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Trinity Seven T4 - Par Kenji Saitou & Akinari Nao (Trad. Alexis Cottencin) - Panini Manga

Par Guillaume Boutet le 22 juillet 2014                      Lien  
Arata et ses amies sont aux prises avec Lieselotte, la septième mage du Trinity Seven, qui a viré « maléfique » et dérobé la magie de notre héros. Après avoir mis à terre la moitié de ses adversaires, plus rien se semble en mesure d’arrêter cette mage aussi redoutable que sexy !

Arata Kasuga était un lycéen normal qui vivait heureux dans une ville tout aussi normale, en compagnie de sa charmante cousine, Hijiri. Un jour tout cela disparut, littéralement, et Arata découvrit l’existence de la magie et des mages.

Bien décidé à retrouver sa cousine emportée lors de ce mystérieux « Phénomène Destructif », Arata intègre une école de magie pour devenir lui-même un mage. Pour cette quête, il aura cependant besoin de l’aide du Trinity Seven, les sept plus puissants mages de l’école… qui se trouvent être toutes des jeunes filles de son âge !

Débute alors pour notre apprenti mage une série d’aventures au cours desquelles il va faire la connaissance des membres du Trinity Seven, apprendre à les connaître et se rapprocher d’elles. Ce quatrième tome couvre l’arc narratif dédié à celle qui a décidé de suivre le côté obscur : Lieselotte Sharlock. Arata doit la vaincre, mais aussi la convaincre de le rejoindre dans sa quête...

Trinity Seven T4 - Par Kenji Saitou & Akinari Nao (Trad. Alexis Cottencin) - Panini Manga
Les membres du Trinity Seven : puissantes mais pas forcément subtiles !
© Kenji Saitou / Akinari Nao / Panini Manga

Avec Trinity Seven nous sommes dans le cadre du manga de type harem et ecchi, c’est-à-dire un récit où le héros se voit entouré par une pléiade de jolies jeunes filles, le tout accompagné de nombreux plans et scènes sexy. Répondant à cette logique, la magie d’Arata, qui a la capacité de tout effacer, se trouve dotée d’un effet secondaire fort à propos… celui de faire disparaître également les vêtements !

Nous pourrions penser être en présence d’un énième titre du genre, lambda et générique, mais Trinity Seven tire son épingle du jeu par le soin apporté à la caractérisation de ses personnages. En effet, Arata n’est ni un timide incapable d’agir par lui-même, ni un obsédé lambda, et les héroïnes savent se mettre en avant, se disputant la vedette.

Levi et Lieselotte en action : techniques ninja contre téléportation !
© Kenji Saitou / Akinari Nao / Panini Manga

C’est bien là que réside la qualité de Trinity Seven, hormis dans les formes généreuses de ses héroïnes : son protagoniste principal se révèle être un vrai héros de shônen d’aventure [1], zen, sûr de lui, franc et qui fait passer l’amitié avant tout le reste, et si cette amitié s’avère être avec des filles sexy c’est tout simplement encore mieux. Il assume son attrait pour la gente féminine, de façon naturelle, et presque candide : quoi de plus normal pour un garçon de son âge explique-t-il.

Face à ce personnage, simple et entier, les dialogues et les échanges avec ses interlocuteurs se révèlent savoureux, impertinents, et toujours justes. Arata frôle régulièrement le quatrième mur, ce qui établit d’emblée une connivence avec le lecteur. Notre héros a finalement conscience d’être au cœur d’un harem, et il en est tout simplement bien heureux.

Lieselotte a plus d’une arme pour déjouer ses adversaires !
© Kenji Saitou / Akinari Nao / Panini Manga

Ce parti-pris, libérateur en quelque sorte, permet à Arata de se concentrer sur son rôle de « héros » : aider ses compagnes, les réconforter, les encourager, mais aussi apprendre auprès d’elles et affronter avec leur soutien les menaces les plus diverses. Chacune des héroïnes se trouve dotée d’un caractère spécifique, certes classique, mais qui trouve toujours un sens dans le récit, et lui confère donc une place justifiée, utile à l’intrigue.

Une alchimie et une mécanique qui tournent à l’évidence narrative, et fait de Trinity Seven, un véritable récit, avec ses péripéties qui mettent en valeur ses personnages, et ses mystères à résoudre.

Alliant humour et charme, le manga de Kenji Saitou et Akinari Nao constitue une excellente surprise, qui renouvelle intelligemment le genre harem / ecchi. Son héros se montre actif, entreprenant, sans être non plus un obsédé sexuel, conscient des limites à ne pas dépasser. Surtout, c’est un héros qui sait pertinemment qu’il ne peut rien faire seul, et qui n’hésite pas à demander l’aide et le soutien des jeunes filles l’accompagnant.

Une œuvre simple et rafraîchissante.

Après une explosition... un accident est si vite arrivé !
© Kenji Saitou / Akinari Nao / Panini Manga
Arata qui a acquis un nouveau pouvoir grâce à l’aide de ses amies
© Kenji Saitou / Akinari Nao / Panini Manga

(par Guillaume Boutet)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Code EAN :

Trinity Seven T4. Par Kenji Saitou (scénario) & Akinari Nao (dessin). Traduction Alexis Cottencin. Panini Manga. Sortie le 11 juin 2014. 164 pages. 8,99 euros.

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[1Shônen : désigne un type de manga dont la cible éditoriale sont les adolescents.

Trinity Seven Panini Manga ✍ Kenji Saitou ✏️ Akinari Nao à partir de 13 ans
 
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