On y retrouve les aventures de Yorick Brown, un jeune homme qui se trouve être le seul survivant d’un apocalypse un peu particulier car il ne touche que les êtres masculins. Tous les mâles de la planète sont morts sauf, pour une raison encore inconnue,Yorick. On va donc le suivre alors qu’il est l’objet de toutes les convoitises et qu’il est menacé par des extrémistes appelées les Amazones.
Sous de superbes couvertures de J.G. Jones, le dessin de Pia Guerra est efficace et ne vise guère l’esthétisme. Sans fioriture, le découpage sert bien une intrigue construite sur des flash-backs et qui, contrairement à certaines tendances actuelles dans les comics, avance assez vite, revendiquant en cela sa nature de serial.
En mélangeant plusieurs préoccupations, la génétique, un monde post-apocalyptique, l’escapisme et l’humour, Brian K. Vaughan livre une série qui démarre de façon passionnante et promet de grands moments à venir. La nouvelle génération d’auteurs Vertigo est là et elle est en train de reprendre magnifiquement le flambeau.
(par Laurent Queyssi)
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