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Wolverine Noir : « Péché Originel » – Par S. Moore & C.P. Smith – Panini Comics

Par Mathieu Drouot le 29 août 2010                      Lien  
Détective privé dans le New York des années 1930, Wolverine court après son passé et son associé disparu. Bien qu’agréable, ce numéro de la série Noir convainc moins que les autres.

Après Spider Man et les X- Men, c’est au tour du mutant à griffes de passer au noir. Cabot, son associé et demi-frère, disparait au cours d’une enquête pour les beaux yeux d’une femme fatale, Mariko Yashida. Bien qu’il le déteste, un lien étrange le pousse à braver le gros caïd du coin, Victor Creed, pour le retrouver.

Les auteurs reprennent pour les réadapter les bases de Wolverine Origins où l’on découvrait enfin l’histoire du mutant alors prénommé James, fils d’une riche famille, de son demi-frère Cabot et de son amour de jeunesse, Rose.

Comme pour les X-Men, l’aspect fantastique est effacé pour laisser la place à un vrai roman noir avec tous ses codes. Quant aux personnages et aux identités graphiques de l’univers du héros, ils sont repris et détournés.

Wolverine Noir : « Péché Originel » – Par S. Moore & C.P. Smith – Panini Comics

Ainsi Mariko, sa défunte fiancée japonaise, devient une cliente dont il tombe amoureux, Victor Creed, alias Dents de sabre, l’ennemi juré, est un gangster aux coups écrasants tandis que les griffes d’adamantium du mutant sont remplacées par deux armes faisant dépasser trois lames de ses poings.

En revanche, là où le charme opérait pour les X-Men dont le nombre des personnages et la malice de leurs détournements amusait par son mélange avec les caractéristiques de l’univers des vieux polars, le concept parait cette fois insuffisant pour séduire totalement.

Bien sûr, le dénouement nous réserve une jolie surprise et le personnage du héros aux secrets douloureux correspond bien au style. Mais l’ensemble souffre de longueurs et de quelques détours inutiles ou incohérents.

Côté dessin, C.P. Smith a eu la très bonne idée de brumer ses planches et de ternir ses couleurs. On sent en revanche qu’il a eu la main lourde sur l’encre de Chine au point qu’on rêve de rayons de lumière et d’un peu plus de dynamisme. Cela a beau mettre de l’ambiance, s’il ne se passe rien, dans le noir, on finit par s’assoupir au bout d’un moment.

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(par Mathieu Drouot)

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