La légende raconte que les actionnaires de Flammarion faillirent s’étrangler avec leur kir royal le jour où un jeune freluquet nommé Lindingre vint montrer à la rédaction de Fluide Glacial les premières pages d’un projet intitulé « Martine au bistrot ». Ce lorrain malotru fut prié de rebaptiser fissa son héroïne, qui devint Titine, bonne mère des poivrots. Pour autant, le facétieux humoriste n’en remisa pas son envie de mettre le doigt là où ça fait mal. Depuis cette divine création, Titine fait le bonheur de ses admirateurs et rend pâlots ses détracteurs, amorphes face à ce physique fascinant de laideur.
Dans Titine Love, Lindingre, en pleine forme, ne s’inflige aucun tabou. L’histoire « Jamais sans ma cuite » justifie à elle seule l’achat du recueil. Toujours sur la corde raide entre humour potache et vraie provoc’, Lindingre se paie la tête des Mollah Omar de pacotille, avec un aplomb sans faille. Le reste de l’album est à l’avenant : haro sur la connerie ! Bon sang, ça défoule.
(par Morgan Di Salvia)
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A propos de Lindingre, sur ActuaBD :
>« Il n’y a que Sarkozy pour croire encore au travail ! » (entretien en juillet 2007)
> Lindingre, Titine et Francisque à Quaregnon