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Techniques de Couvs

Par Jean-Sébastien CHABANNES le 30 décembre 2012                      Lien  
Au même titre qu’une affiche de cinéma, la couverture d’un album de B.D. est un élément primordial pour attirer le regard du lecteur et l’inciter à acheter le livre.
À ce titre, il est toujours intéressant de s’attarder un peu sur les différents choix (parfois surprenants) des auteurs et des éditeurs pour nous séduire.

Techniques de Couvs

Indéniablement, quand le dessinateur possède un véritable talent de peintre (en plus du savoir-faire propre à la BD), il n’y a rien de plus séduisant qu’une couverture de BD qui s’apparente à une toile. Une des références en la matière revient systématiquement aux magnifiques couvertures de Grzegorz Rosinski qui ont fortement contribué au succès de la série Thorgal. De véritables chefs-d’œuvre, dont bien des jeunes auteurs devraient s’inspirer !

Heureusement pour le 9e art, Rosinski n’est pas seul ! William Vance est un très grand illustrateur et ses nombreuses couvertures picturales d’albums en ont émerveillé plus d’un (Bob Morane, XIII, Bruce J. Hawker…).

Yves Swolfs l’avait bien compris quand il s’est fait connaître avec ses premiers albums de Durango. Il était parfaitement dans la lignée des très belles couvertures de Jean Giraud pour Blueberry ou Hermann pour Les tours de Bois-Maury. Puisqu’il n’est pas permis de les citer toutes, j’évoquerais en dernier Francis Bergèse pour ses très belles toiles de Buck Danny lui qui, avant de faire de la BD, réalisait de superbes illustrations pour les maquettistes et amateurs d’avions.

Ces brillantes Unes sont des arguments de vente très efficace puisqu’on serait prêt à acheter l’album rien que pour sa couverture.

L’extrême opposé (certainement pour des raisons économiques) consiste à reproduire une vignette d’une des pages intérieures en guise de couverture. Le résultat est forcément sans commune mesure avec les exemples précédents mais il arrive que le lecteur peu observateur ne relève pas l’astuce.

Ainsi, le célèbre album de Manara Le Déclic ne proposait ni plus ni moins qu’une image agrandie piochée à l’intérieur de l’album. C’est ce qui s’est aussi produit par le passé pour quelques anciens numéros de Rahan.

Ceci était d’autant plus dommageable qu’André Chéret offrait le plus souvent à ses lecteurs de très belles réalisations. Bien entendu, l’effet est totalement contre-productif à l’image des 2 albums d’Axa édités chez Glénat qui ne mettaient pas en avant le réel talent du dessinateur espagnol Enrique Romero.

Dans certains cas, la solution alternative a donc consisté à faire réaliser la couverture par un autre dessinateur que celui de l’album. On frise la supercherie comme lorsque Crisse signa la couverture de L’Étrangleur de Wyngates pour des planches de Xavier Musquera d’un tout autre genre (Série Peggy Press).

Certes, d’autres arguments peuvent justifier la réalisation de la couverture par un autre dessinateur. Je passerai sur le fameux premier tome de Blueberry (Fort Navajo signé Jijé) pour évoquer un album plus récent de Tanguy et Laverdure. La couverture avait été réalisée par Antonio Parras pour accélérer la sortie de l’album Prisonniers des Serbes du très (ou trop) méticuleux Yvan Fernandez.

Autre astuce pour encore mieux valoriser ses livres, les éditions Soleil avaient eu l’idée d’imprimer en relief le logo doré de la série Vae Victis !. Résultat agréable mais qui a forcément un coût.

Revenons à l’idée première d’une couverture d’album, celle qui consiste à produire un impact fort. C’est ce qu’annonce clairement Philippe Delaby pour chacun de ses albums de Murena. Tous ne sont pas réussis (Tomes 6 et 7) mais quand ça marche, c’est un vrai régal pour le lecteur (Tomes 2, 3, 5 et 8). Pour d’autres, il arrive qu’en plus la chance passe par là !

La trame de l’histoire et la couverture du quatrième tome d’Universal war one de Denis Bajram avaient relativement bien coïncidé avec les événements tragiques de septembre 2001.

Autre exemple de couverture fracassante (même si la liste pourrait être longue), je cite volontiers le premier tome de Chroniques Barbares par Jean-Yves Mitton. D’autant plus que l’intérieur du livre est totalement à la hauteur de l’affiche. Le ton est donné d’entrée, l’album est efficace, le lecteur n’est pas trahi, l’objectif est atteint ! La couverture du premier tome de L’épopée de Gilgamesh par Alain Brion s’inscrit dans la même veine.

Autre philosophie, celle de Philippe Francq, le dessinateur de Largo Winch qui attache une importance toute particulière à ce que ses couvertures d’albums soient de moins bonne qualité que l’intérieur du livre. Cela se traduit par un impact faible dans les rayons mais il est vrai que le lecteur ne se sent pas floué quand on voit la qualité des planches qu’il produit !

À l’inverse, il y a aussi les couvertures de BD ratées ! C’était le cas du premier numéro de Spoon & White, Impact zéro. Simon Léturgie les a fort logiquement refaites. Zep avec Les Filles électriques a eu le même problème. Également la très bonne série Thomas Noland du regretté Franz : elle a longtemps été desservie par de bien mauvaises couvertures. La parution en 1998 du dernier et très attendu tome cinq a été l’occasion pour Dargaud de rééditer enfin la collection complète avec des dessins inédits.

De grands auteurs comme Christian Rossi savent aussi "foirer une couv". Cela avait été malheureusement le cas pour La Gloire d’Héra, un très bon "one-shot" à coté duquel on passe facilement si personne ne vous le recommande.

Autre point essentiel : l’harmonie de la collection. Esthétiquement, il est parfois agréable pour le lecteur d’avoir une cohésion des couvertures sur les différents numéros qui composent la série.

Deux exemples assez représentatifs : les trois premiers tomes de la série Pin-up (pour l’édition originale) et la belle série La Guerre des Sambre. Seulement voilà, quand cela se ressemble trop, l’éditeur a peur que le lecteur ne fasse pas la différence, rate une nouvelle parution et donc que les ventes en pâtissent. Philippe Berthet a donc refait les couvertures des trois premiers Pin-up au risque de gâcher l’ensemble.

Au jeu de l’esthétisme, vous avez pu constater que certaines couvertures trouvaient leur prolongement au dos du livre, comme c’est le cas pour chaque album du Scorpion de Marini. Mais à ce jeu-là, la palme revient à François Bourgeon avec Les Compagnons du crépuscule dont la couverture brochée des éditions originales se dépliaient pour former un triptyque !

L’auteur a forcément conscience de ce qui fait le succès de sa série. Et cela passe parfois par la mise en avant celui qui tient le second rôle de l’aventure. Un des exemples les plus frappants concerne Kurdy Malloy qu’Hermann a souvent mis seul à l’honneur sur les couvertures au démarrage de sa série Jérémiah (Tomes 2, 5 et 10).

D’autres auteurs se laissent piéger par la mode du moment. Le premier tome de Siegfried par Alice Alex subit ainsi une forte influence manga, un peu à contre-courant du thème abordé. On est loin de Wagner et plus proche du jeu vidéo Tekken

L’éditeur quant à lui semble souvent en quête d’originalité. Martin Jamar avait réalisé de très belles couvertures pour l’excellente série Les Voleurs d’empire. Mais voilà, à l’occasion de la sortie du dernier tome, l’éditeur a changé la maquette, modifié le titre de la série et réédité de nouvelles couvertures proposant chaque personnage de face... mais coupé en deux ! Concept qui laisse vraiment perplexe...

On s’interroge également quand Régis Loisel refait ses couvertures de La Quête de l’oiseau du temps. Pourquoi avoir retiré Pélisse du troisième tome, quand celle-ci apparaissait en arrière-plan, captive du Rige ?

Coup dur pour certains quand une erreur se glisse directement dans la couverture. Impossible de ne pas citer la célèbre intégrale de Murena où la mère de Néron compte une main de six doigts !

Pour le tome trois de L’Étoile polaire, Delaby (toujours lui) avait mis en avant les formes généreuses de son personnage féminin tout en oubliant de lui dessiner des mollets et des chevilles correctement proportionnées au reste.

Dans un tout autre genre, les jeunes éditions Vents d’Ouest avaient publié Kane un western très bien dessiné par Celal (illustre inconnu de la BD). Mais, chose surprenante, le cowboy et l’indienne représentés en couverture ne ressemble plus du tout aux personnages de l’histoire. Pourquoi ? Qu’on se rassure, il n’est pas le seul : Alexandre Coutelis avait représenté une jolie fille pour la couverture du tome 1 de Cecil Sander (La Dame de Singapour) que vous ne trouverez nulle part dans le livre.

Mauvaise pioche aussi, quand les sources d’inspirations graphiques sont dévoilées, comme c’est le cas pour cette célèbre et très belle couverture de Blueberry. Le défunt Félix Molinari avait également été obligé de refaire la couverture du tome trois de ses Tigres volants : il avait reproduit telle quelle une célèbre photo d’un kamikaze japonais.

Au rayon des loupés incroyables, il y a la couverture coupée de Godaille et Godasse qui perd tout son sens (Sacré sacre rééditée par Jourdan, les futures éditions Soleil. Sur la couverture, il manque l’élément principal du dessin, là où se tourne le regard des différents protagonistes.

C’est à croire que personne ne regarde vraiment un dessin de couverture... On comprend alors aisément pourquoi les auteurs des Tuniques bleues se permettent un gag discret (directement sur la couverture) en échangeant la dernière lettre de leur nom à l’occasion de la sortie du numéro 29.
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On en arrive enfin aux couvertures trompeuses ! À aucun moment il n’est question de mariage dans le quatrième tome de la série Les Gringos. Jamais dans les pages du Fil qui chante, Lucky Luke ne se retrouve perché en haut d’un poteau télégraphique en flammes. La Piste des sioux représente Blueberry en tenue de civil (ce qui interpelle le lecteur fan) mais en réalité, dans les pages intérieures, il ne quitte jamais son uniforme militaire. Colère rouge (le dernier Largo Winch) tend à nous faire croire que Silky Song est morte. Le tome 5 de Double M (Faux témoin) est une couverture astucieuse mais trompeuse. On fait croire au lecteur que Mirabelle était enfin disposée à épouser le héros.

Cependant, ces éléments anecdotiques ne doivent pas nous faire perdre de vue que la couverture d’un livre est un élément particulier qui permet à l’auteur d’exprimer tout son sens artistique. Pour illustrer ce plaisir, je citerais la couverture particulièrement réussie de Christian Rossi pour le second tome de Tirésias (Voir ci-contre).

Le sujet reste vaste et les exemples ne manquent pas. Il est certain que dorénavant vous saurez vous attarder davantage sur la première de couverture pour contempler le travail de vos auteurs favoris. Terminons avec deux parutions récentes pour un résultat très varié. Le second volet tant attendu de Sasmira qui nous gratifie d’une couverture décevante (plate, très carte postale). Et la reprise de Kid Lucky par Achdé qui nous offre pour le premier tome un bel hommage à Morris !

(par Jean-Sébastien CHABANNES)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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19 Messages :
  • Techniques de Couvs
    30 décembre 2012 13:04

    Vous avez choisi des couvertures laides exprès pour montrer que les dessinateurs de BD ne sont pas des graphistes et qu’ils feraient mieux de collaborer étroitement avec des gens dont c’est le métier ?
    Le métier d’un dessinateur de BD n’est pas de faire un habillage. Il peut en fournir la ou les illustrations, mais la conception de cet habillage, sa maquette, sa typographie, demandent des compétences que peu de dessinateurs ont. Ce qui fait qu’on a souvent un résultat épouvantable.

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    • Répondu le 30 décembre 2012 à  15:40 :

      On a souvent un résultat épouvantable PRECISEMENT parce que les maquettes de couv sont généralement confiés aux professionnels de la maison - c’est une erreur de croire que ce sont les auteurs qui s’en chargent, et ceux-cis ne peuvent généralement que constater les dégâts. Demandez aux auteurs Delcourt ! (par exemple...)

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      • Répondu par Michel Plessix le 30 décembre 2012 à  21:46 :

        Désolé de vous contredire mais j’ai toujours discuté des maquettes de mes couvertures chez Delcourt,et ce dès mes débuts, et m’occupe même maintenant de la typo et de son emplacement, comme l’indiquent les crédits.

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        • Répondu le 31 décembre 2012 à  03:15 :

          Parlons-en aux jeunes auteurs alors - on devrait se marrer

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      • Répondu le 31 décembre 2012 à  00:27 :

        Vous prenez un mauvais exemple. Trait pour Trait, ça n’a jamais été un gage de qualité. Dominique Paquet chez Dupuis et Philippe Ravon chez Dargaud ou encore Philippe Ghielmetti, J.C. Menu, c’est de l’excellent travail. Chez Fantagraphics, ils savent faire de splendides emballages. Graphiste, c’est un autre métier. Les dessinateurs de BD ont beaucoup à gagner à s’entourer de bons graphistes.

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    • Répondu le 30 décembre 2012 à  16:01 :

      Tout à fait d’accord. Et pour largement contredire cet article, les couves de Fantagraphics utilisent très très fréquemment des extraits, des agrandissements, des cases de la bd et le moins que l’on puisse dire c’est que graphiquement ce sont souvent de très chouettes couves.

      Les exemples donnés ici semblent croire qu’il suffit que le dessinateur fasse une bonne illu ( admettons que techniquement ce soit le cas ) pour que ça fasse une bonne couve et qu’on puisse y coller n’importe quelle typo ou logo pourris. Franchement les typos et les maquettes de Jérémiah, Thorgal ou Blueberry au secours !

      Pour ce qui est des collaborations avec des gens dont c’est le métier je crois que les dessinateurs aimeraient beaucoup, mais est-ce qu’on le leur propose ? J’ai bien l’impression que c’est fait en interne chez l’éditeur, toujours avec les même gens, sinon ça ferait longtemps qu’on aurait arrêté les maquettes façon "Ecritures" "Aire libre" ou autre "Futuropolis" non ?

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  • Techniques de Couvs
    30 décembre 2012 19:26, par Guillaume

    L’exemple de la couverture de Spoon & White et des Filles électriques ratées et créditées à leurs auteurs et mauvais puisque c’est c’est le cahier des charges de l’ensemble de la collection qui leur imposait un micro-dessin avec une couverture hideuse et monochrone (idem pour durant l’exposition les travaux continuent de Clarke par exemple).

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    • Répondu le 31 décembre 2012 à  00:28 :

      La faute ne venait pas d’un graphiste mais d’un commercial.

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    • Répondu par Mael R. le 31 décembre 2012 à  10:58 :

      Clairement, cet article mélange tout.

      Les couvs décrites comme géniales, sans être laides, non rien d’extraordinaires, une charte de collection est imputée aux auteurs...

      Je passe sur le paragraphe franchement grotesque sur les utilisation de cases agrandies. Quelqu’un a cité Fantagraphic, on pourrait aussi parler de certaines très belles couv de l’Association, de Cornélius (tous les Mizuki et Tezuka), de Dupuis (les magnifiques intégrales Gil Jourdan, Jerry Spring, Docteur Poche...) utilisant ce principe avec un résultat 1000 fois supérieurs au Kid Lucky de Achdé ou aux Chroniques barbares de Mitton, honnêtes mais sans génie. Et quand on voit que l’immonde couv du déclicest décrite comme un exemple réussi de case extraites... vous ne voyez pas que le perso semble flotter sans consistance avec une colo dégueulasse ?

      Enfin, il y a l’exempple de la couv du Blueberry comme mauvaise pioche. Pourquoi ? Parce qu’elle reproduit une image connue ? Et ? ça n’en fait pas une couverture très efficace contenant en plus une référence directe au western ? Dès l’origine de nombreux dessins de Blueberry sont inspirés du cinéma (à commencer par le visage du heureux, copie de Belmondo), il apparait donc parfaitement logique d’avoir une couv faisant directement référence à un film.

      Un article au sujet très intéressant, contenant quelques perles, mais qui aurait mérité d’être fait sérieusement. Interroger des graphistes, maquettistes, etc. aurait été plus intéressant que cet égrenage de lieux communs peu convaincants. Une prochaine fois ?

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      • Répondu par lezilus le 1er janvier 2013 à  13:37 :

        Visiblement un article écrit avec les pieds, par quelqu’un qui ne semble pas connaitre le métier de graphiste. Heureusement les commentaires (dans leur ensemble)sauve du désastre, un sujet qui par ailleurs aurait pu être passionnant.Heureusement qu’il y existe des Etienne Robial, des Cornélius, des Menu et des Niffle pour insuffler un peu d’élégance dans ce tas de bouses qui poussent un peu partout.

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  • Techniques de Couvs
    30 décembre 2012 23:47

    faute atroce : Les éditions Soleil avaient eu l’idée d’imprimER (pas d’imprimé)

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  • Techniques de Couvs
    31 décembre 2012 13:53, par Vincent

    Bof, article qui passe complètement à côté du sujet, pour n’être au final qu’une longue énumération de "j’aime/j’aime pas"... On aurait aimé un peu d’analyse (qui aille plus loin que les « à l’époque les mecs ils savaient peindre, ça c’étaient des bonnes couves qui avaient de la gueule, aujourd’hui les jeunes c’est des bons à rien »), des recoupements, des comparaisons (peut-être un rangement par famille de couvertures ?) Quand on ajoute à ça les erreurs relevées dans les autres commentaires...

    On voit que c’est les vacances :)

    PS : à comparer à l’excellent - et très drôle - travail d’Arte sur les affiches de film...

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  • Techniques de Couvs
    1er janvier 2013 09:18, par zastava73

    En tous cas merci pour l’anecdote sur la couverture du tome 3 des tigres volants de Mr Molinari.

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  • Techniques de Couvs
    1er janvier 2013 18:00, par marcel

    Mais à ce jeu-là, la palme revient à François Bourgeon avec Les Compagnons du crépuscule dont la couverture brochée des éditions originales se dépliaient pour former un triptyque !

    Le merite n’en revient pas vraiment a Bourgeon : toute la collection Studio (A suivre) etait maquettee comme ca (Carnets d’orient, les premiers Boucq, Solange, L’hydragon de Forest, etc...).

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  • Techniques de Couvs
    2 janvier 2013 23:00

    Comme d’habitude sur actuabd, les insultes et commentaires agressifs et désagréables volent. Il faudrait peut-être songer à filtrer sérieusement les commentaires, voire à les supprimer carrément.

    Personnellement, j’ai beaucoup aimé cet article... Et je rappelle aux auteurs aigis des commentaires que l’auteur est bénévole.

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    • Répondu le 3 janvier 2013 à  09:12 :

      Au contraire, vous devriez être content que quand un article publié ici dit un petit peu des bêtises, des lecteurs le lui fassent bénévolement remarquer et qu’ils soient, eux aussi, publiés.

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      • Répondu par Marc Bourgne le 3 janvier 2013 à  11:26 :

        Quand on a un commentaire, on peut le faire AI-MA-BLE-MENT !!! Je ne vois pas en quoi l’insulte, l’agressivité et le manque total de courtoisie renforce la justesse du propos.

        Pour votre info, les rédacteurs de ce site sont bénévoles. Ils consacrent des heures à écrire des articles pour vous. Il leur faut beaucoup de passion pour recevoir des tombereaux de critiques assassines en guise de remerciement, et bien de la patience pour continuer cette tâche ingrate.

        Maintenant, si vous êtes plus malin ou informé qu’eux, pourquoi dable ne proposez-vous pas vos services à actuabd en vous essayant vous-même à l’écriture d’articles ? Craigneriez-vous la réaction de vos comparses "commentateurs" ?

        C’est bien connu : la critique est plus facile que l’art.

        Répondre à ce message

        • Répondu par Mael R. le 3 janvier 2013 à  19:11 :

          Comme d’habitude la même litanie "faites pareil et on verra" argument grotesque qui interdit toute critique. Le plus drôle est de voir cet argument pour défendre un article, généralement il sert interdire à un critique de donner son avis... Je suis d’autant plus à l’aise pour dénoncer l’absurdité de cet argument que j’écris moi aussi pour plusieurs sites et revues, la plupart du temps bénévolement. Mais je ne crois pas que cela m’autorise à écrire n’importe quoi et à rendre ma parole incontestable.

          Dans mon commentaire je n’ai pas été insultant, beaucoup d’autres commentaires non plus, certains autres plus secs c’est vrai. Mais la plupart des gens ont argumenté et bien montré les défauts de ce texte (plus une accumulation de j’aime/j’aime pas qu’une réelle critique, aucune notion de graphisme), ses erreurs factuelles, et plusieurs ont formulé des idées pour l’améliorer.

          Oui la tâche de critique est ingrate, mais actuabd est un site de référence, lu comme tel. Ce n’est pas un obscur blog mais un des sites les plus lu sur la bande dessinée. Heureusement que les modérateurs laissent les commentaires pertinents et argumentés être publiés quand ils corrigent les erreurs d’un textes, quand ils le questionne, et pas que quand ils chantent des louanges. Cela rend l’info bien plus riche et complète.

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          • Répondu par charlicom le 4 janvier 2013 à  08:51 :

            J’ai gardé en mémoire une phrase d’un de mes anciens profs qui disait "ceux qui ne font rien ne m’intéressent pas", ce qui est déplaisant quand on se sent concerné. Loin de stigmatiser le droit à la paresse, à l’aigreur ou à la critique systématique ou systémique, je dirais que ceux dont le commentaire n’est pas constructif n’a rien d’intéressant. On peut critiquer d’accord, bien sûr, descendons, moquons, repoussons, mais au moins en développer la raison, sinon en quoi la notion de commentaire prendrait sens ? Concernant cet article, il manque bien sûr un plan davantage construit afin de classifier les différentes approches de couv’ pour en tirer une analyse, d’où l’impression du "j’aime, j’aime pas". Il n’empêche, cela a l’avantage de soulever le problème et d’ouvrir le débat, à chacun ensuite d’enrichir la soupe au lieu de cracher dedans. D’ailleurs sur la notion de visuel d’accroche, un auteur avait relevé sur plus de 80 couvertures Soleil, un pourcentage impressionnant d’orientation "gros nichons et muscles", un parti-pris qui renseigne assez bien sur les options engagées vis à vis du public, sans pour autant développer à cet égard un travail dans la lignée de Corben...

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