Quelques jours après le départ de vingt compétiteurs depuis Les Sables d’Olonne, on est forcément curieux de lire cet album de docu-fiction avec des arguments lipides : « Un bateau, un marin, les océans ». Reconstitution fidèle de la course d’un underdog du Vendée Globe, l’album « Seul autour du monde » raconte à la première personne les tourments d’un voyage autour du monde, une épopée en solitaire.
Au cours de cette course un peu folle, c’est un esprit d’aventure trompe-la-mort qui anime le skipper. Seul sur son embarcation, face aux doutes, aux tempêtes, aux accidents, aux blessures, aux avaries,... On lit ce périple partagé entre l’admiration (voilà des gens qui vivent l’aventure) et l’incompréhension (le risque mortel est présent à chaque seconde).
Renaud Garreta, en congé de son best seller Insiders, met en œuvre son style photo-réaliste caractéristique pour coller au plus près de la texture des bateaux et des flots. Si on peut trouver cette patte empruntée lorsqu’il s’agit de récits d’espionnages et de thrillers lorgnant vers le cinéma d’action, le trait de Garreta est ici à sa place. Autant que le scénario fouillé d’Alexandre Chenet, qui fait de « Seul autour du monde, une histoire du Vendée Globe » un album de passionnés qui arrivent à partager leur fascination pour la mer.
(par Morgan Di Salvia)
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