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L’Ordre de Cicéron - T1 : Le Procès - par Malka & Gillon - Glénat

Par Nicolas Anspach le 25 juillet 2004                      Lien  
{{Paul Gillon}}, Grand Prix d'Angoulême 1982, n'a décidément pas peur de se lancer dans des projets d'envergure. L'auteur de la {Veuve Blanche} illustre aujourd'hui le premier album de {L'Ordre de Cicéron}. Une histoire captivante qui relate l'histoire familiale d'un cabinet d'avocats. {{Richard Malka}}, le scénariste connaît son domaine puisqu'il exerce cette profession. Il est même spécialisé dans le droit de la presse...

Juin 2002, au siège du cabinet d’avocats Steiner - Mac Rae, en plein de coeur de Manhattan. Lors d’une réunion Nathan Steiner, jeune et ambitieux directeur de ce cabinet, l’un des plus puissants de la planète, annonce qu’il veut racheter un très grand confrère parisien : Le cabinet Veyrac - Richemont.

Au siège parisien, Benjamin de Veyrac est accablé. Il est hors de question de vendre aux Américains le cabinet fondé par son arrière-grand-père ! C’est alors qu’il apprend l’origine de cet affrontement et de ce désir de rachat : Nathan est son cousin et le considère comme son pire ennemi.

Tout cela remonte à 1938. Nicolas de Veyrac, grand-oncle de Benjamin, et son inséparable ami d’enfance Raphaël Steiner sont les plus brillants étudiants en droit de la Sorbonne. Ils vont être amené à plaider pour le même procès : un jeune Noir du nom de Kassilé est accusé d’avoir tué ses employeurs. Durant cette période xénophobe, le procès déchaîne les passions !

Steiner défend Kassilé. Nicolas de Veyrac représente les enfants des victimes. Ce procès va se transformer en véritable affrontement entre les deux hommes qui se jalousent et entraîne des haines et des rancoeurs qui se poursuivent encore aujourd’hui.

Premier tome d’une série prévue en quatre albums, Procès est captivant, intéressant et intelligent. Richard Malka aime son métier, et cela se sent à travers ce scénario. L’auteur joue également sur les tensions entre les familles de Veyrac / Steiner. Leurs réactions sont même le moteur de l’intrigue, laissant presque le fameux procès au second plan.

Le style graphique et l’encrage si particulier de Paul Gillon donnent beaucoup de vie à cet univers un peu froid. Après avoir illustré un album du Décalogue, il s’impose une fois de plus ici comme l’un des grands dessinateurs de notre époque.

(par Nicolas Anspach)

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