Hommage alambiqué à l’urbain nocturne, le numéro 2 de la revue comico-typo-littéraire se paye quelques grands noms comme Apeloig, De Pins ou Beigbeder.
On retiendra surtout les interviews des deux premiers, qui rappellent l’importance de Philippe Apeloig pour la communauté typographique et l’appréhension du monde par Arthur De Pins, une balade de caractère dans les rues amstellodamoises, et des articles particulièrement passionnants dans la rubrique litté, « La Charpente du livre » par Pierre Destouche, « Des Trains étroitement surveillés » par Marc Pondruel ou le beau portrait de Martin Page par J. B. Chouvenc.
Côté BD, brève présentation de Boll, Steve Baker et Ronan Toulhoat, entretien plus long avec le créateur de La Marche du crabe et Zombillénium, l’occasion de mieux comprendre son cheminement et de grappiller l’une ou l’autre anecdote, en passant par ce tacle « Le management, c’est la science de l’humain déshumanisé », puis quelques touches de Pia Guerra et un historique des comics de guerre.
Si à nouveau la production est assez inégale, dépendant fort de la verve et de l’intérêt des rédacteurs, Tind parvient toujours à livrer un bel objet qui ouvre les horizons.
(par Sarah COLE)
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
Les commandes restent possibles sur le site internet.