Tanya The Evil T2 & T3 - Par Chika Toujou & Carlos Zen - (...)

Tanya The Evil T2 & T3 - Par Chika Toujou & Carlos Zen - Delcourt/Tonkam

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Tanya, l’ange de la mort de l’Empire, poursuit son ascension fulgurante entre batailles légendaires et idées révolutionnaires sur la guerre du futur qui impressionnent ses supérieurs. Une vision de la guerre impitoyable d’un militaire qui fut dans une vie précédente un responsable du personnel qui ne pensait qu’à sa carrière : tout un programme !

Les années 1920. La suite des aventures de Tanya Degurechaff, onze ans, lieutenante aussi brillante que cruelle de l’Armée Impériale, version alternative de l’Allemagne d’un improbable un monde parallèle, l’amène des champs de bataille du Rhin à une école d’officier prestigieuse.

Nous alternons un tome deux, dédié à une grande bataille dans laquelle Tanya brille une nouvelle fois au commandement d’une troupe d’élite, laissant sur ses ennemis un mélange de terreur et de fascination, avec un troisième tome qui part d’une rencontre fortuite de Tanya avec un général, directeur-adjoint de la logistique au Bureau de l’État-Major Impérial, aux lourdes conséquences.

Si le tome deux se révèle un concentré d’action et du machiavélisme de Tanya, le troisième se présente comme une suite de discussions et d’analyses très verbeuse autour de la conception de la guerre de Tanya, et ce que cette thèse va engendrer au sein de l’État-Major.

: Youjo senki © 2016 Chika TOJO © 2013 Carlo Zen / KADOKAWA CORPORATION

S’inspirant de batailles réelles, que ce soit de la Première ou de la Seconde Guerre mondiale, mais également de figures célèbres telles que Manfred von Richthofen et Erich Hartmann, chaque tome se trouve documenté de notes explicatives sur divers concepts militaires, complétant ainsi les discussions souvent pointues des personnages.

Une œuvre étonnement soignée et rigoureuse en dépit d’un parti pris proche de l’absurde. Un cocktail étrange typique des japonais mais qui fonctionne grâce à un premier degré assumé, une certaine rigueur dans l’écriture mais également une dose d’ironie féroce dans cette chronique d’une officier aussi égoïste que géniale.