Louise et Manon passent un été de vacances à Montpellier. Les deux adolescentes papillonnent et se cherchent. Louise a laissé derrière elle Simon. Et elle se demande si elle a pris la bonne décision... Durant ces semaines estivales, la jeune fille sera tour à tour, séduite, déçue, surprise par la dynamique d’un groupe d’ados rencontrés à la faveur de ces vacances.
C’est le fil rouge qui relie tous les albums de Max de Radiguès : l’adolescence et ses questionnements. Subtilement, Radiguès a choisi de montrer le contrepoint de sa précédente histoire « 520 KM », où le jeune Simon fuguait en auto-stop pour rejoindre sa petite amie. Dans « Un été en apnée », on découvre le point de vue de Louise, que l’on ne pouvait que deviner en filigrane de la première histoire. C’est très justement raconté. Le portrait des adolescents du diptyque est convaincant et déjoue un certain nombres de clichés.
Subtil et touchant, « Un été en apnée » donne envie d’avoir quatorze ans à nouveau.
(par Morgan Di Salvia)
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A propos de Max de Radiguès, sur ActuaBD :
> "Les ados ne sont pas juste des gens avec des boutons, mal habillés et qui n’ont rien dans le cerveau." (Entretien en juillet 2013).
>« Dans "L’Âge dur", j’essaie de retrouver l’ambiance et l’état de l’adolescence. » (Entretien en janvier 2011)
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