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Jean Van Hamme : « Il faut raconter le plus simplement possible, une histoire complexe ».

Par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 20 août 2008                      Lien  
C’est un cas unique dans l’histoire de la bande dessinée franco-belge : Jean Van Hamme, 69 ans aux chanterelles, organise sa succession sur la série XIII. Pour ce faire, il convoque la fine fleur des scénaristes et des dessinateurs de la nouvelle génération dans une spin of de rêve : XIII Mystery. Le premier tome sort à l’automne. Rencontre et explications.

Qu’est-ce qui vous décide d’arrêter XIII ? Il y a un moment où il faut arrêter ?

Oui, ça commençait à tourner un petit peu en rond, c’est en tout cas mon impression. Le personnage de XIII s’effaçait devant la nécessité de résoudre une série d’intrigues secondaires qui avaient d’ailleurs été faites pour les derniers albums où XIII reste en arrière-plan. Même s’il reste théoriquement dangereux, la seule chose qui nous intéresse maintenant, c’est de trouver le moyen de révéler sa véritable identité. Le suc et le sel avaient peu à peu disparus. Cela ne m’excitait plus. Il vaut mieux arrêter avant qu’il ne soit trop tard. Sur Thorgal, c’est un peu les mêmes raisons. Quand on est depuis tant d’années sur une série, on se répète, on trouve des ficelles qui sont de plus en plus grosses et on s’en rend compte. Le plaisir de la création n’y est plus. Ayant bien gagné ma vie avec ces séries, je n’ai pas absolument besoin de continuer comme certains sont obligés de le faire, mûs par une épée financière dans les reins.

Jean Van Hamme : « Il faut raconter le plus simplement possible, une histoire complexe ».
Xiii Mystery : La Mangouste. Paraît en octobre.
Ed. Dargaud

C’est parfois un bon moyen de créer : Balzac était poursuivi par ses créanciers.

Je n’ai pas de créancier. Dumas aussi était dans ces conditions. Mais Le Vicomte de Bragelonne était moins bon. La fraîcheur n’y était plus.

Il semble que vous avez accédé aux supplications de votre éditeur, Yves Schlirf, qui s’inquiétait de devoir faire face à des fins de mois difficiles…

Absolument. Le premier coup qu’il a fait était un coup de maître : décider le grand Jean Giraud à réaliser un XIII, c’était assez amusant. Là, j’ai retrouvé un plaisir dans la création. C’est aussi Schlirf qui avait trouvé en s’inspirant de ce qui se faisait avec les super-héros aux États-Unis, le principe de XIII Mystery, l’enquête, le 13ème album de la série. C’est une sorte d’encyclopédie des personnages secondaires pour laquelle William Vance et moi, on s’est piqué au jeu, et qui est devenu quelque chose d’assez important. C’est à partir de cela qu’il me dit : « faisons des spin of  ». J’ai dit non : ce sont des séries parallèles, c’est absolument ingérable et ça sent passablement le réchauffé. Tandis que faire vivre des personnages que j’appelle des seconds ou des troisièmes couteaux et surtout donner une nouvelle lecture de certains épisodes qui ont été à peine esquissés dans la série principale, c’est amusant. Je crois que cela excite pas mal les scénaristes qui ont été sollicités ou qui se sont proposés pour le faire. Je joue dans ce cas là le rôle de directeur éditorial ou de collection, de « directeur d’écriture », voire de script doctor, dans leur réalisation. Ça a l’air de fonctionner très bien. Est-ce que cela fonctionnera auprès du public, ça on verra.

La première expérience, c’est avec Xavier Dorison, un scénariste qui a de la ressource…

Oui, et qui est bien plus intellectuel que moi. Il est comme Jean Dufaux, il intellectualise volontiers. Il se fait que dans le cas de La Mangouste, c’est bien tombé puisqu’il n’est pas allé chercher des tribulations avec des rebondissements toutes les deux pages, mais il s’est totalement centré sur le personnage. D’un archétype, il en a fait un être qui a un sens moral qu’il explique et qui a suivi toute une démarche pour en arriver au stade où il en est aujourd’hui. Cela donne envie de relire certains passages de la série principale car on en ressort avec un tout autre regard sur le personnage. Si les personnages, jusqu’à présent ont été choisis par les scénaristes qui sont en train de suer sur le projet, ils ont bien compris que l’idée, au-delà de ce qu’ils sont en train de faire, c’est vraiment de donner envie de donner une nouvelle lecture de la série principale en titre. Je ne m’attendais pas du tout à ce qu’un personnage qui avait l’air gentil devienne une crapule. Au contraire, il s’avère que ce personnage qui est une crapule n’est pas si méchant que cela. Certaines intrigues ou sous-intrigues de la série principale que l’on croyait avoir cru comprendre changent de sens. Je crois que tout le monde s’amuse bien en faisant cela.

Quels sont les autres scénaristes pressentis ?

Je rappelle le principe : ce des scénaristes connus et moins connus qui vont collaborer avec un dessinateur avec lequel ils n’ont jamais travaillé. Le prochain sur la liste est Éric Corbeyran au scénario et Philippe Berthet au dessin, sur Irina, la tueuse venue de l’Est. Il y a Yann avec Éric Henninot, un dessinateur qui avait fait Carthago avec Christophe Bec aux Humanoïdes Associés, qui s’intéresse au Général Wittaker mais lié à Jones enfant, c’est pourquoi il l’appelle Little Jones. On lui avait pourtant dit de ne pas toucher à Jones, mais bon. Ensuite, il y a Alcante (Pandora Box) qui devrait travailler avec François Boucq, mais plus tard. On a aussi Fabien Nury, le complice de Xavier Dorison, qui travaille sur Steve Rowland et qui montre encore un éclairage tout à fait inattendu. On a Fred Duval (Carmen Mc Callum, Travis) qui prend Calvin Wax qui est le numéro 2 du complot et qui manipule entre les deux présidents qui se succèdent William et Wally Sheridan. On a quelqu’un que j’ai été chercher car j’avais bien aimé son album chez Dupuis, Haute Sécurité  : Joël Callède. Il a un sens du scénario et du découpage ; lui a choisi Betty Barnowsky, la plantureuse rousse. Je voulais absolument avoir Frank Giroud (Le Décalogue) parce que j’admire beaucoup ce qu’il fait ; il a dit oui, mais pas pour tout de suite car il a pas mal de séries sur le feu ; il a pris la doctoresse Martha qui a sauvé XIII ; je ne sais pas du tout ce qu’il va en faire mais il m’a dit : « pas avant un an ». Il y a aussi Daniel Pecqueur, dont j’avais beaucoup aimé les Thomas Noland et Golden City ; je n’aime pas beaucoup les histoires futuristes mais il a un sens de la construction assez étonnant ; je ne sais pas encore quel personnage il a choisi car j’ai eu un contact assez récent avec lui. Il a Laurent-Frédéric Bollée qui a choisi Billy, le jeune psychopathe qui s’évade avec XIII

Jean Van Hamme à Bruxelles, en juillet 2008.
Photo : D. Pasamonik (L’Agence BD)

Le choix des scénaristes est fait par qui ?

Plusieurs ont été sollicités soit par Yves Schlirf, soit par moi. Mais comme cela s’est su très vite, il y en a aussi qui se sont proposés. Certains, comme Christophe Arleston, n’avaient pas le temps. Christophe Bec avait été sollicité pour le dessin mais il a aussi jeté l’éponge par manque de temps. Enfin, quelques scénaristes que je ne citerai pas ont été recalés parce qu’après deux ou trois moutures, on sentait que cela ne marchait pas et ils n’ont pas insisté. Ce sont des one shots. Si ils marchent bien, on verra bien avec le premier de Xavier Dorison et Ralph Meyer, ce représentera un bénéfice confortable pas trop désagréable, en particulier pour ceux de ses auteurs qui ne vendent pour le moment que 30.000 exemplaires.

Comme caractériseriez-vous cette nouvelle génération de scénaristes à laquelle vous vous confrontez aujourd’hui par rapport à celle dont vous venez, celle des Charlier, des Greg, des Tillieux, des Goscinny… ?

Cette nouvelle génération s’est lancée dans ce métier, non plus par la seule passion de raconter des histoires –quoiqu’elle doit toujours être présente– mais parce que ce métier était devenu honorable et dans certains cas, rentable. Si tu as envie de vivre de tes histoires, tu as le choix : écrire des romans, faire des scénarios de films ou faire de la bande dessinée. Les romans, on sait qu’il y a 15 ou 16.000 titres par an et tu n’as qu’une chance sur 10.000 d’en tirer sinon de quoi vivre, au moins de quoi payer la note de gaz et d’électricité. Le cinéma, n’en parlons pas. Il n’y a pas tellement de scénaristes qui vivent de ce métier, et pour ceux dont c’est le cas, cela reste un club restreint. En bande dessinée, il y en a plusieurs qui ont plus de chance d’avoir le plaisir de raconter des histoires et d’en vivre. C’est évidemment plus tentant et, en plus, depuis quinze ou vingt ans, c’est même plutôt bien vu. Donc, ce sont des ambitieux alors que la génération des Charlier, Greg et Goscinny qui sont les trois qui ont mis en avant le métier de scénaristes alors que les autres n’étaient que des « remplisseurs de bulle » que l’on créditait par un « texte de… » en page intérieure. Les Octave Joly et quelques autres à qui on doit les Oncle Paul ou d’autres bandes dessinées classiques n’ont jamais eu une renommée très brillante. Il a fallu des grandes gueules comme Charlier, Greg et Goscinny pour imposer ce statut.

Croquis pour "La Mangouste" de Xavier Dorison et Ralph Meyer, d’après Van Hamme et Vance
(c) Dargaud

Et Cauvin ?

C’est un cas en ce sens qu’il a une imagination débordante, sans cesse renouvelée, tout en restant dans le même registre mais avec des variations différentes suivant les séries. Mais il n’a jamais été une grande gueule. Il gagne bien et tranquillement sa vie allongé sur son sofa, puisque tout le monde sait qu’il conçoit ses scénarios essentiellement allongé sur un canapé.

Pour la suite de Thorgal, vous avez usé d’une autre stratégie en donnant pour ainsi dire un bâton de maréchal à Yves Sente.

Avec Thorgal, c’était tout à fait différent. Rosinski voulait forcément continuer. Normal, puisque cette série est son cheval de bataille. Il fallait que l’on se mette d’accord sur un scénariste qui prenne la suite. Le choix s’est imposé assez rapidement car Grzegorz avait il déjà fait une histoire avec Yves Sente (Skarbek), et le connaissait en tant qu’éditeur. Et puis Yves est un ami. Il n’habite pas loin de chez moi et on peut facilement se voir s’il a la gentillesse de me soumettre son scénario. Il arrive avec un nouvel éclairage, etc. Donc, le choix s’imposait : Yves ne s’est pas proposé, c’est moi qui le lui ai demandé.

Il y a-t-il une méthode Van Hamme ?

Ce qui est important, outre qu’il faut de l’imagination pour inventer une histoire, c’est de raconter le plus simplement possible, une histoire complexe dans le cas de XIII, une histoire plus simple mais plus émotionnelle dans le cas de Thorgal. La méthode, c’est simplement essayer de faire des enchaînements qui soient compréhensibles, savoir ce qui se passe entre les cases –tout le monde sait qu’une bande dessinée se construit entre les cases, et ce soit fluide, c’est à dire que la façon de raconter ne soit pas un obstacle à la compréhension de l’histoire. Ce n’est pas une méthode.

"La Mangouste" de Xavier Dorison et Ralph Meyer, d’après Van Hamme et Vance
(C) Dargaud

Comment intervenez-vous comme script doctor, en ce cas ?

C’est simple. Je dis : là il y a quatre pages pendant lesquelles je m’emmerde. Est-ce qu’il n’y a pas moyen de découper différemment ? Ou alors : là, je n’ai pas compris… Quand Yann me fait un scénario, à part des histoires de grade parce qu’il n’a pas fait son service militaire, je n’ai rien à dire parce que c’est bourré d’idées et que je ne m’emmerde pas une seconde. Je dis bravo et je suis ravi parce que ça m’a pris exactement une demi-heure. Certains qui sont moins expérimentés comme Alcante, Joël Callède ou Fabien Nury qui ont tendance à compliquer les choses, je les pousse à la simplicité et parfois je leur demande de développer une séquence davantage. Il n’y a pas de règle. Je serais incapable d’écrire le Manuel du parfait scénariste. L’idée est double : continuer la série avec des one shots et donner envie de relire la série principale.

William Vance, Grzegorz Rosinski et Yves Schlirf
Photo : D. Pasamonik (L’Agence BD)

Et Vance, alors ?

Il a envie de faire un nouveau cycle et je le comprends : ce n’est parce qu’il a décidé d’arrêter qu’il doit en faire autant. Et là arrive le cas limite, il me dit : « Moi, je veux Yves Sente et personne d’autre. » Comme je le disait à Dorison, à Yves Sente, il ne lui manque plus que Tintin, Titeuf et Astérix pour faire le Grand Chelem ! Yves Sente n’était pas demandeur. On le soupçonnera de chercher à truster tout, voire de d’opérer une « captation d’héritage ». C’est un peu dommage parce qu’à chaque fois, il est innocent. C’est vraiment William qui veut travailler avec lui.

Mais pour lui, le challenge va cette fois être pesant puisqu’il va être comparé à d’autres scénaristes.

Oui, mais le principe du jeu, c’est que tous ces scénaristes et ces dessinateurs ne doivent pas faire du Van Hamme et du Vance. Ils doivent conserver leurs propres styles. Berthet ne s’amuse pas à faire du Vance ! Les scénaristes restent eux-même, je n’interviens que comme éditeur. Il n’y a pas de contrat avec tous ces scénaristes.

En admettant que cela se passe bien, ce serait publié à quel rythme ?

On avait pensé deux par an. Pourquoi pas, puisque ce sont des one shots et que ce ne sont pas les mêmes personnages. Corbeyran et Berthet sont prêts. Mais Henninot qui devait travailler avec Yann dont le scénario est parfaitement prêt termine un Carthago pour les Humanos. Il n’a pas encore commencé. Donc, Yves Schlirf, dans sa grande sagesse, a posé le Dorison/Meyer, La Mangouste, en octobre, le Corbeyran/Berthet, Irina, un an plus tard. On aura donc l’occasion de prendre un peu d’avance. Si cela marche bien, si c’est bien accepté par le public et que les dessinateurs tiennent le rythme, on pourra peut-être risquer d’en publier un tous les huit mois.

Propos recueillis en juillet 2008 par Didier Pasamonik

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

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12 Messages :
  • Dorison, un auteur qui vendait à 30 000 ?
    Je crois que Van Hamme - tellement il est gros - voit les autres plus petits qu’ils ne sont.
    Le 3° Testament est à plus de 100 000 ex. par titre, Sanctuaire à 70 000 ex par titre.
    Bon, évidemment, on est loin des XIII, Thorgal et consorts...
    Mais tout de même !

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    • Répondu le 20 août 2008 à  14:00 :

      Le chiffre de 30 000 ex. ne renvoit pas à Xavier Dorison. Il faut apprendre à lire :

      "en particulier pour ceux de ses auteurs qui ne vendent pour le moment que 30.000 exemplaires."

      Donc certains auteurs parmis ceux séléctionnés pour réaliser un des spin off.

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  • Le retour de la bd à la chaine, XIII le MacDo de la bd, sans goût, sans odeur mais les gensses vont acheter.

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    • Répondu par Pirlouit (le gentil troll qui n’aime pas le trolley) le 20 août 2008 à  22:33 :

      Personnellement je ne me suis jamais ennuyé en lisant une BD de Van Hamme. S’il a décidé d’arréter d’écrire ses séries, mais s’il accepte que des repreneurs continuent son oeuvre, je ne vois pas où est le problème. Si les livres que je feuillette me décoivent je ne les achète pas. Mais s’ils sont efficaces, je me rue dessus ! Si tu veux du MacDO, va plutôt voir chez Panzani et ses traductions à l ’arrache de mangas et de comics pas comiques. Ou va voir les suites de Jacobs, Goscinny, Martin et Peyo, t’y trouveras sans doute ton bonheur !

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      • Répondu par Edwin le 22 août 2008 à  09:55 :

        pourquoi insulter la production de Panini pour défendre une série que vous aimez ?
        Je trouve pour ma part qu’un éditeur qui publie 100 bullets a le droit à autant de respect que XIII et son scénariste.
        Il serait d’ailleurs très intéressant de voir ce que pourrait faire Ed Brubaker ou Brian Azzarello de ce remake de la mémoire dans la peau...

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    • Répondu le 22 août 2008 à  17:51 :

      baaa...un petit do-mac entre potes avant un cinoche c’est mal ?
      Et ça n’empêche pas d’aimer la bonne cuisine le reste du temps non ?
      Alors pour XIII je crois que c’est la même...
      Ceci dit,pour rester dans le métaphore de la cuisine,je préfère de loin un bon resto avec de la cuisine fine et recherchée, puis arrivent les fasts food, puis vraiment en dernière position, les restos bobo-chicos sans saveurs,sans histoires et terriblement pretentieux dans le paraître, un peu comme une certaine forme de BD également ?

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  • et puis 30 000 exemplaires c’est quand même déjà très bien, ça permet de vivre assez largement sachant qu’un auteur gagne environ 1 euro par album vendu (peut-être un peu moins pour un scénariste) et que ces scénaristes produisent plusieurs albums par an

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  • Personnellement, je choisis David Rigby. Mais je veux faire le scénario et le dessin.

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  • William Vance« Moi, je veux Yves Sente et personne d’autre. »
    20 août 2008 22:39, par Pirlouit (le gentil troll qui n’aime pas le trolley)

    Un peu bizarre come réaction. William Vance (que j’apprecie comme dessinateur) a t’il lu les Blake et Mortimer et le Thorgal de Monsieur Yves Sente ? Pense t-il vraiment que Monsieur Sente soit la référence absolue en matière de scénario ?

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    • Répondu le 21 août 2008 à  03:20 :

      On a les réponses du pourquoi Sente : ils le connaissent en tant qu’éditeur, c’est un ami, il n’habite pas loin de chez eux et peuvent facilement se voir. Si ça c’est pas des bonnes raisons.
      Ce que fait Sente s’appelle dans la finance un "abus de position dominante".

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  • Lewis Trondheim va t’il participer à ce challenge ?
    22 août 2008 00:34, par Pirlouit (le gentil troll qui n’aime pas le trolley)

    Il a déjà écrit un Spirou qu’il a habilement recyclé en Lapinot, et son ami Sfar a lui-même travaillé sur un Blake & Mortimer. De plus cet auteur exigeant trouverait là des contraintes peut etre plus utiles que celles de l’OULIPO.

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    • Répondu le 22 août 2008 à  19:36 :

      "des contraintes peut etre plus utiles que celles de l’OULIPO"

      Ces propos montrent que vous n’avez pas idée de ce qu’était, est l’Oulipo. Et vous auriez dû écrire Oubapo et non Oulipo.

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