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« Les petits ruisseaux » de Pascal Rabaté : « C’est un petit destin, à l’intérieur d’une petite région, qui se situe dans un grand pays ! »

Par Florian Rubis le 24 juin 2010                      Lien  
Pascal Rabaté, rencontré à l’occasion de la sortie de son film {Les petits ruisseaux} (23 juin 2010), en a profité pour faire le point sur ses envies créatives en matière de cinéma et de graphisme ou évoquer ses bandes dessinées, inspirées pour certaines en partie par des voyages. Lui qui, enfant, allait se cacher avec un copain dans le château de Langeais, pour refaire l’histoire de l’endroit et de sa chère région angevine, n’est pas près d’épuiser sa verve de conteur…
« Les petits ruisseaux » de Pascal Rabaté : « C'est un petit destin, à l'intérieur d'une petite région, qui se situe dans un grand pays ! »
« Les petits ruisseaux » (couverture)
© Pascal Rabaté & Futuropolis, 2006

Comment présenteriez-vous votre film, adapté de votre bande dessinée Les petits ruisseaux (Futuropolis, 2006) ?

C’est l’histoire de deux vieux gars qui vont à la pêche et qui se rencontrent : un petit veuf qui s’est trouvé un camarade de pêche et qui part, certains jours, presque en couple. C’est une activité relativement bavarde. Mais il y a des rites qui sont installés. Émile vit seul. Il se complaît un peu dans une sorte de solitude où il a un peu fossilisé sa vie et il apprend par accident que son ami a une vie parallèle, rencontre des femmes. Cependant, au moment de cette confession, c’est presque comme un héritage : ce dernier meurt et laisse Émile, qui se repliait sur le souvenir de sa vie passée, avec cette espèce de doute concernant ses sens, qui ne sont pas morts. Il y a peut-être quelque chose à reconstruire, à vivre. Du coup, comme il s’était installé dans ses habitudes, dans cette espèce de vie sclérosée et statufiée, il essaie de redonner un coup de talon. Il s’aperçoit qu’il n’en est pas capable. Puis, il part pour faire un pèlerinage. Je tais le reste de l’histoire.

Mais, c’est celle de quelqu’un qui va rebondir et qui redécouvre l’instant présent. C’est surtout ça. C’est quelqu’un dont tous les jours se ressemblaient. Comme une espèce d’immortalité ou de rentrée dans la mort où, tous les jours se ressemblant tellement, on est dans quelque chose qui s’éteint à petit feu. Il redécouvre l’instant, le désir. Il s’aperçoit que les envies ne sont pas mortes. Et c’était justement, cette histoire, une envie de faire une histoire sur le troisième âge et donner un petit coup d’espoir. Les gens de soixante-dix ans ont inventé notre société, avec la révolution sexuelle, dans les années 1970. Ces gens-là écoutaient du jazz. Il y a eu les communautés, il y a eu 68, où ils étaient un petit peu plus jeunes.

J’espère que, quand j’arriverai à cet âge-là, j’aurai encore des envies. Et j’aurai encore envie de taper sur la table ! Parce que la société ne va pas bien et ce n’est pas en baissant les bras que l’on fera avancer les choses.

Une activité relativement bavarde en bord de Loire...
« Les petits ruisseaux » (p. 14) © Pascal Rabaté & Futuropolis, 2006

Peut-on rapprocher votre démarche cinématographique, par certains points, de celles de vos collègues auteurs de BD Marjane Satrapi, Joann Sfar ou Riad Sattouf ? D’autant que vous n’en êtes pas à votre coup d’essai, pour avoir déjà réalisé des courts et moyens métrages ?

Ça, je pense que c’est un heureux hasard. Ou, je ne sais pas, une crise dans le cinéma. Moi, j’ai mon explication. C’est à dire que je pense qu’ils sont venus chercher des gens qui travaillaient sur un matériau contemporain, sur des phénomènes de société. Sattouf, c’était la jeunesse. Satrapi, c’était une histoire personnelle inscrite dans la grande Histoire, qui était la révolution islamique en Iran. C’était la perception de quelqu’un qui l’avait vécue de l’intérieur, de l’extérieur, et les conséquences sur sa vie. Il y avait en termes d’information et de miroir de la société quelque chose de très fort dans son travail. Sattouf c’est pareil : il s’intéressait à une jeunesse qui est actuelle, qui se pose des problèmes. Et il la regardait avec empathie. Moi, je parlais d’un autre sujet : des sujets complètement opposés. Mais ce qui nous rapproche, et même Joann, c’est une envie d’« attraper » un autre support, de s’amuser avec, et de voir ce qu’on allait en faire.

Mais je pense que l’on est venu nous chercher, justement, parce que l’on parlait de problèmes contemporains et, de plus, qui pouvaient être traités en littérature, en BD ou au cinéma.

D’où, en l’occurrence, le thème de la sexualité des seniors, d’ordinaire très peu abordé, voire tabou, et dépeint ici d’une façon pleine de fraîcheur…

C’était le but ! J’avais envie de faire un récit et un film. Enfin, avant, j’ai fait une BD. Car je ne sais pas si le sujet est tabou. Mais, en tout cas, il est ignoré. La mort est un tabou dans la société. Elle est ignorée de la même façon. Maintenant, c’est à dire qu’on ne fait plus de veillée mortuaire. Les gens meurent et on se débarrasse très vite des cérémonies. Je pense que c’est dommageable. Parce que, dans le temps, quand on enterrait les gens…

Moi, je ne suis pas du tout religieux. Donc, ce n’est pas le passage à l’église. Mais c’est le passage de la société qui reconnaît et qui aide le survivant à accepter la mort de l’autre. Et ça, ça existe de moins en moins. On croit que l’on va régler le problème. On ne le règle pas, on le diffère ! Et le jour où ça nous retombe sur la gueule, on est tout seul dans l’appartement, en se disant que la chose est là et on ne l’a pas vue arriver.

Et là, c’était la même chose. J’avais envie de parler de la sexualité du troisième âge parce que j’ai rencontré des personnes qui travaillaient en gérontologie dans les hôpitaux et les maisons de retraite. Celles-ci me disaient qu’il y avait des histoires d’amour à l’intérieur de ces établissements, qu’il y avait des gens qui redécouvraient des envies d’amour, des vraies envies sensuelles. Eh bien, comme on n’en parlait pas, j’ai eu envie d’en parler !

Au-delà de ça, je trouve qu’il y a une espèce de dictature du jeunisme dans toute l’imagerie des affiches et des publicités. À mon goût, je pense qu’un corps de soixante-dix ans peut être aussi beau qu’un corps de vingt ans, à condition que les yeux soient frais et qu’on regarde avec amour.

Daniel Prévost, en vedette dans le film « Les petits ruisseaux »
© Florian Rubis, 2010

La toile de fond est également importante : la Loire, votre région natale, ce côté angevin, développé aussi à sa manière par Étienne Davodeau. Ce décor est mis en valeur, semble-t-il, comme un élément déterminant de votre film ?

Je pense que l’on ne parle le mieux que de ce que l’on connaît ! Moi, je suis né à Tours et je vis à Angers. Je suis tout près de la Loire. Angers est sur la Maine, mais la Loire n’est pas loin. Il y a une lumière. Elle est belle l’hiver. Elle est belle l’été. Je ne suis pas chauvin. Ce n’est pas moi qui vais sortir dans la rue pour acclamer l’équipe de France, vous pouvez en être sûr ! Je trouve que le Français est tellement beau dans la défaite… Mais je suis attaché à cette région, parce que j’y ai grandi, parce que ce terrain-là est méconnu. Je ne retournerai jamais vivre à Langeais, car je déteste l’idée de pèlerinage. J’y vais car ma mère y vit encore. Mais c’est un passage et je suis plus dans l’envie d’avancer que dans l’envie de reculer. Et, donc, j’aime ce terrain.

C’était aussi la démarche que j’avais avec le chef-opérateur. C’était que le paysage soit lui-même un personnage principal. Il y a Émile, il y a les seconds rôles, et puis il y a l’environnement. Je n’aurais pas pu faire ce film dans un autre environnement. Parce que c’est celui-là que j’avais envie de peindre. Il y a des grandes plages de paysages et de champs. Je voulais que mon personnage soit aussi petit dans les paysages que dans l’image. Je voulais qu’il y ait ce rapport d’échelle : c’est un petit destin, à l’intérieur d’une petite région, qui se situe dans un grand pays ! Et je voulais qu’il y ait cette dimension dans l’image. Je voulais que le paysage soit vraiment une personne à part entière, ce paysage étant celui dans lequel je vis et je grandis encore.

Pas chauvin, certes, vous parvenez quand même à décrire une certaine spécificité française. En même temps, vous avez adapté Ibicus, tiré du roman russe. D’aucuns suggèrent que l’auteur de BD français serait réputé souvent ne pas pouvoir s’atteler aux épopées de grande ampleur ou fresques épiques et rester davantage au ras des pâquerettes. Ne défiez-vous pas cette vision ?

Je ne sais pas si je défie. Je suis quelqu’un d’extrêmement instable. Je le revendique et je le vis très bien en fait. Je n’ai aucune envie de m’installer dans un genre. Je suis tombé sur ce roman traitant de la survie. C’est un roman picaresque. J’adore ça ! C’était un roman éducatif. On parle de quelqu’un qui grimpe, qui tombe et qui se relève, qui apprend au fur et à mesure et puis qui finit comme maquereau à Istanbul. Mais son parcours n’est pas achevé : c’est un homme qui ne meurt pas.

Ce récit m’enthousiasmait pour une chose : c’est que je me posais, moi, à l’époque, et je m’en pose encore, des problèmes sur l’éducation. Où j’ai l’impression que l’on apprend aux enfants à ne pas tomber. Et, en fait, on ferait mieux de leur apprendre à se relever. Parce que l’expérience, déjà, et d’une, ça se fait tout seul : à force de mettre des béquilles aux gens, le jour où ils tombent, ils ne savent plus se relever. Et moi, j’espère, en tant que pauvre père, père de mes deux gamines, leur apprendre une chose : c’est l’autonomie, l’envie de se battre et de se relever. Donc, ce récit m’avait énormément plu. Je suis un enfant du XXe siècle. La révolution russe avait quelque chose de terrible. Quand j’ai démarré le truc, on venait de sortir de la guerre en Ex-Yougoslavie. C’est une guerre fratricide. Et c’était terrible. Quand j’ai commencé à adapter ça, ça n’a pas été conscient, mais ça m’avait touché et c’était un effet miroir. Je repartais loin pour parler de l’actualité.

Au-delà de ça, c’est vrai que j’ai été très proche et compagnon de route du PC pendant ma jeunesse, de quinze à vingt-trois ou vingt-quatre ans. Il y avait quelque chose. Mon grand-père était « coco ». Je n’étais pas élevé dans le culte de la religion parce que mon père était plus pragmatique. Il se méfiait beaucoup des choses et des idées reçues. C’était quelqu’un qui était très sage. Mais j’avais envie de parler de cette espèce de grand mouvement dans un pays en débâcle. Où les blancs sont tous pourris, les rouges aussi. Enfin, on se retrouve avec des conflits. C’était, en effet, de l’épique. Je l’ai adapté pour des raisons épiques. Et, finalement, j’ai tout ramené au personnage. C’est à dire que tout ce qui pouvait être grandiose dans les grandes envolées, finalement, j’ai toujours botté en touche et j’ai tout ramené à cet humain, qui voit des choses spectaculaires. Pourtant, on est toujours « collé » à lui. J’ai essayé d’être le moins démiurge possible. J’ai essayé de ne pas être « mon » Alexis Tostoï, qui était relativement méprisant avec son personnage et j’étais complètement avec lui. De temps en temps, je le regardais un peu de haut : il a été ma marionnette. Néanmoins, j’avais envie de privilégier le côté humain du personnage, plutôt que le côté maléfique ou immoral de Siméon.

Lavis expressionniste d’« Ibicus »
(Intégrale, p. 281) © Pascal Rabaté & Vents d’Ouest, 2006

Si le lavis expressionniste d’Ibicus (intégrale : Vents d’ouest, 2006) reste très impressionnant, vous n’aimez manifestement pas vous cantonner toujours au même registre graphique ?

J’ai été voir du côté du cinéma ce coup-ci, en essayant de m’inspirer de la photo qu’il y avait dans les films de Murnau, de Lang, de comprendre un peu le travail d’image ou de composition qu’il y avait chez un Eisenstein ou un Welles. J’étais dans ce grand mouvement des expressionnistes et des post-expressionnistes en cinéma… J’ai essayé, plus, de rendre ma vision ou une certaine vision expressionniste de l’époque…

Mais je n’aime pas m’installer ! C’est ce que je disais tout à l’heure. Quand j’ai cette impression ou que je sens que je vais avoir des « tics » graphiques ou des choses que je contrôle, j’ai envie d’aller rechercher ailleurs, de m’essayer dans d’autres registres. Et puis, au-delà de ça, je pense que l’écriture pour Ibicus était adaptée au propos. Je parlais d’une époque qui était sombre. J’avais envie de parler de zones d’ombres, du mystère de ce qui n’était pas en lumière. Cette écriture-là n’était pas du tout adaptée pour d’autres bandes dessinées comme Les petits ruisseaux ou Harry est fou (Gallimard, 2007), tiré d’un roman jeunesse de Dick King-Smith.

« Harry est fou » (couverture)
© Pascal Rabaté & Gallimard, 2007

Je cite souvent cette phrase de Victor Hugo que je trouve d’une extrême justesse : « La forme, c’est le fond qui remonte à la surface ». On ne peut pas traiter un sujet de la même façon graphique qu’un autre. Ce serait stupide. Ça ne voudrait rien dire. Je ne vois pas ce que ça amènerait. Donc, j’essaie de redécouvrir une autre facette de moi dans chaque boulot. Je suis protéiforme. Je pars dans tous les sens. C’est revendiqué. C’est assumé…

Moi, je cherche dans tout ce que je fais une énergie, un feu… Je ne pense pas que ce soit le feu sacré à chaque fois, et ça ne l’a peut-être jamais été. Mais c’est tenter de retrouver une véritable énergie. Et l’énergie, je la retrouve dans la fraîcheur, dans le combat avec le dessin. Pour Harry est fou, j’avais vraiment envie de retrouver cette espèce de regard d’enfant. Parce que je m’adressais aux gosses et j’avais envie de retrouver quelque chose que j’aimais quand j’étais gamin, sans faire de la nostalgie, mais essayer de repartir sur l’essence du dessin, une espèce de truc très clair… Fragile…

Et puis, quand je suis parti en Russie, j’ai fait un travail sur Sakhaline, qui était du dessin fil de fer. Où, là, je voulais aller vraiment à l’os ! C’est à dire vraiment un dessin sec, enlevé de toute scorie, de toute lumière. Est-ce que mon dessin allait tenir le coup ? Cela correspond à ce que j’ai vu là-bas : surtout les gens, et je n’ai pas vu de lumière. Je ne pouvais donc pas dessiner quelque chose que je n’avais pas vu…

Une page d’« ambiance » à Johannesburg
« Bienvenue à Jobourg » (p. 11) © Pascal Rabaté & Seuil, 2003

Pour terminer, pouvez-vous nous parler de Bienvenue à Jobourg (Seuil, 2003), bande dessinée très autobiographique sur l’Afrique du Sud, pays sous les feux de l’actualité, et pas seulement pour cause de ballon rond, comme actuellement ?

J’y avais été invité dans le cadre d’une résidence d’artiste à Johannesburg. J’y suis allé sans vraiment m’informer, parce que je n’avais pas le temps. J’étais encore à la bourre. J’ai livré les planches d’Ibicus et je crois que je suis parti le lendemain. Ma compagne se désagrégeait en regardant les guides Lonely Planet, qui précisaient que c’était la ville où il y avait trente mille meurtres par an et que c’était un peu un enfer. Donc, elle me voyait pâlir et me disait : « Est-ce que tu vas rentrer ? »

Arrivé là-bas, j’ai eu la chance de rencontrer très vite quelqu’un qui m’a permis de faire des ateliers dans Soweto… On m’a aussi indiqué qu’il serait intéressant d’aller à Yeoville, dans un quartier d’expatriés africains. Où il y avait une communauté d’Éthiopiens, de Sénégalais, voire un petit peu toute une « faune ». C’était hypervivant ! En fait, l’expérience du gros mois que j’ai passé là-bas a été une espèce de choc. Je venais de sortir de cinq ans de Russie dans mon appartement pour Ibicus. J’avais aussi fait un voyage en Ukraine à l’époque. Mais j’étais assez marqué. Parce que c’est un pays en dépression complète. Je parle de la société en général et des individus en particulier.

Je suis parti en Afrique du Sud avec un rapport carpe diem à la vie qui a été phénoménal. Les gens, ne sachant pas ce qui allait se passer demain, faisaient la fête. Je n’ai jamais autant fait la fête ! Il y avait une espèce de soleil formidable. Et puis une énergie où des gens avaient vraiment envie de construire quelque chose. Ce voyage date d’il y a presque dix ans. Je crois que c’était en 2002…

Cependant, ça n’est pas gagné. Ça reste une poudrière… Je sens qu’il y a encore des relents. Il reste des braises en ce qui concerne la haine et ils ne sont pas encore sortis du pétrin. Mais, comme je vous dis, je suis revenu complètement « remonté », avec une envie de vivre qui, justement, était énorme ! Quand je suis parti, juste deux ans après, faire un voyage à travers toute la Sibérie pendant deux mois, je suis rentré totalement esquinté. Parce que c’est tout l’inverse que j’ai vu : des gens qui s’enferraient dans la dépression et se suicidaient à l’alcool… On était dans quelque chose du style d’un tapis roulant qui avance très lentement vers la mort. Enfin, je n’ai pas vu un endroit où les gens voulaient donner un coup de talon dans le fond pour remonter à la surface. Par contre, en Afrique du Sud, je n’ai vu que ça !

(par Florian Rubis)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Code EAN :

En médaillon : portrait de Pascal Rabaté © Florian Rubis, 2010.

Les petits ruisseaux – Par Pascal Rabaté – Futuropolis – 96 pages, 15,90 euros

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1 Message :
  • Je viens de voir le film de Rabaté et je tenais à féliciter son auteur et à le remercier. Car j’ai vraiment passé un excellent moment en sa compagnie ! Le thème est original, mais fort et universel, car il peut concerner chacun d’entre vous, à terme. Un aimable retraité veuf (excellent Daniel Prévost) vit avec ses petites habitudes, mais dans une grande solitude. Il apprend par hasard qu’un de ses compagnons de pêche même une vie artistique (tableaux de nus, à partir des pages centrales de Play-Boy). Le décès inopiné du peintre libertin (qui a un crétin de fils !!) l’amène à rencontrer une de ses "amies", et il redécouvre l’Amour... avec une autre, et après un intermède avec une charmante "baba cool hyppie" adepte du naturisme, et attirée par les hommes d’age mûr.

    Il n’y a aucun voyeurisme malsain là-dessous (même si Daniel Prévost a tendance à déshabiller du regard les femmes qu’il croise !!), au contraire le film est plein de fraîcheur, d’humour et de tendresse. Il fait partie de ces films d’où l’on ressort heureux et comblé. JE RECOMMANDE ! En attendant d’aller m’offrir la BD originale, source de ce très bon film que j’avais négligé lors de sa sortie, honte à moi !!

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