Makina n’est pas une lycéenne comme les autres. Dans l’ombre, la jeune fille est une guerrière redoutable. Plus précisément une "Shikabane Hime", une jeune morte ramenée à la vie et rendue immortelle pour trouver la paix. Mais celle-ci se trouve au bout d’un chemin fait de violence et d’horreur. Accompagnée du prêtre Keisei, Makina doit donc exterminer 108 morts-vivants pour atteindre le Paradis.
Les chasseuses de démons sont visiblement à la mode chez les éditeurs manga. En voilà donc une nouvelle qui débarque chez Kazé, et celle-ci se démarque par le fait qu’elle soit elle-même une morte-vivante. C’est une plutôt bonne idée, et aussi une bonne nouvelle pour Makina car on ne compte déjà plus le nombre de fois qu’elle se fait trancher un membre (ou plusieurs à la fois).
Vous l’aurez compris, Shikabane Hime ne fait clairement pas dans la dentelle. Le scénario s’axe donc principalement sur des combats violents et dégoulinants contre des créatures de l’au-delà ou des personnages mystérieux. Heureusement, Yoshiichi Akahito n’a pas oublié d’inclure une intrigue en toile de fond, mais celle-ci reste encore trop vague pour qu’on en juge l’intérêt. Visuellement, malgré quelques imperfections, l’ensemble tient la route. Rien d’exceptionnel ici, néanmoins.
Shikabane Hime est donc de ces titres qui s’adressent avant tout à des amateurs du genre. Les lecteurs cherchant une certaine profondeur scénaristique passeront sans doute leur chemin.
(par Baptiste Gilleron)
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