de lui

    Répondre à ce message

    • Répondu par Nicolas Anspach le 28 mars 2011 à  11:30 :

      Merci beaucoup. Je corrige cela tout de suite. Vous aurez compris que c’était une faute de frappe. Bien à vous,

      Répondre à ce message

  • Et pendant qu’on y est, à la toute fin de votre entretien, il faudrait corriger cette petite faute : on ne dit pas « on n’était parti pour... », mais « on était parti pour... ».
    Cordialement, Mg

    Répondre à ce message

    • Répondu par ActuaBD le 29 mars 2011 à  10:12 :

      C’est corrigé. Merci de votre attention.

      Répondre à ce message

  • Encore une passionnante interview d’un auteur populaire,
    31 mars 2011 18:11, par Oncle Francois

    simple et apprécié du public. 50 millions d’exemplaires vendus, c’est ENORME, et je pèse mes mots. Et pourtant, l’on peut se rendre compte que la réussite ne fut pas immédiate. Il y eut le hasard (la rencontre avec Francis, puis le départ de Delporte l’opposant). Dans les années soixante-dix, il y eut deux scénaristes importants dans Spirou : Tillieux et Cauvin, mais la disparition du premier laissera le champ libre à l’autre, qui deviendra alors le sauveur des éditions Dupuis. Monsieur Cauvin me semble hautement digne et respectable, car il est fidèle à ses auteurs, et ceux-ci trouvent parfois un grand succès grâce à lui. De plus, c’est un travailleur acharné, car avec 50 millions d’exemplaires vendus, il pourrait facilement se contenter d’aller à la pèche, jouer à la pétanque ou regarder la télé dans son canapé. Je recommande donc aux jeunes auteurs de suivre son exemple s’ils veulent réussir dans la vie.

    Répondre à ce message

    • Répondu par Bakounine le 1er avril 2011 à  07:14 :

      "Je recommande donc aux jeunes auteurs de suivre son exemple s’ils veulent réussir dans la vie."

      Mais non, la place est prise et un auteur n’est pas interchangeable. Je recommanderai donc aux jeunes auteurs de suivre une autre voie : la leur.

      Répondre à ce message

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