Plusieurs nouveautés marquent cette publication : Aurélia Aurita qui s’était fait connaître par des BD pour adultes dont le sulfureux Fraise & Chocolat (Les Impressions nouvelles). Elle se met pour la première fois à un récit pour enfant qui n’est pas autobiographique ; pour la première fois, Frédéric Boilet, dont la relation avec Aurélia n’est plus un secret pour personne, s’associe avec elle dans un album jeunesse quasi muet ; enfin, c’est son premier album en couleur.
On est tout de suite frappé par ce qui nous avait séduit chez Aurita dès le premier instant : un dessin rapide, vif et spontané. Et surtout sincère.
L’héroïne de l’album, Victorine alias Vivi, revisite le thème de l’enfant sauvage cher à François Truffaut ; elle bondit de page en page, émettant ses borborygmes émaillés de mots d’enfant, dans un rythme endiablé.
C’est un hymne à la liberté qui nous est conté ici. Vivi ne veut pas mettre sa culotte..., ce qui met en émoi tout son entourage. La belle affaire !
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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