Si, comme nous vous l’expliquions dans la chronique du tome 1 de Mahoromatic, cette série est d’abord une fantaisie humoristique et coquine diablement savoureuse, il s’y développe aussi une intrigue plus « sérieuse » qui dévoile peu à peu les liens cachés entre nos protagonistes.
Ainsi a-t-on découvert, par petites touches, que Mahoro était responsable de la mort au combat du père de Suguru ; que ce dernier pourrait donc être l’héritier de certains pouvoirs, et d’impératifs moraux bien pesants. La nature réelle de Vesper, société conceptrice de Mahoro, qui a pour objectif de faciliter la cohabitation entre terriens et extraterrestres, est également apparue peu à peu, de même que son opposition à The Keeper, autre organisation déterminée, elle, à aller à l’affrontement contre les aliens.
Cette intrigue parallèle, si elle paraît parfois plaquée de façon un peu artificielle sur les aventures légères de la série (avec des leitmotivs comme l’obsession de tous pour la taille des poitrines féminines), leur donne cependant de la profondeur. Elle donne également une signification plus complexe aux rapports entre Mahoro et Suguru, qui ont inexorablement pris la forme d’une romance. Elle permet surtout, dans ce huitième et dernier tome, de mettre fin au suspens sur le sort de Mahoro, dont la durée de vie arrive à expiration. On vous laisse découvrir comment !
(par Arnaud Claes (L’Agence BD))
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