Kana a découvert que Saku revoyait Chihiro et pour réconcilier les deux garçons, elle demande à son camarade de classe de passer voir son cousin. Il est aussi question de rencontre pour la jeune fille mais avec une personne qu’elle aurait préféré ne jamais revoir. Et une fois de plus, c’est Chihiro qui sera là pour la consoler et partager ses peines.
Parallèlement, Yuuri prend conscience de ses sentiments pour Sakuya et la présence d’Aoï lui devient pesante. D’autant plus que tout le monde a remarqué que la présidente du club Hokan et sa nouvelle recrue s’étaient sensiblement rapprochés.
On en apprend un peu plus sur Sakuya, sur son enfance, ce qui qui est arrivé, la raison de ce trou dans son cœur et comment elle en est venue à aimer les étoiles. Une fois de plus, on a affaire à un personnage gnan-gnan et pleurnichard et puis, finalement, on se laisse attendrir, on la prend en pitié et on lui souhaite de trouver le bonheur. Avec Chihiro ? Peut-être, mais lui aussi a pour le moment un passé très obscur. Natsuki Takaya nous livre dans ces deux tomes quelques indices qui ne laisse rien de présager de très joyeux.
Mais Twinkle Stars n’est pas un drame. Ce manga reste une comédie empreinte d’une certaine poésie. Et la sobriété du dessin ajoute à l’atmosphère mélancolique qui s’en dégage. Moins fantastique que Fruits Basket, cette tranche de vie de jeunes lycéens en mal d’amour est un joli shôjo qui s’annonce aussi prometteur que son prédécesseur.
(par Stéphanie Francqueville)
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