Après avoir erré au travers d’États-Unis apocalyptiques où les morts se relèvent, la troupe de survivants dirigée par Rick Grimes découvre que celui qui les a conduit vers Washington est un mythomane. Du coup, tout espoir de jours meilleurs semble vain, jusqu’au moment où ils sont contactés par Aaron. Ce dernier leur propose de rejoindre leur communauté. Malgré leur méfiance, les rescapés acceptent l’offre et se retrouvent dans un havre de paix géré. Trop beau pour être vrai ?
Malgré l’ancrage de Walking Dead dans la thématique maintes fois rabâchée du virus qui transforme l’humanité en zombies, Robert Kirkman s’en sort très bien. Son succès vient de la profondeur de ses personnages animés par une force de cœur et une humanité devenues rares dans cette Amérique dévastée. À chaque page, à chaque dialogue, on ressent le lourd passé et les traumatismes de ces hommes, femmes et enfants. Une intensité qui pallie au manque d’action de cet épisode et qui permet de rester scotché au récit.
Auteur de comics anglais, connu en France pour sa collaboration avec Fabien Vehlman sur 7 Psychopathes, Charlie Adlard propose de belles planches en noir et blanc. Son trait fluide et affirmé est l’ingrédient supplémentaire qui fait que la formule fonctionne et que Walking Dead apporte quelque chose à la bande dessinée. Alors si jusqu’ici vous êtes passé à côté de cette série, il n’est pas encore trop tard pour raccrocher et aller lutter contre la mort avec les Grimes et leurs compagnons d’infortune.
Avec son adaptation en série télé (bientôt sur nos écrans), Walking Dead risque bien de devenir une série incontournable.
(par Olivier Wurlod)
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