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Le retour du magazine « Bang ! »

Par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 20 août 2006                      Lien  
Tel un phénix, le magazine critique de bandes dessinées {Bang !} revient. Le titre a été racheté par l'éditeur Éric Borg, déjà détenteur de {Zoo}, une expérience unique et réussie de gratuit dans le monde de la BD francophone. Nous avons rencontré cet entrepreneur passionné qui cherche à renouer avec la glorieuse époque où les magazines de BD prospéraient en France.
Le retour du magazine « Bang ! »
Eric Borg, l’éditeur de Bang !
Photo :(c)D. Pasamonik

Éric Borg n’est pas un nouveau dans le petit monde de la BD, ni même dans celui de la presse. Si son nom nous est familier (il porte le même nom qu’Axel Borg, l’ennemi juré du journaliste Lefranc de Jacques Martin), le personnage nous est inconnu. Né à Tunis il y a 45 ans, il a une dégaine d’adolescent aux yeux rêveurs et à la barbe fleurie. Sa famille ayant rejoint la France en 1971, c’est en Tunisie qu’il découvre la BD : Mickey, Pif, Pilote, les super héros de Strange. Mais en France, dans le nouvel environnement qui est le sien, il découvre ses mutations les plus récentes : l’Écho des Savanes de Gotlib, Brétécher et Mandryka, Métal Hurlant et (A Suivre) qu’il suit avec intérêt depuis le N°1. Ces découvertes correspondent aux années où il passe le bac, puis fait l’ESSEC, une école de commerce réputée. A 25 ans, il décroche de la BD. Amateur de presse plus que d’albums, il ne trouve plus en kiosque les titres qui ont auréolé son adolescence. Comme les dinosaures, les grands journaux de BD ont mystérieusement disparu.

Des débuts de journaliste BD

La première version de ’Zoo’

En 1980-81, il participe à l’aventure des radios libres. La gauche venait d’arriver au pouvoir, des énergies s’étaient libérées. Sur les ondes, chacun prenait les devants, certains bâtiront des empires médiatiques. « J’invitais à mes émissions des inconnus comme Bilal, Margerin, le génial Yves Chaland, se souvient Eric Borg, dans une émission qui s’appelait « Radio Snoopy », c’était un jeu de mots avec Radioscopie de Jacques Chancel. Ca a duré deux ans pendant lesquels j’ai rencontré toutes mes idoles. C’était l’aventure, ces radios étaient interdites et on voyait les flics se pointer en pleine émission pour saisir le matériel...  » Mais il faut gagner sa vie et cette courte expérience radiophonique le pousse vers un métier sérieux : le show-biz, chez Pathé-Marconi EMI. C’était l’époque glorieuse (hum) du top-50 et de Jeanne Mas. Après deux ans, il en a marre de vendre de la soupe et se casse au Canada pour y lancer un « tube » de sa composition, qui se retrouve placardisé à la suite d’un changement de directeur artistique.

Les métamorphoses de Zoo

Cinéastes
"Un Cahier du Cinéma" en plus branché"

Dans la Belle Province, il découvre le magazine Voir, un citymag, une de ces publications culturelles gratuites locales, parfois soutenue par les municipalités, qui fleurissent alors en Amérique et un peu en Allemagne et dans le nord de l’Europe. Il y voit un modèle économique susceptible d’être importé en France. De retour en métropole, il lance un magazine de ce type en 1989, mais en kiosque en même temps que sous la forme d’un gratuit diffusé dans les bars, les cinémas indépendants et les lieux culturels ; il porte le nom de Zoo, déjà. On n’y trouve pas du tout de la bande dessinée : le cinéma, la musique, les arts graphiques, la photo,... y sont fortement représentés mais pas le neuvième art. Est-ce pour cela qu’il ne dure que le temps de trois numéros avant de sombrer corps et biens ? C’est possible. Zoo disparaît de la carte, même si, entre-temps, le Professeur Choron et son équipe lui piquent le titre huit ans plus tard pour se planter, avant même qu’Éric Borg, qui a déposé la marque, ait eu le temps de lui coller un procès.

Zoo version cinéma

Cette première expérience est un cuisant échec pour le jeune entrepreneur qui, pour se renflouer autant que pour faire honneur à son diplôme, se lance dans l’immobilier en décidant d’y rester le moins longtemps possible, d’y assurer ses arrières, et puis de revenir à la culture, un secteur qu’il juge autrement plus intéressant. Il pense s’y consacrer trois ans, ce métier vit à ce moment une sorte d’âge d’or, mais un retournement de tendance subit l’oblige à attendre trois autres années pour amortir ses investissements.

Cela fait, il relance Zoo à nouveau. Avec ce nouveau projet, Éric Borg une cible très claire : le cinéma d’auteur qui commençait à percer avec des films comme Marius et Jeannette de Guédiguian, un genre qui, trois ans auparavant, faisait quelques milliers d’entrées mais qui là, commençait à dépasser le cap du million de spectateurs. « Il y avait un engouement qui permettait aux diffuseurs indépendants de s’intéresser à ce type de presse analyse Éric Borg. On a lancé ‘Zoo’ sur cette base là, un modèle de la presse gratuite financée par la publicité, et cela a marché pendant quelques années. On ne faisait pas des fortunes mais on s’en sortait. » Le Zoo « cinéma » fait ensuite une incursion dans les kiosques en 1997-1998 avec une formule payante, puis fait sa mue dans une formule luxueuse nommée Cinéastes, « une sorte de ‘Cahier du Cinéma’ en plus branché ». Elle dure le temps de 15 numéros mais le développement est difficile car la concurrence est rude et menée par des acteurs puissants. « J’étais aussi saturé par la dimension uniquement « critique » de la presse cinéma, confesse notre éditeur. Il lui manquait quelque chose, une dimension plus créative. » Fin de la deuxième vie de Zoo.

Zoo BD version tabloïd

Le retour à la BD

« Je ne sais plus par quel biais, je me ré-intéresse à la presse BD, raconte Éric Borg, mais j’ai le souvenir de la presse BD des années 1970 avec des titres historiques comme ‘Pilote’ et je trouve que cette dimension là manque au marché, je n’y vois rien de ressemblant, qui soit aussi beau. Je reprends ‘Zoo’ et je le convertis à la BD avec l’idée assez folle d’en faire un tabloïd culturel à la ‘Charlie Hebdo’. Ca plaît beaucoup aux rares lecteurs qui arrivent à le trouver, mais c’est un massacre au niveau de la diffusion avec des kiosquiers qui ne savent pas le positionner, car c’est un mensuel qui est placé avec les quotidiens et les hebdomadaires. J’ai fait un sondage auprès de 50 kiosques, 10 seulement savaient qu’ils l’avaient ! On a arrêté au bout de quatre numéros. On reprend alors l’idée du gratuit et là, par contre, on s’aperçoit qu’elle marche tout de suite. On arrive à trouver des annonceurs et un réseau de près de 200 libraires BD pour le diffuser. » Résultat : un tirage à 75.000 exemplaires, un chiffre inouï pour un magazine spécialisé en BD, et plus de 200.000 lecteurs. « On est pratiquement le seul titre d’analyse consacré à la BD qui tire autant, nous dit Éric Borg. Le support plaît et on a un très très bon retour puisque les lecteurs attendent le prochain numéro. »

’Zoo BD’ version gratuit
Prix public : Zéro euros !

Il y a environ 10 pages de publicité sur 32 pages qui constituent le fascicule. Parallèlement à cela, il est lisible en PDF sur internet pour ceux qui ne le trouvent pas, ou ne l’on pas trouvé à temps. Il parle de toutes les BD, aussi bien les BD à fort tirage que des petits éditeurs. C’est un bimestriel qui publie six numéros par an plus deux hors série, comme ce « spécial manga » sorti à l’occasion de Japan Expo. Le concept éditorial est « culture et BD », l’ouverture sur les autres arts : Arts, littérature, cinéma... « On arrive à trouver un compromis avec l’idée d’un gratuit et ses contraintes, nous dit Borg. C’est plus une mise en avant des beaux travaux des éditeurs qu’un jeu de massacre » dit Borg. Zoo réalise là une quatrième renaissance réussie.

Triple Bang !

Éric Borg sait-il que la revue Phénix, fondée par Claude Moliterni est un des premiers magazines « sérieux » consacrés à la bande dessinée en France ? Toujours est-il que son affection pour les titres renaissants trouve encore une application dans son nouveau projet : la relance de Bang !, le titre créé par Benoît Peeters et Vincent Bernière pour Casterman et Beaux-Arts Magazine , deux entités appartenant groupe Flammarion, un magazine de référence sur la bande dessinée qui avait connu récemment une nouvelle mue en s’associant pour trois numéros avec le magazine Les Inrockuptibles avant de s’arrêter brièvement.
Comment l’éditeur de Zoo s’est-il intéressé à Bang ! ? « Cela s’est fait par hasard, raconte Éric Borg. J’ai croisé Louis Delas sur le stand Casterman. J’allais y voir mon frère qui venait d’y être embauché comme éditeur [1]. J’allais boire un café avec lui sur le stand quand je rencontre Louis Delas. Il connaissait déjà ‘Zoo’ et en discutant de ‘Bang !’, il me dit que ‘Les Inrocks’ ne souhaitaient pas continuer, mobilisés qu’ils étaient par le lancement de leur nouvelle formule, et que Casterman cherchait un nouveau partenaire pour l’édition de ce titre. On a décidé que je rachèterais le label avec un partenariat sur l’édition. » Le chiffre de la cession est confidentiel. La nouvelle direction ne conserve pas l’ancienne équipe puisque Éric Borg devient rédacteur en chef de cette nouvelle formule, épaulé entre autres par Julie Bordenave, Olivier Pisella et Jérémy Fraise.

’Bang !’ version Casterman/Beaux Arts Magazine

« Le creuset de la nouvelle BD de demain »

Avec cette assise solide, (Bang ! vend entre 20.000 et 25.000 exemplaires par numéro et dispose d’un portefeuille d’environ 1000 abonnés), Éric Borg entend garder l’esprit du titre d’origine : une haute tenue rédactionnelle, des choix d’auteur et des paris esthétiques avec un regard pointé vers l’avenir, un côté très varié... « On sera même plus ouverts que cela ne l’était jusqu’à présent précise-t-il. On abandonne le côté thématique mais on conserve un dossier central de 10-12 pages. Dans ce premier numéro, le dossier porte sur « L’Avenir de la BD » et Luz nous a fait une BD sur ce thème. Le 15 octobre, le dossier portera sur la BD chinoise et c’est Mathieu Sapin qui, en totale liberté, fera une BD sur ce sujet. Mais on ne s’arrêtera pas à cela : La mission que je m’assigne et qui était celle que Casterman voulait dès le départ est d’en faire un laboratoire de recherche de la BD. Qui dit laboratoire, dit recherche de nouveaux auteurs et un accompagnement de leur travail en les lançant en pré-publication. ‘Bang !’ sera le creuset de la nouvelle BD de demain ! On trouvera de l’humour décalé, un univers plus poétique comme celui de Trouillard, des créateurs que vous ne connaissez pas, mais que vous allez découvrir. Il y a en France un vivier d’auteurs exceptionnels mais pas de presse pour les accompagner ! »

’Bang !’ version Casterman/Inrockuptibles

Car dans un contexte de surproduction, Éric Borg pense que la communication est le facteur-clé du succès. « Quand Astérix se vend à trois millions d’exemplaires et que d’autres se vendent à quelques milliers, je ne dirais pas qu’il y a surproduction, je dirais qu’il y a un écart trop important entre ce méga best-seller et les autres. C’est donc plus un problème d’équilibre de communication, d’accompagnement. Il faut un rééquilibrage, et un rééquilibrage par le conseil, ce que ‘Zoo’ commence à faire en parlant de petits éditeurs comme Akileos ou 6 Pieds sous Terre. L’information, ça change tout ! Elle est en fait inexistante.  » Dans cette perspective, il balaie rapidement l’argument de la faiblesse du discours critique avancé par quelques-uns : « C’est de la mystification ! La critique avec un grand K, cela n’existe pas ! Soit l’article est bon, soit il ne l’est pas. » affirme-t-il avec conviction.

Bang ! avait eu chez Casterman une distribution un peu chaotique. D’abord en librairie et pas en kiosque, puis en kiosque et pas en librairie. Ici, il va retrouver ces deux voies naturelles de diffusion : en kiosque via les MLP, en librairie par l’intermédiaire du distributeur Makassar. Tirage : 40.000 exemplaires avec un objectif de vente de 20-25.000.
Mais ces lancements seront accompagnés. Le numéro 6 bénéficiera d’un partenariat avec le Centre Georges Pompidou autour de la BD de reportage. D’autres partenariats sont prévus avec des événements liés à la BD, mais aussi avec un rendez-vous mensuel festif et spectaculaire : une fête aura lieu tous les mois au Neuf Billards rue Saint-Maur à Paris, un lieu branché de Paris, le mardi précédent le 15 de la sortie, prélude à un lieu plus permanent qui devrait être inauguré en 2007, une sorte de galerie-salle de rédaction qui exposera les œuvres des artistes mis en avant dans le numéro du mois. Le tout évidemment soutenu par Zoo qui continue de paraître.

Annonçant la publication dans son magazine de toute une nouvelle génération d’auteurs parmi lesquels Nicolas Chaigneau, Yvang, Sylvain Gérand, Guillaume Trouillard... ou encore Jean-Yves Duhoo édité par L’Association et récemment par Hachette, un groupe d’individualités qui, pour un grand nombre d’entre eux, ont fleuri sur l’Internet en créant des blogs plus créatifs les uns que les autres, Éric Borg conclut : « Il était temps qu’il y ait un titre en presse pour soutenir tout cela. (A Suivre) vendait, à la fin des années 1970, près de 100.000 exemplaires, contribuant à lancer plein de nouveaux créateurs. ‘Bang !’ est le titre qui peut prétendre à cela aujourd’hui ».

Souhaitons-lui bon vent !

Bang ! N°4

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Code EAN :

Bang ! N°4, 100 pages, en kiosque et en librairie le 25 août 2006

[1Didier Borg lance pour Casterman à la fin de cette année un nouveau label qui s’appelle Kstr. Voir le site de cet éditeur Kstr.

 
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24 Messages :
  • > Le retour du magazine « Bang ! »
    21 août 2006 18:35, par Gusseuh

    Pour simple info, on écrit "Akiléos", pas "Achiléos" :)
    Sinon j’avoue avoir toujours du mal à trouver ce fameux ZOO, bien que je ne l’aie pas vraiment cherché jusqu’ici (vil que je suis).
    J’y remédierai rapidement ;)

    Répondre à ce message

    • Répondu par Didier Pasamonik le 22 août 2006 à  12:21 :

      Merci de nous avoir signalé cette erreur. Nous avons corrigé.

      Répondre à ce message

      • Répondu par supergnomz le 28 août 2006 à  10:41 :

        10 mags à gagner sur gnomz.com

        Oui, je sais c’est de la pub. Mais nous à gnomz, on aime bien Bang !

        Voir en ligne : Concours de bayday

        Répondre à ce message

    • Répondu le 1er septembre 2006 à  09:47 :

      Normal... ZOO est gratuit et le dernier numéro est paru avant l’été ! Je pense qu’il va pas tarder à revenir, moi je le trouve toujours à la FNAC près de chez moi ou dans les librairies album, mais pas dans les kiosques...

      Répondre à ce message

      • Répondu par la rédac’ de ZOO le 2 septembre 2006 à  18:19 :

        ZOO n°8 paraîtra vers le 14 ou 15 septembre dans les lieux de diffusion habituels (voir sur le site www.zoolemag.com)

        Répondre à ce message

  • > Le retour du magazine « Bang ! »
    21 août 2006 21:48, par ibticem

    bon courage eric et bon vent
    j’attends bien le second numero de zoo sur mon compte ;)
    je le savais pas pour Bang et donc bon courage fois deux :P

    Bang, bang
    He shoot me down
    Bang, bang
    I hit the ground
    Bang, bang
    That awful sound
    Bang, bang
    My baby shot me down

    looooooooooool

    Ibticem

    Voir en ligne : zoo & bang

    Répondre à ce message

  • > Le retour du magazine « Bang ! »
    22 août 2006 18:14, par Jean-Luc Cornette

    Oui, et c’est Jacques Chancel et pas Gérard ;-)

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  • > Le retour du magazine « Bang ! »
    22 août 2006 19:45, par Leila Ben Soltane

    Bang de retour !
    il était temps.
    Merci monsieur Borg ;)
    Leila Ben Soltane

    Répondre à ce message

  • > Le retour du magazine « Bang ! »
    24 août 2006 13:45, par desroches christian

    bonjour et bravo
    enfin le retour de Bang et surtout de la bd non formatée ni manganisée ; bref de la BD d’auteurs. Longue vie et prospérité

    Répondre à ce message

  • ben oui mais Zoo on peut le télécharger où ? parce que Bang je trouve assez facilement mais Zoo....

    Répondre à ce message

  • merci bien j’y vais de ce pas

    Répondre à ce message

  • > Le retour du magazine « Bang ! »
    2 septembre 2006 12:34, par Omer Pesquer - LeWUB.com

    Aveuglé par sa volonté de découvrir des talents émergents, Éric Borg n’a peut être pas remarqué qu’un des "auteurs exceptionnels" qu’il publie, s’inspire (le mot est faible) de l’univers de Blanquet et du trait de quelques autres dessinateurs. Le nom de ce vampire est J.Maïe (alias Craoman) - pages 23 à 28 de BANG ! #4. Son blog "craoman.blogspot.com" permet d’ailleurs de voir toute la gamme de ses "inspirations" : de Dave Cooper à Winshluss en passant par Léo ! Quel avenir pour la BD ?

    Répondre à ce message

    • Répondu le 2 septembre 2006 à  14:32 :

      Effectivement ce jeune homme est sacrément inspiré ! surtout par Blanquet !! je n’ai pas encore vu ses pages dans Bang !

      Répondre à ce message

    • Répondu le 3 septembre 2006 à  21:16 :

      Dernier message...

      Ce forum étant un peu trop modéré, mes réponses ne passent qu’une fois sur deux et de toutes façons ce débat est stérile, je vais donc vous laisser entre vous... à chercher les poux sur la tête à J Maïe et à d’autres si ça vous chante, la liste est inépuisable, tiens un certain Rémi Georges par ex, et son Tintin qui ressemble étrangement à une certaine Bécassine... etc etc... D’autre part, je ne suis pas une rédactrice de BANG ! je faisais juste les cafés... et quelques bêtises parfois.

      Adios ! Et bon pied, bon oeil !

      Benoite Brisemouille

      Répondre à ce message

  • > Le retour du magazine « Bang ! »
    2 septembre 2006 13:21

    Je ne trouve pas ce numére si formidable que ça, j’en suis même assez déçue ! Je m’attendais a une nouvelle formule plus exigeante.
    Les bandes dessinées proposées sont sans plus...
    voir nulles ou trop nettement inspirées .
    Bref assez déçue !

    Répondre à ce message

    • Répondu le 2 septembre 2006 à  18:27 :

      Je trouve ce numéro formidable, j’en suis même assez dingue ! Je m’attendais a une nouvelle formule beaucoup plus chiante. Les bandes dessinées proposées sont très bien... voire excellentes et très inspirées. Bref très satisfait !

      M. Schmilblick

      Répondre à ce message

      • Répondu par Rémi le 3 septembre 2006 à  14:33 :

        Faut pas trop en demander pour être satisfait quand même , ça reste un petit numéro, beaucoup moins fort que l’ancienne formule a mon avis !

        Répondre à ce message

  • > Le retour du magazine « Bang ! »
    2 septembre 2006 14:03

    Voila encore quelques informations sur J-maï alias Craoman, l’auteur de la bande dessinée « l’enfant insecte »publié dans le dernier bang ! Histoire plus qu’inspirée par « L’enfant cafard » et de l’univers de Stéphane Blanquet.
    Cette fois , J-maï nous fait une belle copie sans scrupules des ombres chinoises de Stéphane Blanquet que l’on a pu voir dans Bouquet Bonheur ou dans le pilote de son Long métrage « Mauvaise Graine »

    J-maî , ,nouveau talent ? No comment

    blanquet
    http://blanquet.com/site.php?type=P&id=5
    J-maï
    Aller voir directement en bas, c’est le plus incroyable !
    http://craoman.blogspot.com/2005_12_01_craoman_archive.html

    Répondre à ce message

    • Répondu par Benoit Brisecouilles le 2 septembre 2006 à  18:14 :

      Encore un mouton à tondre dans le troupeau des vigiles frustrés de la BD !
      D’après-toi, pourquoi les ombres chinoises s’appellent ainsi ?
      Continue donc à bêler dans les forums pendant que J Maïe trace son chemin...
      Qui vivra verra.

      Benoît Brisecouilles

      Répondre à ce message

      • Répondu le 3 septembre 2006 à  11:35 :

        Je parlais de la manière de faire brisecouilles !
        Je parlais des arrières plans, je parlais de la thématique, des décors décalqués, si tu n’y vois rien a quoi bon !

        Répondre à ce message

      • Répondu le 3 septembre 2006 à  13:57 :

        C’est le fait d’être l’un des rédacteurs de Bang ! qui vous rend aveugle et si peu objectif ? Les ombres chinoises OK, mais en ce qui concerne le trait, les couleurs, les couches, pas besoin d’analyser les images quand on a les yeux ouverts.
        Qui vous dit qu’il s’agit d’un frustré de la BD ?
        En plus de collaborer à Bang ! Vous êtes devin ?
        Attention à ne pas être trop présomptueux... ça pourrait me couper l’envie d’acheter le prochain numéro...
        Je vous précise que je suis une lectrice qui a payé 6,90 euros, que je ne suis pas frustrée, ni en BD ni dans d’autres domaines, j’ai les yeux ouverts juste ce qu’il faut pour voir et constater...

        Répondre à ce message

      • Répondu par M le 3 septembre 2006 à  15:23 :

        Hey brisemiches, tu sembles carrément oublié que Blanquet était au sommaire du premier numéro de Zoo avec justement des ombres chinoises ! on se demande si c’est par manque de moyen qu’ils ont contacté son clone light !

        Répondre à ce message

  • > Le retour du magazine « Bang ! »
    7 septembre 2006 09:59

    le nouveau bang n’est décidément pas terrible...

    Répondre à ce message

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