L’aventure de Naofumi prend une tournure inattendue dans ce tome qui nous amène à une sorte de dénouement que nous pensions bien plus éloigné. En effet, partie à la recherche de la reine du royaume, absente car en mission dans un pays lointain, et cela afin de ramener la justice et la vérité, l’entreprise de notre troupe s’est rapidement heurtée à la vigueur des ennemis qui leur ont barré le chemin à la frontière.
Tombant de Charybde en Scylla, avec au programme un aristocrate sadique et un dragon « T-Rex », les voilà qu’ils rencontrent la reine des Filoriales, sorte de gros poulets aussi grotesques que puissants, pouvant prendre une apparence humaine.
Cette reine, Fitoria, qui a connu et été élevée par la génération précédente de héros, il y a plusieurs siècles, se désespère de voir la nouvelle génération de braves s’entre-déchirer et se demande s’il ne serait pas plus simple de tous les tuer afin de provoquer l’arrivée anticipée de la suivante !
C’est évidemment l’occasion de mettre en scène un combat entre Fitoria et Filo, l’énergique Filoriale accompagnant notre héros, lui permettant de gagner au passage de nouvelles compétences bien utiles pour la suite.
Et cette suite c’est presque un retour à la case départ car Fitoria ramène notre héros et sa troupe à la capitale où le héros à la lance les attend pour venger ses compagnons tués selon lui par Naofumi ! Une jolie bataille pour notre troupe qui domine ce petit affrontement contre le héros à la lance et sa clique, avant que nous basculions après une révélation dans une bataille finale qui leur tombe sur le coin du nez sans crier gare !
Avec ce septième tome s’amorce donc la fin du premier grand cycle, réunissant tout le casting de la série pour un grand affrontement dont la clé de la victoire reposera bien entendu sur la capacité de tout le monde à collaborer.
Les qualités du titre reposent toujours sur la caractérisation de son héros, au parcours de paria, entre misanthropie et cynisme, un univers sombre avec cependant une lueur d’espoir en les compagnes d’aventure de Naofumi, toutes trois dotées elles aussi de caractérisations maîtrisées, en faisant des personnages intéressants et irremplaçables lors des batailles.
Sans oublier le monde très fun de « jeu de rôle » à la japonaise, avec ses points d’expérience et ses montées de niveau, ainsi que le trait élégant d’Aiya Kyu, proposant une narration vive aux planches d’action très efficace. Le tout contribuant à une histoire simple mais particulièrement passionnante à suivre.
Adapté d’un light novel [1] et faisant partie des plus réussis du genre, aux côtés de Gate, on pourrait s’étonner de ne pas voir The Rising of the Shield Hero chez Ototo, qui irait très bien avec leurs nombreux titres du même genre.
La différence pourrait venir d’une absence d’adaptation en animé mais la vie se révélant parfois bien faite, l’annonce a été publiée cette semaine au japon que The Rising of the Shield Hero sera prochainement adapté à l’écran !
(par Guillaume Boutet)
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The Rising of the Shield Hero T7. Par Aiya Kyu (dessin), Aneko Yusagi (histoire originale) & Minami Seira (character design). Traduction Jean-Benoît Silvestre. Doki Doki, collection "Seinen". Sortie le 7 juin 2017. 160 pages. 7,50 euros.
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The Rising of the Shield Hero sur ActuaBD :
Lire la chronique du tome 1,
Lire la chronique du tome 4.
[1] Petits romans publiés en feuilleton illustrés formellement très simples et très populaires, notamment auprès du jeune public.
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