La guerre en 2215, c’est une armée de robots face aux survivants du genre humain. Stan, ado débrouillard et téméraire, résiste dans son coin, jusqu’à l’arrivée de Rocky, un robot solidement équipé, qui s’avère commandé par un proche, voire un très proche.. Tous deux font chemin commun, et leur ambition grandit : sauver les hommes...
Le deuxième opus du diptyque de Nicolas Jean met en scène un retournement des forces : le jeune Stan prend les commandes, tel un pygmalion menant le combat. Durant ce passage de témoin, les difficultés s’amoncellent, et l’adversaire - toujours contrôlé par une intelligence artificielle [1] avance avec toujours plus de moyens. Une situation périlleuse, d’autant plus que les rares êtres humains valides ne se précipitent pas pour rejoindre Stan et son valeureux Rocky.
Suite et fin de Rock & Stone, avec une trame plutôt classique où la solidité des liens familiaux mène à la résistance la plus acharnée, jusqu’à un espoir de monde nouveau, tel un arche de Noé qui aurait trouvé ses fondateurs. Les auteurs ont choisi un certain nombre de flash-back pour enrichir le personnage de Daniel, donnant plus de variété aux scènes, mais aussi moins de rythme. Les décors cohérents de Yann Valeani et les nombreuses machines qui défilent au long des planches emportent tout de même le morceau, avec un beau final généreux, hommage à la vie.
(par David TAUGIS)
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