Après les événements narrés dans le premier épisode, Sara Lone, qui n’accepte plus son nom de jeune fille Joy Carruthers, a repris la tête de la petite affaire familiale afin de la sauver de la faillite.
En effet, avant de mourir assassiné, son père avait multiplié les dettes pour maintenir à flot son entreprise de pêche à la crevette. Sans la découverte d’un trésor maya dans l’épave d’un navire espagnole, il aurait dû fermer boutique. Consciente que ce magot peut lui sauver la mise et préserver les emplois de ses travailleurs, Sara multiplie les sorties en mer afin de retrouver l’endroit où a coulé le galion. Mais ses manœuvres ne passent pas inaperçues : bien décidé à mettre aussi la main sur le butin, Leroy Chapman, le chef du syndicat des pêcheurs la talonne de près. Pour ne rien arranger, Sara a engagé deux nouveaux pêcheurs afro-américains pour palier les décès de son père et de Louie Jobart. Il faut dire que dans cette petite bourgade côtière du Texas, ce détail épidermique ne passe pas très bien auprès des autres pêcheurs. Pour laver ce qui est perçu comme un affront, ceux-ci feront appel au Klan local...
Pendant ce temps, à Washington, Rip “Janus” Vandoorne multiplie les manœuvres pour entrer en contact avec le chef des services secrets. Depuis sa rencontre avec notre héroïne, le mystérieux agent à mis la main sur des documents prouvant la compromission du père de JFK avec la mafia. Veut-il faire tomber le nouveau président des USA ? Et pourquoi maintient-il son emprise sur la jeune femme alors que son enquête est terminée ? Une chose est sûre cependant : les talents de sniper de Sara Lone l’intéressent au plus haut point...
Ce second tome confirme les bonnes impressions que nous avaient laissées le premier épisode de Sara Lone : une intrigue rondement menée, des dessins et une mise en scène efficaces...Il n’est donc pas étonnant que cette série créé par Erik Arnoux et David Morancho ait suscité autant d’enthousiasme auprès des édinautes du pure player Sandawe. Rappelons que le troisième album des aventures de Sara Lone est entré dans l’histoire du crowdfunding (financement participatif) de la BD en étant le premier album financé en 100 heures seulement ! Une marque de confiance des fans qui interpelle. Sara Lone est une série, certes classique, mais qui dispose des qualités suffisamment probantes pour qu’une communauté d’internautes s’emploient à la défendre.
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(par Christian MISSIA DIO)
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Sara Lone sur le site des éditions Sandawe
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