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dBD n°71 : De Bastien Vivès à Jean-Claude Fournier !

Par Patrice Gentilhomme le 12 mars 2013                      Lien  
Hasard du calendrier ou simple téléscopage éditorial ? A deux mois d’intervalles Bastien Vivès fait la couverture de deux des revues généralistes sur la BD (en plus de la Une de Télérama).

Après Zoo, c’est au tour de nos confrères de dBD de se consacrer à l’auteur du Goût du chlore et surtout de…Last man, dernière livraison du dessinateur-étoile de la BD francophone.

En décidant d’investir le manga en compagnie de Yves Balac et Mickaël Sanlaville ce jeune auteur fait une fois de plus l’événement. Les amateurs du dessinateur ne s’en plaindront évidemment pas et ceux qui ne sont pas encore familiarisés avec son style dépouillé y trouveront une occasion de le découvrir. Ces trois pages d’interviews croisées ne suffiront certainement pas aux aficionados qui y chercheront des révélations ou confidences inédites, mais qu’importe !

L’intérêt de ce numéro est peut-être ailleurs. Le métier d’éditeur n’est pas dépourvu d’états d’âme, de joie ou de désillusion. En conviant Richard Saint Martin pour Akileos et Mourad Boudjellal, ancien patron des éditions Soleil, dBD nous présente une face du paysage BD souvent méconnue de nombreux lecteurs. Chacun apporte chacun dans son style un témoignage sur son aventure éditoriale singulière et inédite et quelques confidences.

Au delà de cette affiche, d’autres têtes sont présentes dans ce numéro comme Marc Antoine Mathieu (Le Décalage, Delcourt), Tom Tirabosco (La Fin du monde, Futuropolis), Laurent-Frédéric Bollée (Terra Australis, Glénat)...

On s’attardera sur les superbes pages consacrées à Jean-Claude Fournier. Henri Filippini revient avec tendresse et érudition sur le parcours de l’auteur de Bizu et de neuf albums de Spirou. À l’heure où le plus célèbre groom de la BD franco-belge occupe le paysage éditorial pour ses 75 ans, il est particulièrement savoureux de revenir sur l’itinéraire de ce dessinateur longtemps injustement ignoré avant qu’on ne le découvre à la faveur de la publication (bienvenue) d’intégrales.

Voir en ligne : Le site de dBD

(par Patrice Gentilhomme)

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dBD n°71, en vente partout 8,90 €

Last Man ✏️ Bastien Vivès
 
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13 Messages :
  • dBD n°71 : De Bastien Vivès à Jean-Claude Fournier !
    12 mars 2013 10:56, par Oncle Francois

    Hum, je crois me souvenir que Vivés a aussi fait la couve d’un Canal BD récent.

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    • Répondu le 13 mars 2013 à  09:02 :

      Vous avez raison, et ce n’est sans doute pas fini.
      PG

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  • L’interview de Mourad Boudjellal est très intéressante.

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  • Intéressante ? A part dézinguer Menu et parler de sport...

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    • Répondu le 13 mars 2013 à  10:18 :

      On comprend en lisant l’interview que les salauds ne sont pas toujours ceux que l’on croit.

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  • du dessinateur-étoile ???????

    ah bon, à ce point ???

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    • Répondu le 13 mars 2013 à  13:15 :

      Pour quelques bobos, si !

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      • Répondu le 13 mars 2013 à  14:43 :

        Il est regrettable que les rédacteurs de ce site qui s’autorisent parfois à avoir la critique acerbe envers certains ouvrages ne fassent pas preuve de la même clairvoyance envers des auteurs portés dans l’instant par un effet de mode !
        Il n’y a aucun éclat dans le dessin plat et sans prouesse de votre « dessinateur-étoile ». Au contraire même, cet auteur abuse volontairement d’une maladresse graphique pour cacher son incompétence et l’absence de talent.

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        • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 13 mars 2013 à  15:24 :

          Il est regrettable que les rédacteurs de ce site qui s’autorisent parfois à avoir la critique acerbe envers certains ouvrages ne fassent pas preuve de la même clairvoyance envers des auteurs portés dans l’instant par un effet de mode ! Il n’y a aucun éclat dans le dessin plat et sans prouesse de votre « dessinateur-étoile ».

          C’est vous qui le dites.C’est manquer d’esprit critique que de ne pas être de votre avis ?

          Au contraire même, cet auteur abuse volontairement d’une maladresse graphique pour cacher son incompétence et l’absence de talent.

          Tous les dessinateurs dissimulent leurs maladresses. Cela s’appelle le style.

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          • Répondu par charlicom le 13 mars 2013 à  18:09 :

            Ce qui fait la qualité de Vives est non seulement son indéniable talent plastique (dexterité du trait et de l’épure, sens du plan et de la mise en page) révélé dès "Le Goût du Chlore" et confirmé par "Dans mes Yeux", mais également par la qualité de ses scénarios comme pour "Polina", un talent qui a manqué cruellement à pas mal de nos génies du trait et qui manque d’ailleurs toujours à certains. Après on peut comprendre qu’une telle indépendance puisse irriter...

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        • Répondu le 13 mars 2013 à  20:08 :

          On peut ne pas apprécier les livres de Vives (c’est mon cas), ne pas toujours comprendre l’engouement que lui porte la critique (c’est parfois mon cas), ne pas être touché par son dessin (c’est mon cas), mais de là à nier son talent et son savoir faire !

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  • Je me demande si on n’est pas en train de nous vendre du Michaël Sanlaville pour du Vivès ? Leurs styles sont semblables, mais le nom de Bastien est plus vendeur que celui de Michaël, alors on met Vivès en avant, mais quelle est réellement sa part dans le dessin de Lastman ?

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    • Répondu le 14 mars 2013 à  15:18 :

      Sanlaville n’est arrivé qu’en milieu de premier album. Il dessine moins de personnages que Vivès... qui a écrit aussi le scénario ! Donc, il y a beaucoup de Vivès, dans cette BD.

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