Reprenant un roman de Jacques Fortier inspiré de la saga holmésienne, Roger Seiter imagine le détective, désormais retraité et retiré dans le Sussex, flanqué de son colocataire le docteur Watson qui, entre-temps, s’est remarié, dans une enquête suscitée par le Foreign Office en plein cœur de l’Alsace de 1909, passée sous le joug de l’Allemagne depuis 1871.
La Triple Alliance s’inquiète du curieux intérêt que porte l’empereur Guillaume II pour le château du Haut-Koenigsbourg dont il a fait relever les ruines à grands frais. Que cherche l’équipe archéologique accompagnant cette réhabilitation ? À quoi riment ces trois meurtres d’ouvriers sur le chantier ? Que vient faire le Vatican dans cette affaire ? Cela cache-t-il une arme secrète brandie vers la France ?
Sherlock Holmes, on le devine, trouvera réponse à ces questions. Le scénario, comme le dessin, est empreint d’une certaine naïveté. On est submergé par les faits, l’intrigue est peu crédible, mais l’ensemble est charmant.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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