Presse & Fanzines

dBD n°16 : Morvan, de A à Z

Par Patrice Gentilhomme le 3 septembre 2007                      Lien  
Couverture coquine et printanière pour ce nouveau numéro consacré à Jean-David Morvan à travers le désormais traditionnel abécédaire.
Dans le sillage de Morvan, essayons de consulter les pages de ce seizième numéro selon le même principe.

A comme Auteurs, dBD fait toujours la part belle aux auteurs à travers différents entretiens au long cours et des portraits attentifs de dessinateurs ou scénaristes à (re-)découvrir. Au fil des pages, on croisera donc Jannin, Mosi et Winoc pour la série Cliff and Co, chez Bamboo, Fouquemin et Derrien (Miss Endicourt au Lombard), Pedrosa (pour Trois ombres chez Delcourt) ou encore la jeune et talentueuse Daphné Collignon (Coelacanthe à paraître chez Vent d’Ouest prochainement).

B comme Brutal ? Pascal Brutal bien-sûr ! Le héros emblématique de Riad Sattouf fait un retour fracassant, l’occasion de rencontrer un auteur aussi atypique que son personnage fétiche !

F comme Futuropolis ? La sortie de son livre-évènement, La véritable histoire de Futuropolis est un bon prétexte pour s’entretenir avec Florence Cestac. Peu de révélations mais un éclairage qui s’ajoute à d’autres ! Un entretien, plus consensuel que celui accordé par Benoît Peeters à Frédéric Bosser : le scénariste du Grain de sable (avec Schuiten, bientôt chez Casterman) y saisit l’occasion pour se livrer sur quelques sujets sensibles : profusion de séries, excès des ayant-droits, etc.

I comme Italie ?La BD italienne ne se résume pas qu’à Pratt ou Serpieri. C’est ce que démontre ce tour d’horizon fort instructif des difficultés éditoriales et de la richesse la BD spaghetti. Canepa, Brindisi, Alberti. ne sont peut-être pas complètement inconnus mais il n’empêche que «  les dessinateurs transalpins ne font pas de miracles » au moins en terme de… vente ! C’est l’une des conclusions de cette enquête riche et bien documentée et qui fort heureusement ne se limite pas qu’à cet aspect !

L comme Lob. Qui se souvient que ce brillant scénariste reçut le grand prix du festival d’Angoulême en 1986 ? Auteur complet (il était également dessinateur), Jacques Lob « n’avait que des amis » dans le monde de la BD nous rappelle fort opportunément Henri Filippini dans son incontournable rubrique « Je me souviens ».

M comme Morvan ?
Comment réduire à vingt six lettres un auteur dont l’univers et le parcours est tellement multiple et ouvert ? Abondamment illustré, ce dossier est comme toujours d’une lecture facile et agréable et permet d’apprécier l’itinéraire d’un scénariste multiforme dont l’œuvre ne se limite pas qu’à Sillage ou la reprise de Spirou.

Z comme Zep ? Le papa de Titeuf a participé à un album rassemblant quelques-unes des chansons de Henri Dès illustrées en BD. Ce concept qui a tendance à se généraliser surgit à un moment propice (la rentrée des classes) et fournit l’opportunité d’interroger le chanteur sur ses goûts en matière de BD. Comment ? Vous ne connaissez pas Henri Dès ? Ce chanteur suisse est pourtant une vraie star dans les cours de récré !

Bonne rentrée à tous !

(par Patrice Gentilhomme)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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