Il y a probablement quelque chose dans l’air de cette année 2013 qui pousse les revues de bande dessinée à fleurir à nouveau : il ne se passe pas un trimestre sans nouveau magazine. Point de nouvelle revue ici, mais une renaissance, celle de « Lapin », organe historique de L’Association qui, au gré de ses différentes formules (quatre avant celle-ci), a vu paraître quelques unes des plus belles pages de la bande dessinée des années 1990 et 2000 (« La Guerre d’Alan », « Persépolis »,...). Ne dites plus « Lapin » donc, mais « Mon Lapin », car la cinquième génération du léporidé de papier sera incarnée chaque mois par un auteur différent qui endossera le rôle de rédacteur en chef.
François Ayroles a l’honneur d’être le premier à donner le La à cette nouvelle mouture. Thème choisi : le Festival d’Angoulême, la grande messe de la bande dessinée, dont les auteurs participants ont chacun ramené un ou des strips retraçant la réalité backstage du plus grand festival francophone du genre.
Le résultat est au final assez décevant et convenu, car rares sont les auteurs qui évitent le piège de la private joke (même si beaucoup de ces blagues tombent justes pour les professionnels de la profession). Ajoutons à cela que le calendrier de parution est assez malheureux, puisque ce spécial Angoulême paraît à mi-chemin entre l’édition 2013 et l’édition 2014, comme un conte de Noël à Pâques.
Les numéros 2 et 3 seront pilotés par Alex Baladi et Jochen Gerner, dans un style et des thèmes différents. C’est ce qui fait toute la saveur éclectique de« Mon Lapin ».
(par Morgan Di Salvia)
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