La belle histoire commence derrière des ordinateurs. Deux artistes qui s’envoient des vannes, des compliments derrière mille couches de dérision, et au milieu, plein de petites histoires dessinées. Une façon comme une autre de se connaître pour deux accros de la palette graphique et des univers sombres, éclaircies en option.
Cette drôle de relation virtuelle a bien eu lieu, mais l’histoire ne dit pas si sa conclusion est demeurée strictement professionnelle. Cela dit, la logique est respectée, puisque les univers des deux auteurs se font des clins d’œil dans la droite ligne de leurs créations personnelles. Pour Elosterv, trash sentimental à chute uppercutée, pour Davy Mourier humour noir entre finesse et désespoir, entre poésie gothique et misanthropie légère.
L’avantage de ce ping-pong graphique, c’est que les planches rebondissent dans un délire organisé avec quelques moments réalistes dosés avec soin. Et c’est encore une autre façon d’entrer dans le quotidien d’artistes représentatifs d’une inspiration qui picore aux quatre coins de la BD.
Amis dépressifs, à consommer avec modération tout de même.
(par David TAUGIS)
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