De mystérieux tueurs assassinent des sorciers. Les enregistrements vidéos semblent accuser Asphodèle. L’issue de son procès organisé par le cénacle ne laisse aucun doute. Heureusement pour elle, Lenny la sauve in extremis d’une exécution...
Cette série se lit d’une traite. Quelle bonne idée de publier les six tomes en 12 mois ! Si le principe de "l’action se déroule en temps réel" n’a en fait que très peu d’incidence sur le plaisir de la lecture, la narration d’Eric Corbeyran, elle, est parfaitement adaptée à une publication cadencée et rapprochée. L’ensemble est très fluide et l’intrigue se tient grâce à de multiples rebondissements. Le Volume troisième dévoile une partie de l’enfance d’Asphodèle et un nouveau protagoniste entre jeu. Comment tout cela va-t-il finir ? Seul Corbeyran le sait !
Djilali Defali réalise un boulot phénoménal, si l’on considère qu’il dessine 64 planches en deux mois. Son encrage marqué, le noir des planches, les nombreuses scènes de nuits, et la couleur du duo Pérubros participent activement à l’ambiance ténébreuse du récit.
Action et suspens sont au rendez-vous de cette série. Plus que quelques mois à tenir pour connaître le dénouement... En bande dessinée, c’est bien peu !
(par Laurent Boileau)
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