L’île de Sonido de Tortuga des Caraïbes passe rapidement du statut d’endroit paradisiaque à une scène de chasse à l’homme sanguinolente. Composé de starlettes pour une émission TV et d’une équipe de tournage, le groupe de protagonistes s’aperçoit relativement vite qu’un souci majeur accable l’île : une ONG opposée au bio-terrorisme se retrouve également sur ces lieux, en quête d’un gros gibier !
Que retenir jusqu’à présent de cette version de Resident Evil, hormis des demoiselles plantureuses et des attaques de zombies ? Est-ce là tout ce que nous pouvons attendre du travail de Naoki Serizawa ?
On a compris depuis belle lurette que Naoki Serizawa détient un don particulier : dessiner de jolis minois et des courbes voluptueuses, comme on en trouve sur les magazines de mode tendance. Un effet accrocheur et racoleur, où les plans sont rapprochés, valorisent les héroïnes avec élégance et raffinement, faisant oublier même l’indigence des décors d’arrière-plan, anodins la majorité du temps.
L’autre élément marquant de sa touche personnelle ressort notamment de sa dynamique et de ses scènes d’action mouvementées. Un régal pour les yeux, certes, mais attention tout de même : vu le nombre actuel de séries dans ce registre, cette série ne sort pas du lot. Ceci dit, cet album respecte honnêtement le climat classique de l’univers de Resident Evil et plaira certainement à une majorité de lecteurs.
(par Marc Vandermeer)
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