La trame des trois précédents albums était fort dense et narrait un affrontement entre les rapaces et un autre clan, les Molina. L’inspecteur Spiaggi mène une enquête sur des crimes peu orthodoxes et établira un lien avec ces derniers. Léonore, quant à elle, doit choisir entre deux chemins : conserver une vie normale, ou devenir une rapace. Mais a-t-elle réellement le choix ?
Jean Dufaux s’est essayé à un genre : les histoires de vampires ! Un sujet riche, mais malheureusement difficile car déjà beaucoup exploité dans la littérature ou dans le cinéma. D’un coup de baguette magique, Dufaux amène de nouveaux personnages dans le récit pour expliciter l’intrigue. Le lecteur trouvera sans doute que le subterfuge narratif est trop voyant.
Le style graphique d’Enrico Marini est toujours aussi élégant. Le dessinateur suisse est audacieux et dynamique dans sa manière de traiter certains plans. Il s’impose comme étant l’un des jeunes auteurs les plus prometteurs de sa génération, sans pour autant être novateur.
(par Nicolas Anspach)
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Une fin de cycle en demi-teinte…