Retranchée dans les montagnes, la cité mythique d’Arkanzel sert de refuge au roi Bayren et à ses redoutables mercenaires. Ces assassins de grande renommée sont capables de renverser le sort de n’importe quelle bataille pourvu que la rémunération soit de taille.
Quant à la princesse Arasol, celle-ci tente d’obtenir les services de ces guerriers légendaires afin d’offrir à ses sujets un ultime espoir. Mais les troupes du peuple-démon ne le voient pas du même oeil et lui barrent le passage. Arrive à cet instant un guerrier mystérieux à la puissance colossale...
D’entrée de jeu, ce manga pénètre dans le vif du sujet : des guerriers charismatiques bourrés de testostérone qui affrontent seuls des armées de brigands, des ennemis à chaque tournant plus coriaces et un protagoniste efficace à la recherche de sensations fortes.
Kim Sung Jae constitue un récit palpitant dont la trame historique est subtilement transposée. Quant au style percutant de Kim Byung Jin, nous retrouvons la marque de fabrique qui lui donna le succès de ses précédentes séries : Jackals et Chonchu.
Warlord se démarque par ses personnages survoltés, ses combats homériques ainsi que par son énergie soutenue. Peu de temps morts, l’action est omniprésente.
Warlord vient de recevoir le Today’s Manhwa Award 2012 du ministère de la culture coréenne comme Chonchu naguère. À noter que ce seinen propose un sens de lecture européen, de gauche à droite. Ki-Oon nous offre l’occasion de pénétrer dans le monde terrible et fascinant de Warlord avec la sortie simultanée des deux premiers tomes de la série.
(par Marc Vandermeer)
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
Participez à la discussion