Dans ce communiqué, dont on trouvera l’intégralité ci-dessous, il laisse chacun des acteurs décider de la politique qu’ils vont mener. Cela ne résout pas le problème de fond évoqué par les auteurs, mais était-ce bien à lui d’y apporter une solution ? Ne serait-ce pas plutôt aux auteurs, les principals intéressés dans ce débat, d’en discuter avec les éditeurs afin de dégager des règles qui seraient alors appliquées à l’ensemble des manifestations ?
COMMUNIQUE DE PARIS BD
"Depuis quelques jours, certains acteurs de la bande dessinée s’inquiètent d’une éventuelle politique discriminatoire en matière de dédicaces de la part de la direction du Salon PARIS-BD qui se tiendra du 12 au 15 juin prochain.
Il n’en est pas question. Dissuader les visiteurs de rentrer dans l’enceinte du Salon avec des albums achetés à l’extérieur a été envisagé, au même titre que d’autres solutions (limiter les albums en dédicaces, rendre la dédicace payante, instaurer un système de tirage au sort, éviter les feuilles volantes...).
Devant l’absence de consensus, nous avons décidé de ne pas statuer et de continuer à contribuer au débat, avec nos moyens, en collaboration avec les différentes instances qui s’intéressent à ce dossier.
Nous laisserons à chacun le soin de gérer au mieux ces séances tout en souhaitant que le savoir-vivre et l’accès pour tous à ces séances de dédicaces, instants magiques de rencontres entre auteurs et lecteurs, soient respectés.
Les motifs d’inquiétude n’ont donc plus lieu d’être."
(par Patrick Albray)
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