Les Humanos annoncent 12.000 exemplaires vendus en moyenne pour la jeune publication, un bon chiffre sur le marché actuel. On note que le format du magazine semble s’être stabilisé : passé de 308 à 340 pages au numéro 3, il accueille désormais chaque mois 11 séries (contre 9 au démarrage). Les articles, qui se distinguaient d’abord par la couleur, sont à cette occasion passés eux aussi au noir et blanc, et, après avoir été disséminés au travers du magazine le temps d’un numéro, ils sont de nouveau réunis en début de volume.
L’autre remarque touche à la variété des genres publiés : comme évoqué dans un précédent article, chacun y trouvera son bonheur, même si cela peut aussi brouiller le positionnement du magazine. Le projet, un temps envisagé, de le séparer en deux (une version "shônen", une version "seinen"), s’il a été écarté, apparaît néanmoins sur les albums, labellisés selon l’une ou l’autre de ces deux catégories, et semble donc pouvoir refaire surface à l’avenir.
Au rayon nouveautés : Hand7, une série de handball particulièrement réussie, tonique et drôle ; Executrice Women ou les aventures de quatre Parisiennes délurées, dont on se demande un peu plus où elles veulent en venir ; Zeitnot, qui mêle efficacement jeu d’échecs (quelques passages un peu difficiles à suivre pour les néophytes) et crise d’adolescence d’une lycéenne obsédée par ses études.
(par Arnaud Claes (L’Agence BD))
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